Lesenfants qui ont atteint l’ñge de deux ans au jour de la rentrĂ©e scolaire peuvent ĂȘtre admis dans les Ă©coles et les classes maternelles dans la limite des places disponibles (article D.113-1 du code de l’éducation). Toute fois, ils peuvent refuser ton enfant seulement dans la limite des places disponible dans l'Ă©cole.
Vous partez en vacances en famille hors vacances scolaires ? ValĂ©rie Piau, avocate en droit de l’éducation et auteur du "Guide Piau- Les droits des Ă©lĂšves et des parents d’élĂšves", nous prĂ©cise ce que vous risquez Ă  faire manquer l’école Ă  vos avez dĂ©cidĂ© de partir au ski en dehors des vacances scolaires, parce que votre sĂ©jour en famille vous coĂ»tera moitiĂ© moins cher ? Ou bien d’anticiper vos vacances d’étĂ© au QuĂ©bec parce que les vols sont bradĂ©s en juin ? Vous prenez un risque en faisant manquer l’école Ă  vos enfants, et surtout, ça n’est pas leur donner le meilleur exemple. Donc, faire sĂ©cher les cours Ă  ses enfants, ça n’est pas bien. Mais si vous le faites, voilĂ  ce que vous risquez. Obligation d’assiduitĂ© de 6 Ă  16 ans L’école est obligatoire de 6 Ă  16 ans. Alors Ă  quelles sanctions vous exposez-vous si vous partez hors pĂ©riodes de vacances scolaires ? L’établissement scolaire peut-il se retourner contre vous, ou bien prendre des mesures contre l’élĂšve absent ? Si l’enfant manque l’école sans motif lĂ©gitime, c’est un manquement Ă  une obligation lĂ©gale qui est l’obligation d’aller Ă  l’école et l’obligation d’assiduitĂ© », rappelle ValĂ©rie Piau. Alors quels sont ces motifs lĂ©gitimes ? Certainement pas un sĂ©jour au ski Ă  prix cassĂ© ! Les motifs rĂ©putĂ©s lĂ©gitimes sont maladie, rĂ©union de famille, cas de force majeur, absence temporaire des personnes responsables, ou tout autres motifs apprĂ©ciĂ©s en fonction du dialogue qui se noue avec les responsables au sein de l’établissement scolaire », prĂ©cise MaĂźtre Piau. Et bien sĂ»r, si vous savez que votre enfant va ĂȘtre absent, il est fortement recommandĂ© de faire une demande au chef d’établissement Ă  l’avance par Ă©crit. En prĂ©cisant que l’absence se fera exceptionnellement sur le temps scolaire. Bien sĂ»r, c’est plus compliquĂ© de se justifier quand on prend une semaine pour partir en vacances, que quand on s’absente pour raison mĂ©dicale
 Lire aussi Un certificat mĂ©dical est-il obligatoire pour justifier une absence scolaire ? Quelles sanctions encourent les parents ? Au niveau du contrĂŽle de l’assiduitĂ©, c’est Ă  l’établissement scolaire de convoquer la famille pour faire un point sur les absences. Les motifs d’absence sont apprĂ©ciĂ©s dans le cadre d’un dialogue entre la famille et le chef d’établissement. Si l’équipe pĂ©dagogique soupçonne votre enfant de partir en vacances assez systĂ©matiquement pendant le temps scolaire, vous devrez vous expliquer. On vous rappelle que l’école est obligatoire de 6 Ă  16 ans. Si l’absentĂ©isme est important et rĂ©pĂ©tĂ©, c’est une infraction pĂ©nale. Si votre enfant a Ă©tĂ© absent plus de trois demi-journĂ©es non justifiĂ©es dans le mois, vous pouvez ĂȘtre convoquĂ© par le chef d’établissement qui vous rappelle vos obligations en matiĂšre de prĂ©sence. Si la dĂ©marche n’est pas suivie d’effet et qu’il y a de nouvelles absences, le