Lapaille, la sciure de bois, le papier journal déchiqueté et le marc de café fonctionnent tous particulièrement bien pour la culture des pleurotes. Cependant, avant d’utiliser l’un de ces produits, vous devez les stériliser afin que vos spores de champignons n’aient pas à se battre pour gagner de la place avec d’autres bactéries. Le moyen le plus simple de le faire est de

Le pleurote anti-gaspi de Rungis UpCycle continue de développer sa culture de champignons en économie circulaire, au service des professionnels mais aussi des consommateurs. Publié le 11 novembre 2015 - Par Philippe Gautier - FLD Le pari un peu fou d'UpCycle – cultiver des pleurotes sur du marc de café récupéré – est en passe de réussir. L'entreprise, installée sur le marché de Rungis depuis 2014, dispose aujourd'hui de 400 m2 de caves pour son activité. Nous prévoyons en 2016 de produire environ 100 t de pleurotes Monte Cristo depuis Rungis et avec nos maraîchers partenaires », explique Arnaud Ulrich, directeur associé. UpCycle se repose sur la force d'un réseau torréfacteurs Brûlerie Caron, spécialiste de l'insertion Ateliers sans Frontières et le groupe Char-raire Les Vergers Saint Eustache pour la distribution auprès de la restauration étoilée. Depuis cette année, UpCycle fournit aussi les maraîchers Ile-de-France et au-delà avec le substrat restant après la récolte des pleurotes. Plus de 10 ha de sols appauvris ont pu ainsi être amendés. TUTORIEL] Découvrer la culture de Pleurotes avec Les Pleurotes de Paris®.

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Nospleurotes poussent sur du marc de café récolté à vélo chez nos partenaires bruxellois. En effet, le marc de café est un substrat idéal pour la culture de pleurotes grâce à tous les
Alors que certains prédisent l’avenir dans le marc de café, PermaFungi tente de changer le futur en y plantant des champignons. Savez-vous que rien qu’à Bruxelles, tonnes de marc de café sont jetées par an? Pourtant, la substance noirâtre et humide est encore capable de grandes choses lorsqu’on la largue au milieu d’autres détritus. Parmi ses nombreuses vertus, le marc de café peut être un engrais très puissant. Conscients de cela, un bio-ingénieur et un entrepreneur social ont uni leurs forces pour créer PermaFungi en mars 2013. Depuis bientôt trois ans, le projet-pilote de Martin Germeau et Martin François rime donc avec pleurotes. Mais leur objectif ne s’arrête pas à la simple » culture de champignons. PermaFungi ne cesse de grandir. Désormais, un collaborateur parcourt tous les jours les rues de Bruxelles à vélo afin de sauver quelques kilos de marc de café du triste destin auquel ils étaient voués. Grâce à cela, le projet participe à diminuer la pollution due aux transports en produisant localement des champignons grâce à du marc de café récolté à la force des mollets de ses collaborateurs. © Massao Mascaro © Massao Mascaro Participer à un changement durable PermaFungi supprime donc quotidiennement un déchet pour le transformer en engrais dans lequel pourront pousser des champignons. Après deux ou trois récoltes, les sacs d’engrais sont donnés à d’autres organismes comme la Ferme No Pilifs par exemple. Là bas, ils pourront avoir une troisième vie. En plus de produire de délicieux champignons, PermaFungi est donc, à son échelle, un acteur qui participe à faire de Bruxelles une ville plus durable. Des finalités environnementales, économiques et sociales Dans un futur proche, l’équipe souhaite développer un réseau décentralisé de producteurs de champignons. Le projet, nommé PermaCity, vise à ce qu’à terme, différents quartiers valorisent à leur tour le marc de café récolté localement, produisent des biens alimentaires de qualité et créent grâce à cela de nouveaux emplois durables. Une chouette vision que Hotpopote apprécie particulièrement. PermaFungi ne souhaite pas garder égoïstement ses secrets de fabrication, que du contraire! Via des workshops, les membres du projet partagent leurs connaissances dans l’espoir de sensibiliser un maximum de personnes et de, pourquoi pas, faire naître chez certains l’envie de créer un réseau au sein de son quartier. Pour l’instant, les sous-sols bruxellois ne sont pas encore envahis de champignons. Les pleurotes PermaFungi sont essentiellement produits sur le magnifique site historique de Tour & Taxis. Une culture urbaine, sans l’ombre d’un bout de gazon Depuis septembre 2014, des pleurotes poussent dans la fraîcheur d’une partie de ce sous-sol labyrinthique. Curieuses de voir à quoi pouvait bien ressembler une production urbaine de champignons comme celle-là, nous avons pris rendez-vous avec PermaFungi. En surface, c’est Nicolas qui nous attend, il sera notre guide. Depuis quelques mois, les Martins lui ont confié la communication de PermaFungi. Après avoir descendu quelques marches depuis l’extérieur du bâtiment, nous nous retrouvons rapidement face à une grande porte en bois. Une odeur de pâte à modeler Play-Doh flotte dans l’air. Nous y sommes! Derrière cette porte, les pleurotes sont en train de pousser. Dans un premier temps, le marc de café recueilli est emmené ici pour être mélangé à de la paille et des semences. L’opération se fait dans une salle totalement stérile, impossible d’y accéder! 50 à 70 kilos de marc de café récoltés chaque jours Alors que Nicolas s’apprête à nous ouvrir la porte menant à la deuxième phase de culture de la pleurote, nous croisons Xavier, un autre joyeux membre de PermaFungi qui fait partie de l’équipe de production. C’est donc lui qui, en alternance avec deux autres personnes, s’occupe de parcourir Bruxelles pour recueillir le précieux marc de café. 50 à 70 kilos de marc de café sont récoltés une fois par jour du lundi au samedi. L’an dernier, près de 3 tonnes de marc de café ont ainsi été valorisées. Pour l’instant, le vélo PermaFungi récolte uniquement le marc de café des restaurants Exki de la capitale. Là-bas, il y a un grand débit, nous pouvons récolter une grande quantité de marc de café en peu de temps », nous explique Nicolas. Après trois semaines dans l’obscurité, les champignons sont prêts à se former! Une fois le mélange fait, il est rassemblé dans de grands boudins, prêt à passer en phase deux. Nicolas nous ouvre la porte d’une salle totalement obscure où sont pendus de grands punchig balls » les uns à cotés des autres. Nous les laissons reposer ici à l’abri de la lumière, dans une atmosphère aérée et propre », explique-t-il. Durant cette phase, la semence de champignon, le mycélium, va coloniser le marc de café dans lequel il se trouve. Vous pouvez voir la différence entre les boudins qui sont bientôt prêts à passer à la seconde phase et les autres », nous montre Nicolas. Plus le marc de café est colonisé, plus il devient blanc. » Après trois semaines, les boudins ont presque totalement perdu leur couleur noire. Ils sont alors transportés dans une troisième et dernière salle, la salle de fructification. En trois jours, grâce un à bon choc de température revue à la baisse et un environnement humide, le pleurote commence à se développer. Et ça va très vite! Entre le matin et le soir, on voit à l’œil nu qu’ils n’ont plus le même volume ». Des pleurotes blancs, jaunes et même roses à la maison A côté des boudins de pleurotes blancs sont destinés à quelques restaurants Bruxellois, des kits » sont en phase de test sur une étagère. Grâce à eux, chacun peut faire pousser des pleurotes chez lui. Pas besoin de jardin, pas besoin de cave humide, tout se fait dans le carton! En bonus, les particuliers peuvent même opter pour une variation rose ou jaune du pleurote. Nicolas a déjà goûté aux trois versions, et il a sa préférence Ma préférée est la pleurote jaune, elle a un goût légèrement citronné », nous confie-t-il. Mais la rose est aussi très bonne, elle a un goût boisé qui se marie très bien avec de la viande par exemple. » Bio, local et ultra frais! Les pleurotes produits ici ont l’avantage d’être bio, locaux et de première fraîcheur. Selon PermaFungi, la moitié des champignons biologiques consommés en Belgique proviennent de l’étranger. Pourtant, la qualité d’un champignon est déterminée essentiellement par sa fraîcheur. Hotpopote a aussi voulu tester un des kits de PermaFungi! Le 15 février, des champignons ont commencé à germer dans notre sac de marc de café. Observez l’évolution quotidienne et le résultat sur notre compte Instagram! Texte Elise P., photos Romane H.