chef d’établissement saisit le DASEN l’ancien inspecteur d’acadĂ©mie qui convoque les parents et leur fait une mise en demeure de faire cesser les absences de l’enfant », prĂ©vient MaĂźtre Piau. Et si malgrĂ© la mise en demeure du DASEN, les absences continuent, il peut saisir le procureur de la rĂ©publique, puisque c’est une infraction pĂ©nale ». Quelles sanctions encourent l’élĂšve ? Si votre enfant manque l’école parce que vous avez dĂ©cidĂ© de prendre vos vacances en famille en dehors des vacances scolaires, ça n’est pas sa faute. MĂȘme si au fond de lui, il est trĂšs content d’avoir une semaine de vacances en rab
 Donc concrĂštement, lui, ne risque pas grand-chose, sinon de mal se faire voir par ses profs. ValĂ©rie Piau rappelle que les profs n’ont pas le droit de sanctionner l’absence Ă  un contrĂŽle par un zĂ©ro Ă  un contrĂŽle pendant cette pĂ©riode, sauf si c’est un examen ». On peut taper sur les doigts des parents en tant que responsables lĂ©gaux qui ont manquĂ© Ă  l’obligation d’assiduitĂ©, mais on ne peut pas sanctionner l’élĂšve sur son bulletin scolaire, en mĂ©langeant un manquement des parents avec l’apprĂ©ciation du travail de l’élĂšve ». Pas de confusion donc entre le pĂ©dagogique et le disciplinaire. Un enseignant ne peut sanctionner l’élĂšve pour une absence qui rĂ©sulte d’une dĂ©cision des parents. En conclusion, dans les faits, vous ne risquez pas grand-chose, sauf si les absences se rĂ©pĂštent de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Mais franchement, pensez Ă  l’exemple que vous donnez Ă  vos enfants. Comment leur demander de respecter des rĂšgles quand vous-mĂȘme n’ĂȘtes pas irrĂ©prochables ? Et vous, ça vous est dĂ©jĂ  arrivĂ© de partir hors vacances scolaires ? Qu’est-ce que vous dites Ă  l’établissement ? Pour consulter MaĂźtre Piau sur un sujet liĂ© au droit de l’éducation Le guide Piau – Les droits des parents d’élĂšves et des Ă©lĂšves, par ValĂ©rie Piau, aux Editions L’Etudiant, 22,92 €. Commander Vous avez aimĂ© cet article ou bien vous voulez rĂ©agir ? Articles en relation
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soutenirles parents confrontĂ©s Ă  un Ă©vĂ©nement fragilisant : accompagnement social, aide Ă  domicile, recours aux services du territoire (Laep, ludothĂšques, centres sociaux, etc.). C’est pourquoi, l’axe 1 est structurĂ© autour de quatre volets prioritaires : - soutenir le dĂ©veloppement des « pĂŽles ressources handicap » (volet 1) ; - accompagner les Eaje au-delĂ  du seul bonus
J'entends tout un tas de choses au sujet des AVS, de leurs contrats, de leurs missions... Alors soyons clairs, enfin essayons. Un/une AVS, ce n'est pas une personne formĂ©e, comme un Ă©ducateur. Ce n'est pas forcĂ©ment un Ă©tudiant BAC+3 en psycho. Ce n'est pas non plus un enseignant spĂ©cialisĂ©... quoique, il va falloir recaser ceux du RASED... Je sais que certains politiques ont vendu l'idĂ©e que les AVS existaient selon le modĂšle italiens. C'est faux. En Italie, ce sont des personnes formĂ©es et il me semble qu'il faut 3 ans d'Ă©tude pour pouvoir accompagner les enfants handicapĂ©s. Bah oui, ils ont une vraie prise en charge, eux ! Une AVS, ce n'est pas non plus forcĂ©ment un chĂŽmeur de longue durĂ©e qui ne savaient pas quoi faire de son temps. MĂȘme si c'est de plus en plus le cas. Une AVS, ça peut-ĂȘtre un Ă©tudiant, un futur Ă©ducateur qui se servira de ces annĂ©es auprĂšs d'enfants handicapĂ©s, en plus de ces autres expĂ©riences pour faire valider sa VAE... Et puis, parfois, ça peut ĂȘtre une mĂšre qui prĂ©pare un concours et qui attend ensuite un poste, et qui se dit qu'elle pourrait ĂȘtre plus utile auprĂšs d'un enfant en situation de handicap, que dans son salon Ă  tourner en rond. Parce que, soyons clairs, on ne devient pas AVS pour le salaire. A moins d'avoir toujours rĂȘvĂ© d'un contrat prĂ©caire, d'un salaire tout juste au dessus du seuil de pauvretĂ© 800 euros environ pour 24H/semaine. Les joies du contrat prĂ©caire annualisĂ© et d'un statut inexistant... On ne devient pas AVS pour le fun. Sans compter que cette expĂ©rience vous servira tout juste Ă  prĂ©ciser ce que vous avez fait durant 2 ans, mais ne convaincra personne si vous cherchez un emploi dans la petite enfance. Tous les AVS n'ont pas le mĂȘme contrat. Selon les rĂ©gions, les annĂ©es, les rĂ©formes, les contrats changent. Vous aurez donc des assistants d'Ă©ducation, des EVS, des je ne sais pas quoi d'autre, et tous auront la FONCTION d'AVS. Selon les contrats, il y a d'Ă©normes diffĂ©rences. Une AVS embauchĂ©e en contrat d'assistant d'Ă©ducation, le sera pour 3 ans renouvelable 1 seule fois. Par la suite, si le handicap de l'enfant nĂ©cessite de poursuivre le suivi avec cette AVS, les parents peuvent alors se tourner vers une association qui aura signĂ© une convention avec l'Ă©ducation nationale. Cette association prendra donc le relais et obtiendra une subvention pour maintenir l'AVS Ă  son poste. Attention Il faut que le handicap de l'Ă©lĂšve nĂ©cessite que cette accompagnement soit maintenu parce que l'AVS a acquis des compĂ©tences spĂ©cifiques. Donc vous pouvez oublier pour un enfant dyspraxique. Non ! On vous dit qu'avoir Ă©tabli une relation de confiance lui permettant de progresser sereinement n'est pas une compĂ©tence spĂ©cifique ! Et mĂȘme avec un dossier bĂ©ton, pas sur que vous trouviez une association, une subvention et tout... Une AVS embauchĂ©e en contrat CAE/CUI ne le sera qu'en tant qu'EVS assurant la fonction d' Enfin sur le contrat, il y aura marquĂ© Les EVS n'ayant pas la mĂȘme fonction. Mais si l'inspection acadĂ©mique veut bĂ©nĂ©ficier de ces contrats, c'est comme ça que ça se passe. En gĂ©nĂ©ral 6 mois de contrat, reconduit plusieurs fois, dans la limite des 24 mois maxi. En tout cas dans mon acadĂ©mie, c'est comme ça. Moi, j'ai eu du bol, un an d'office, reconduit pour 1 an supplĂ©mentaire. Et mieux encore, contrat de 24h, quand mes collĂšgues n'obtenaient que 20H/semaine. Et, petit bonus, j'ai gardĂ© un de mes Ă©lĂšves pendant les deux ans !! Ce n'est pas le cas de toutes les AVS en contrat prĂ©caire CAE... Non CAE, ça ne veut pas dire cruche attendant un emploi, ça veut dire contrat d'aide Ă  l'emploi. Et CUI, ça veut dire contrat unique d'insertion. Et c'est lĂ  que je rigole doucement.... Insertion. Quel joli mot ! Oh, comme il est beau et bien placĂ©... Dis donc, si je n'Ă©tais pas inscrite au pĂŽle emploi, ça me ferait presque rĂȘver ! En fait ce mot a Ă©tĂ© placĂ© lĂ  par un mec qui trouvait ça