Culturede pleurotes sur notre marc de café. Thierry, Elma ainsi que leurs filles IIona et Vanessa, font pousser des pleurotes gris, dans une des caves de l'ensemble historique du Collège de Foix, en plein centre ville de Toulouse, pour financer leur association " Anaeh ". Celle-ci a pour objectif d'améliorer la vie des enfants en situation La page demandée n'a pas pu être trouvée. Merci de vérifier votre lien ou de sélectionner un élément du menu. Lemarc de café, les copeaux de bois et le blanc de pleutote peuvent être ajoutés dans les sacs stérilisés et micro-perforés. Étape 2 - Incubation du champignon 24 °C – 25 °C, obscurité, 1 mois Le mélange peut être stocké Dans la benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes établissements. Une fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu’à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l’obscurité, les sacs de substrat incubent » pendant deux semaines. Nous reproduisons les conditions d’un sous-sol de sous-bois. La température et l’humidité y sont comparables » explique Arnaud Ulrich, l’un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche Yvelines, créée en 2014. Tapi dans l’obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d’un arbre. Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de fructification ». Brusquement, on allume la lumière, on diminue l’humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir. Les champignons sont +stressés+, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n’y a plus qu’à récolter », explique M. Ulrich. Pour lui, l’agriculture urbaine doit d’abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s’inscrit dans une logique d’économie circulaire. 30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd’hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée » dit-il. Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle » ajoute-t-il. A l’époque, les champignons de Paris » sont aussi nés sur une idée de recyclage des matières organiques Les maraîchers franciliens les cultivaient dans des carrières autour de la capitale, en utilisant les crottins des milliers de chevaux qui servaient à livrer leurs légumes aux Halles, dans le cœur de Paris. – La troisième vie du café – Aujourd’hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l’ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement. C’est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine », explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l’un des pionniers de cette démarche de recyclage et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie ». D’ailleurs, le chef se dit ravi » de l’expérience Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent très peu d’eau à la cuisson ». Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café. A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de France. Après la récolte des champignons, le café entame même une troisième –et dernière– vie, et retourne enfin à la terre. Mélangé aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé champost », par des horticulteurs et maraîchers. Aujourd’hui, les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la Défense. Alimentées par des biodéchets de restaurants épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons ou d’espaces verts tontes de gazon, les Rocket », des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu’ils vont utiliser pour produire… des champignons de Paris à partir de septembre. Lemarc de café, associé aux copeaux de bois et aux mycéliums de pleurotes, sert à fabriquer du substrat, une sorte de terreau dans lequel poussent les champignons. Le frère et la sœur développent également la culture de micro-pousses, des mini-légumes, appréciés notamment par les restaurateurs.
Des pleurotes poussent sur des sacs remplis de marc de café dans la champignonière d'UpCycle-La boite à champignons, à Saint-Nom la Bretêche, près de Paris / AFP/Archives Dans la benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu'à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l'obscurité, les sacs de substrat "incubent" pendant deux semaines."Nous reproduisons les conditions d'un sous-sol de sous-bois. La température et l'humidité y sont comparables" explique Arnaud Ulrich, l'un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche Yvelines, créée en dans l'obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d'un bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de "fructification".Brusquement, on allume la lumière, on diminue l'humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir."Les champignons sont +stressés+, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n'y a plus qu'à récolter", explique M. lui, l'agriculture urbaine doit d'abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s'inscrit dans une logique d'économie circulaire. "30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd'hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée" dit-il."Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle" l'époque, les "champignons de Paris" sont aussi nés sur une idée de recyclage des matières organiques Les maraîchers franciliens les cultivaient dans des carrières autour de la capitale, en utilisant les crottins des milliers de chevaux qui servaient à livrer leurs légumes aux Halles, dans le cœur de La troisième vie du café -Dans une champignonnière d'UpCycle-La boîte à champignons, les pleurotes poussent sur des sacs contenant du marc de café / AFP/Archives Aujourd'hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l'ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement. "C'est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine", explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l'un des pionniers de cette démarche de recyclage "et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie".D'ailleurs, le chef se dit "ravi" de l'expérience Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent "très peu d'eau à la cuisson".Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de la récolte des champignons, le café entame même une troisième -et dernière- vie, et retourne enfin à la aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé "champost", par des horticulteurs et les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la par des biodéchets de restaurants épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons ou d'espaces verts tontes de gazon, les "Rocket", des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu'ils vont utiliser pour produire... des champignons de Paris à partir de septembre.