joli, mais ne veut rien dire. Parce que dans la vraie vie, quand votre contrat est terminĂ©, on vous envoie votre certificat de travail, votre attestation pour les assedics. La madame de pĂŽle-emploi l'examine Et le perd aussi, mais ça c'est facultatif. le regarde et vous demande Alors quelles sont les dĂ©marches que vous avez effectuĂ©es pour trouver un emploi ? Bah j'en avais un, un emploi, madame. Mais l'Ă©tat a dĂ©cidĂ© que je n'avais plus le droit de le faire... Dans la vraie vie, vous avez un moment de panique, quand la dame du pĂŽle-emploi vous dit "Mais pour les c'est le service chĂŽmage de l'inspection acadĂ©mique qui se charge de vous indemniser." Alors que la secrĂ©taire de l'IA vous a dit le contraire. Mais oui, mais en fait non... Sur le CAE, il est Ă©crit EVS, je ne suis que sur mon contrat... Donc c'est pĂŽle-emploi, mon ami qui s'en charge ! Dans la vraie vie, l'enseignante rĂ©fĂ©rente est dĂ©pitĂ©e, parce qu'elle Ă©coute les enseignants, se rend bien compte que certains/nes AVS font un super boulot et ne peut pas les garder. Et elle sait, la dame, que l'annĂ©e d'aprĂšs, une autre personne viendra, que la premiĂšre rĂ©union de l'Ă©quipe Ă©ducative sera Ă  base de "heu bah, on commence Ă  avancer, mais il a fallu du temps pour Ă©tablir une relation de confiance avec l'Ă©lĂšve". Elle sait que l'AVS dira que l'Ă©lĂšve l'a testĂ©, que l'Ă©lĂšve a du mal a acceptĂ© l'aide proposĂ©e, que l'Ă©lĂšve a perdu un temps considĂ©rable en essayant de jouer la carte du conflit. Et peut-ĂȘtre mĂȘme que l'AVS lui dira "Je n'arrive Ă  rien avec cet Ă©lĂšve, il rejette mon aide". Oui, je pense Ă  un Ă©lĂšve en particulier et elle sait que l'Ă©lĂšve avait Ă©tabli cette relation avec une autre personne, l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, rĂ©vĂ©lant son potentiel et progressant bien plus vite qu'il ne l'avait fait avant. Et mĂȘme si, dans cette description, vous avez reconnu mon ElĂšve2, il n'est pas le seul dans ce cas. J'ai connu une AVS qui Ă©tait totalement rejetĂ©e par son Ă©lĂšve. La gamine ne supportait pas sa prĂ©sence, n'acceptait pas son aide et piquait de grosse colĂšre si elle y Ă©tait contrainte. Et bah, j'aurais pas aimĂ© ĂȘtre Ă  sa place, la pauvre. Alors, oui, je me suis renseignĂ©e. Oui, j'ai demandĂ© Ă  madame inspection acadĂ©mique s'il existait un autre contrat, s'il existait une façon de continuer dans cette voie... Mais c'est de plus en plus difficile parce que l'Ă©tat referment les portes, espĂ©rant ainsi dĂ©lĂ©guer ce poste de dĂ©pense aux associations. Et n'en dĂ©plaisent Ă  ceux qui croient encore que le gouvernement s'intĂ©resse aux enfants handicapĂ©s, c'est prĂ©cisĂ©ment le but de la circulaire du 31 Aout 2010 DĂ©lĂ©guer aux associations. Alors maintenant, certains me parlent du baccalaurĂ©at Pro "Accompagnement, soins et Services Ă  la personnes" et sous-entendent que c'est un premier pas pour faire du poste d'AVS un vrai mĂ©tier. Moi, on m'a toujours dit, si ça ressemble Ă  un canard, que ça marche comme un canard et que ça fait coin-coin, C'EST UN CANARD ! LĂ , ça ressemble Ă  une mĂ©ga arnaque, ça a l'odeur d'une mĂ©ga arnaque... Je vous laisse en dĂ©duire ce que vous voulez. Ce BAC providentiel est en rĂ©alitĂ© une sorte de substitue au BEP sanitaire et social. Il suffit de regarder la formation et les compĂ©tences requises pour l'obtenir et se dire "oh mais dis donc, ça ressemble vachement au BEP, mais en plus dur"... Il permettra donc de bosser avec des personnes agĂ©es, des personnes handicapĂ©es Ă  domicile ou en structure selon l'option choisie... Et lĂ , on se demande quel est le rapport avec le chouette mĂ©tier d'AVS... Bah, y'en n'a pas !! S'il y avait un rapport, on demanderait aux AVS d'avoir un BEP sanitaire et social ! Et ce n'est pas le cas ! Oui, vous avez le droit de me rĂ©pliquer que, normalement, on demande minimum le BAC et que moi, je ne l'ai pas... Mais c'est diffĂ©rent. Et quand c'est diffĂ©rent, bah c'est pas pareil ! Moi, j'ai harcelĂ© l'inspection acadĂ©mique. Et quand j'ai enfin obtenu un entretien, j'ai expliquĂ© mon projet. J'avais dĂ©jĂ  bossĂ© avec des personnes handicapĂ©es et avec des enfants... Il y avait une sorte de logique, de continuitĂ©. Et puis, j'ai eu un gros coup de bol aussi. Parce que j'ai fait une gaffe ce jour lĂ . J'Ă©tais stressĂ©e quand ils se sont prĂ©sentĂ©s 3 personnes pour l'entretien alors je n'ai pas vraiment fait attention. Et quand une des dames m'a parlĂ© de la prise en charge des enfants handicapĂ©s, j'ai rĂ©pondu que ça revenait Ă  mettre un pansement sur un bras cassĂ©. C'est sorti tout seul et je l'ai regrettĂ© aussitĂŽt, mĂȘme si je le pensais, sure d'avoir perdu toutes mes chances de devenir AVS. Mais en fait, en face de moi, se trouvait 2 enseignants rĂ©fĂ©rents et une maman, prĂ©sidente d'une association de parents d'enfants handicapĂ©s. Elle a sourit, un des enseignants a rĂ©pliquĂ© qu'il aurait plutĂŽt parlĂ© d'une jambe Ă  ce stade et tout le monde a rit. La suite de l'entretien m'a rĂ©confortĂ©e et en sortant, je savais que j'aurai le poste. Parfois, les gaffes, ça aide ! DeuxiĂšme coup de bol. je n'avais pas le droit aux CAE, parce que je n'avais pas deux ans de chĂŽmage. Mais l'inspection acadĂ©mique a insistĂ© et la dame du pĂŽle emploi m'a fait passer dans une petite faille. On peut avoir ce type de contrat sous certaines conditions 2 ans de chĂŽmage par exemple et l'une d'elle est la difficultĂ© Ă  trouver un emploi dans son domaine professionnel. Il se trouve qu'Ă  cette Ă©poque, il y avait peu d'offre d'emploi dans la petite enfance, dans ma ville. Enfin bref. Tout ça pour rĂ©pondre Ă  ceux qui me demandent "Mais tu es sure que tu ne peux plus du tout ĂȘtre AVS ?" Bah non, je ne peux plus, Ă  moins de rester deux ans au chĂŽmage et de refaire une demande pour un contrat CAE, et je n'ai pas l'intention de le faire. Non, je ne peux pas avoir un contrat d'assistant d'Ă©ducation. Il faut bac +2 pour ĂȘtre embauchĂ© en AED aux fonctions "appuis aux enseignants pour le soutien et l'accompagnement pĂ©dagogique". Oui, on sait tous que ça veut dire AVS, mais lĂ  ça fait plus classe ! Et puis, j'ai un projet, l'air de rien. Mais si l'Ă©tat avait votĂ© le projet de loi promis. Si les AVS avaient obtenu un vrai statut, que c'Ă©tait devenu un vrai mĂ©tier pour la sociĂ©tĂ©, parce que pour moi c'est dĂ©jĂ  un vrai mĂ©tier, j'aurai sĂ»rement continuĂ© dans cette voie. Mais si une personne hĂ©sitante passe par lĂ .... Si le chouette mĂ©tier d'AVS la