Moyennantun arrosage tous les jours, trois récoltes sont possibles sur chaque kit individuel, pour 600 à 800 grammes de pleurotes au total (chaque kit garni de terre est vendu 15,90 euros). Et
Quantité Vous pouvez également faire pousser des pleurotes à la maison avec ce kit de culture et ce n'est pas aussi difficile qu'il y paraît. Tout ce dont vous avez besoin est un peu de marc de café et un peu de patience. Et ce kit de culture de pleurotes bien sûr ! Ce kit de culture de champignons convient aux pleurotes gris, mais aussi aux pleurotes jaunes et aux pleurotes roses Caractéristique Matériel Plastique recyclé Dimension 20 x 14cm Livrer en 2 jours
Noté5.00 sur 5 basé sur 3 notations client (3 avis client) Recyclez votre marc de café en cultivant de délicieux pleurotes ! Culture simple et presque infinie ! 🙂 . Ajouter au panier. Description; Avis (3) Le Fungi Pop est une boîte spécialement conçue qui permet de cultiver des pleurotes tout en recyclant son marc de café ! Plus la boite se remplit, plus le champignon se

Mercredi 04 Avril Thierry, Elma ainsi que leurs filles IIona et Vanessa, font pousser des pleurotes gris, dans une des caves de l'ensemble historique du Collège de Foix, en plein centre ville de Toulouse, pour financer leur association " Anaeh ". Celle-ci a pour objectif d'améliorer la vie des enfants en situation de handicap et de leur famille, souvent en situation de grande précarité. Cet argent servira à financer des actions et des sorties. L'idée est venue à la famille un peu par hasard, au gré de leurs balades en forêt pour aller cueillir des champignons. Depuis Novembre dernier, 24 sacs en plastiques pendent dans la cave. Les pleurotes poussent sur du marc de café, récupéré auprès du Groupe Merling, situé à Montrabé 31. La première récolte a été donnée en cadeau aux cuisines de la Congrégation et de l'Ehpad du 2 rue Antoine Deville. La deuxième production, de trois kilos, a été vendue à la brasserie du Stade Toulousain. Ainsi, la famille n'espère pas en rester là et à démarcher d'autres restaurateurs, espérant par la suite, en vendre aux particuliers.

12 emplois créés. Le projet de Permafungi est une initiative d’agriculture urbaine et d’économie circulaire, installée sur le site de Tour et Taxis, qui récupère le marc de café produit à Bruxelles pour cultiver des champignons pleurotes bios. Grâce à cette technique, PermaFungi produit 1T de champignons par mois tout en supprimant un déchet.

1Comment vous est venue l’idée de cultures de champignons sur marc de café ? 2Pour comprendre, il est important que je vous retrace mon parcours professionnel. J’ai suivi une formation d’agro-économiste, spécialisée dans les pays en voie de développement ISTOM que j’ai complétée par un cursus en école de commerce ESSEC, dans la spécialité biens de grande consommation ». 3Après 10 ans en Afrique où j’ai débuté ma carrière dans l’industrie sucrière et brassicole ainsi que dans le financement de projets, j’ai ensuite passé 15 ans dans plusieurs grands groupes internationaux Nestlé, Alstom, Oracle dans des fonctions de business développement. 4Puis, j’ai décidé de mettre à profit mon expérience pour imaginer un nouveau modèle d’entreprise qui créer de la valeur ajoutée sociale et économique uniquement à partir de ressources perdues et en intégrant les populations les plus fragiles. 5J’ai découvert cette nouvelle forme d’économie positive lors d’une formation sur le design systémique à l’école Schumacher, en Angleterre où j’ai fait la connaissance de Günter Pauli, fondateur de Ecover et de l’institut de recherche ZERI Zéro Emission Research and Initiatives. 6Le principe est le suivant pour créer un produit vertueux, il faut regarder l’ensemble de la chaîne de valeur et sortir des principes de Core business » qui définissent le fonctionnement de la majorité des entreprises aujourd’hui. C’est-à-dire se focaliser sur une seule chose et perdre des opportunités annexes à l’entreprise. 7J’ai été particulièrement frappé par une jeune entreprise américaine qui a lancé des kits de cultures de champignons pour les particuliers à partir de marc de café en se basant sur ce qui se passe en Colombie où des plantations de café produisent également des champignons à partir des déchets de culture. 8C’est ce qui m’a conduit en Afrique pour étudier l’impact social d’une formation pour des jeunes orphelins à la production de champignons. Ce qui était frappant c’était l’écart avec ce que l’on utilise comme technique en occident et les résultats obtenus avec des moyens financiers inexistants. 9Il y a dans les pays du sud une créativité pour arriver à se débrouiller qui est absolument incroyable. 10Un peu plus tard, Günter Pauli m’a demandé de l’accompagner au Ghana pour transformer un ancien site minier en zone de production agricole circulaire qui combinerait production de poisson, champignons, viande et énergie avec un minimum de pertes. Une forme d’agriculture en cascade où les déchets des uns deviennent ressources pour les autres. 