tente... J'ai quand mĂȘme deux/trois choses Ă  prĂ©ciser. AVS, c'est considĂ©rĂ© comme un poste, un job prĂ©caire. Mais on ne choisit pas ce job comme on postule Ă  carrouf ou chez Mc Do. AVS, c'est passer ses journĂ©es avec des nains qui rament et qui ont besoin de soutien. Il s'agit de petits humains, pas bien Ă©quipĂ© en confiance, en autonomie ou en concentration. Ces nains ont souvent dĂ©jĂ  eu des AVS, et selon les personnes, ça s'est plus ou moins bien passĂ©. Alors, quand on envoie sa candidature Ă  l'inspection acadĂ©mique, il faut se poser quelques questions. - Est-ce que j'ai assez de patience ? - Est-ce que je me sens capable d'affronter le handicap ? Et je dis ça, parce qu'une copine AVS m'a dit un jour, qu'elle avait eu peur qu'on lui confie un enfant autiste. C'est un handicap qui l'angoisse Enfin, ce genre de questions qu'on vous posera lors de l'entretien. Mais c'est un chouette boulot, valorisant et riche. On y apprend autant sur les autres que sur soi. Et croyez-moi, quand vous tombez sur ElĂšve2 et qu'il a dĂ©cidĂ© de vous tester, vous avez plutĂŽt intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre sur de vous et Ă  savoir pourquoi vous ĂȘtes lĂ . L'annĂ©e va bientĂŽt commencer et il n'y a pas assez d'AVS alors j'espĂšre que quelques Ă©tudiants voudront bien aller faire un tour du cotĂ© de l'IA... Dansquels cas peut-on refuser / faire appel d'un redoublement ? En primaire comme en secondaire, les parents ont leur mot Ă  dire. Etudiez de prĂšs les critĂšres retenus par les enseignants pour Je vais faire une ENORME confession
 Quand j’étais enfants vers l’ñge de 9 ou 10 ans, j’avais trĂšs peur des enfants handicapĂ©s, en particulier les enfants trisomiques. Pourquoi? On m’avait expliquĂ© qu’il ne fallait se moquer
 Moi la fille au bec-de-liĂšvre, comme si j’allais me moquer du physique de qui que ce soit. Moi et ma souffrance on n’allait pas en crĂ©er. On ne m’a rien expliquĂ© d’autre. Non, ce qui me faisait peur c’est que j’étais persuadĂ©e qu’ils avaient une sorte de dĂ©tecteur d’ñme pure, que l’on ne pouvait pas leur mentir, qu’ils savaient si on Ă©tait sincĂšre, qu’ils savaient bien plus de choses que nous n’en saurions jamais et par-dessus tout j’avais peur qu’ils ne m’aiment pas
 Ce qui aurait voulu dire que je n’étais pas quelqu’un de bien. C’est Ă©trange, n’est-ce pas? Vous me trouver stupide? Vous trouvez ça dingue que j’ose raconter un truc pareil? Et si on acceptait TOUS de lever le voile de notre ignorance? Si on acceptait de dire ce qui nous inquiĂšte? Pour parler Ă  cƓur, et avancer bon sang!!! Dans ce domaine qui deviens une HONTE du comportement humain!!! On parle juste de diffĂ©rences, et donc de valeur ajoutĂ©s. Ils sont aussi les adultes de demain ! J’ai recueilli plusieurs tĂ©moignages, celui d’une AVS et de son vĂ©cue, celui d’une maman et de son combat depuis un an, celui d’une maman qui a choisi de devenir AVS et de l’accueil qui lui ai fait et celui d’une enseignante. Quatres chemins qui se croisent, un carrefour des besoins,et des attentes qui sont souvent les mĂȘmes
 Mais aucune communication
 De l’attente, beaucoup d’attente mĂȘme. Prenons le cas d’une maman, aprĂšs avoir fait les dĂ©marches Ă  la MDPH, a obtenue 15h d’accompagnement pour son enfant par un AVSi. Son enfant n’est scolarisĂ© que le matin pour mĂ©nager sa fatigue. Ses besoins Installation DĂ©placement Habillage Apprentissages Dans leur cas, l’institutrice de l’enfant avait voulu permette que le dialogue s’installe au plus vite entre les parents et l’Auxiliaire de vie scolaire. L’institutrice qu’il avait eue l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente sans AVS souhaitait fonctionner de maniĂšre trĂšs ouverte en nous laissant discuter et voire le maximum de choses directement avec l’AVS. J’ai pu la rencontrer le jour de la prĂ©rentrĂ©e sachant que ce n’est pas toujours possible, il faut qu’elle soit avisĂ©e de son poste avant la rentrĂ©e, j’ai Ă©tĂ© appelĂ©e le jour mĂȘme et me suis rendue Ă  l’école pour lui expliquer la maladie de mon fils en prĂ©sence de l’instit je suis en congĂ© parental pour mon dernier enfant, aprĂšs j’aurais travaillĂ© ça aurait Ă©tĂ© la mĂȘme soit je posais deux jours de prĂ©rentrĂ©e au cas oĂč soit je ne rencontrais pas l’AVS avant la rentrĂ©e. J’ai pu aller rechercher mon fils aprĂšs sa sieste pour lui prĂ©senter l’AVS le mĂȘme jour. Il faut manifestement ĂȘtre trĂšs disponible tout de mĂȘme, il n’y a rien de mis en place pour ce moment particulier?Une sorte d’adaptation? AprĂšs au fil du temps les rapports avec l’AVS se sont dĂ©gradĂ©s, j’ai l’impression que comme on a relevĂ© certaines pratiques qui n’étaient pas OK par rapport Ă  ce qui avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© en rĂ©union elle avait dĂ©cidĂ© que mon fils devait mettre son manteau seul pour faire comme les autres or il avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© qu’il fallait l’économiser au maximum sur ce type de tĂąches pour qu’il ait le plus de disponibilitĂ© pour suivre en classe elle s’est un peu braquĂ©e. L’AVS ne s’approchait plus, elle restait loin dans la classe lorsqu’on amenait notre enfant. Qui est ce qui gĂšre ces moments dĂ©licats? Un accompagnement serait-il possible? Pouvons attendre que l’institutrice endosse ce rĂŽle, car en ouvrant la communication entre les parents et l’AVS et ne plus participer aux discutions on risque un trop gros manque d’équilibre. Dans ce cas la maman a su ĂȘtre comprĂ©hensive, et a rĂ©flĂ©chis au pourquoi en faisant un triste constat Le travail d’AVS est clairement trĂšs mal payĂ©, les personnes en contrat aidĂ© ont du mal Ă  s’impliquer dans la fonction puisque le contrat n’est censĂ© qu’ĂȘtre transitoire, l’éducation nationale ne remplissait pas les obligations de formation qu’elle avait Ă  l’égard de ces personnes. L’ensemble ne crĂ©e pas des conditions favorables. Le choix des personnes recrutĂ©es est pourtant crucial pour un telle demande! C’est dĂ©licat et on laisse les gens se dĂ©brouillĂ©s en se gaussant d’avoir mis des choses en place. Mais il n’a pas de choix