11J’ai eu l’honneur de travailler avec des professeurs chinois relativement âgés qui m’ont transmis leurs idées sur la valorisation en boucle de ressources naturelles. Un savoir-faire ancestral qui tend à disparaître, mais qui regagne un intérêt en Europe avec la permaculture par exemple. 12J’ai eu envie de créer une société mettant en œuvre cette économie circulaire et explorant cette vision systémique de l’alimentation. 13Ainsi est née l’idée de la valorisation urbaine du marc de café pour produire des champignons avec l’aide de personnes fragiles, en situation de handicap ou en difficultés d’insertion économiques. 14En quoi consiste votre entreprise ? 15UpCYcle a été créée en 2011. 16En 2012, la mairie de Paris m’a proposé de tester in vivo mon modèle économique dont j’avais containérisé la partie visible la production de champignons dans un container maritime de bateau transformé en micro champignonnière urbaine, la préparation de ce substrat de culture se faisant dans un établissement d’accueil de personnes en situation de handicap. 17Cette démarche particulière avait comme objectif de préparer le lancement commercial d’une offre complète autour de la production agricole urbaine et à domicile à partir de matières recyclées. 18Aujourd’hui, UpCycle compte 4 salariés et fait travailler 10 personnes chez des sous-traitants de l’économie sociale et solidaire. 19On recycle chaque semaine 3 tonnes de marc de café et nos champignons, les Pleurotes Montecristo sont consommés sur les très bonnes tables parisiennes, y compris à l’Élysée ! 20Nos Kits de culture permettent aussi aux familles de découvrir ce procédé amusant et écologique à la maison. 21Le volet social est essentiel au projet, puisque l’objectif est l’insertion de personnes exclues du marché de l’emploi. Ce personnel a besoin d’être formé à notre process mais nous avons adapté nos techniques afin de donner accès au travail à des personnes n’ayant pas de qualification dans le domaine. 22Pouvez-vous m’en dire plus sur la culture des pleurotes ? 23Afin de nous rapprocher de nos clients, nous cultivons maintenant nos produits sous le plus gros marché mondial alimentaire le marché de Rungis et travaillons de plus en plus avec des maraîchers qui valorisent nos sous-produits pour enrichir leurs La culture de pleurotes, dans les sous-sols du de RungisIllustration La culture de pleurotes, dans les sous-sols du de Rungis24L’important, pour nous, est que cette production de pleurotes s’inscrit dans la filière du marc de café. Selon une vision systémique, nous donnons une seconde vie aux déchets de la culture en en faisant de l’engrais. Nous avons d’abord testé l’utilisation de ce sous-produit avec l’école AgroParisTech. Il est maintenant testé par des entreprises qui fabriquent les jardins sur les toits, comme substrat de culture agricole. Ce substrat est très efficace et innovant, grâce au mycélium qu’il contient, lequel permet de récréer de la vie de l’humus dans un sol agricole. Nous créons ainsi un modèle économique en cascade. À partir d’un déchet le marc de café utilisé, nous cultivons des champignons frais des pleurotes ; à partir des déchets de la production de pleurotes, nous créons un substrat agricole engrais qui va être commercialisé. Nous fabriquons donc deux produits, à partir d’un déchet les pleurotes et l’engrais. Notre logique est différente de celle d’un producteur de champignons classique, car nous nous intéressons davantage à la boucle. Depuis plus d’un an, nous fabriquons également des kits de culture pour les particuliers, vendus dans le commerce et sur internet 25Quelles sont vos contraintes ? 26Concernant les pleurotes, nous avons une contrainte de temps, le produit étant périssable et fragile. 27Pour les kits, la contrainte est la conservation. Le produit étant vivant, il doit être conservé d’une certaine façon tout au long de la commercialisation. 28L’objet de la société étant d’avoir un impact sur la création d’emplois sociaux, auprès de personnes défavorisées, nous nous sommes adaptés et avons fait en sorte que la production soit rendue possible pour des personnes ayant peu de formation. Nous sommes dans une logique d’efficience, pour ouvrir notre modèle économique à des structures qui ne sont pas formées pour ce genre de travail. C’est-à-dire qu’avec peu de moyens, on fait le maximum de choses, ce qui est l’inverse du principe de l’hyperspécialisation avec beaucoup de moyens financiers qui est la norme en Europe de l’Ouest. 29Des concurrents existent sur chacun de nos domaines, mais personne ne fait tous ces métiers ensemble, ni de la façon dont nous le faisons. Nous visons autant l’impact social que la rentabilité financière et n’avons pas un seul core business, mais considérons que tout ce qui est autour de notre métier de base est une opportunité. 30Quelles sont vos perspectives ? 31Pour 2015, notre objectif est de multiplier par trois notre capacité de production. 32À long terme, nous souhaitons développer, dans d’autres régions, mais aussi à l’étranger, notre modèle économique de conversion de déchets locaux en champignons. JyWcR25.
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