 Le souci de ce systĂšme celui du handicap et de la scolarisation en milieu ordinaire c’est que les manquements liĂ©s Ă  la formation donc Ă  la compĂ©tence des AVS et ceux liĂ©s Ă  la gestion des AVS manque de temps d’AVS par rapport aux besoins de l’enfant conduisent Ă  ce que les PPS dont la mise en Ɠuvre est seule Ă  mĂȘme de permettre la rĂ©ussite des enfants en situation de handicap ne sont pas toujours correctement appliquĂ©s. Passons au constat et au vĂ©cu d’une AVS, manifestement il y a diffĂ©rente façon d’atteindre ce poste. Donc le CUI Le contrat unique d’insertion CUI associe formation et aide financiĂšre pour faciliter l’embauche de personnes dont les candidatures pour occuper un emploi sont habituellement rejetĂ©es. Le CUI est rĂ©servĂ© aux personnes reconnues par les institutions comme spĂ©cialement dĂ©savantagĂ©es dans la compĂ©tition pour l’accĂšs Ă  l’emploi. Ou le passage classique » faire acte de candidature auprĂšs de votre acadĂ©mie. Dans le premier cas, je dois avouer que cela ne laisse pas rĂȘveur, mais que pouvons-nous attendre de personnes dans une telle situation qui se retrouvent avec un emploie reconductible au grand maximum trois ans? Sans formation AUCUNE pour gĂ©rer des enfants habituellement ne suivit par des spĂ©cialistes? Je commence d’ailleurs a me poser des questions sur ce terme. SPECIALISTE, mouais
 Mais ne jugeons pas trop vite
 Voici l’expĂ©rience d’une AVS J’ai un bac +4 mais j’étais au chĂŽmage depuis longtemps, et j’ai trouvĂ© cette annonce sur pĂŽle emploi, rĂ©servĂ©e aux chĂŽmeurs de longue durĂ©e. J’ai passĂ© un entretien assez prĂ©caire, et ai Ă©tĂ© acceptĂ©e! J’ai Ă©tĂ© affectĂ©e Ă  mon premier poste sans rien, aucune info, aucune formation. J’ai dĂ©barquĂ© dans l’école ne sachant mĂȘme pas de quel enfant j’allais m’occuper ni quelle classe, ni quel handicap. Niveau infos, zĂ©ro!!! Mmmm j’adore lire ça! C’est vraiment chouette, n’est-ce pas? Surtout que cette personne a Ă©tĂ© recrutĂ©e et Ă  commencer a travailler en fĂ©vrier, c’est Ă  dire qu’il n’y avait mĂȘme pas l’excuse du mois d’aout
 Oui j’adore le fameux » ah oui, mais bon
 C’est le mois d’aout, hein! » avec le » ma p’tite Dame » Grrr Et puis la proposition de » formation » la voici j’ai reçu en juin une proposition de formation pour la rentrĂ©e d’aprĂšs. La formation en question 2 ou 3 jours de confĂ©rences en amphi sur le fonctionnement de la MDPH, comment se prennent les dĂ©cisions au niveau de la reconnaissance des handicaps etc
 Bref le fonctionnement interne et administratif. Mais ce n’étaient que des confĂ©rences, pas une formation Ă  proprement parler! Aucune formation sur les handicaps que l’on peut rencontrer, aucune information sur la façon de rĂ©agir face Ă  ces handicaps etc, rien de concret. Puis l’annĂ©e a recommencĂ©, avec d’autres enfants. D’autres handicaps. Il faut se rĂ©adapter, refaire connaissance, recommencer parfois avec certains enfants. AprĂšs, j’ai pu constater dans plusieurs tĂ©moignages d’AVS un souci de reconnaissances de la part des instituteurs, peu de communication, de discussion. Les professeurs des Ă©coles et les directeurs sont dĂ©jĂ  trĂšs occupĂ©s dans leurs fonctions, certes mais souvent c’est un problĂšme de hiĂ©rarchie, comme pour les ATSEM. Personnellement j’ai remarquĂ© plus d’une fois qu’elles avaient beau faire un gros travail, il y avait peu de reconnaissance. Mais j’ai aussi vu dans certaines Ă©coles de la considĂ©ration pour ce mĂ©tiers, mais il y a toujours un mais
 Voici aussi le ressenti d’une personne qui va ĂȘtre AVS Ă  la rentrĂ©e
 Ce que je voulais juste dire, c’est que je n’ai pas encore commencĂ© mais que j’en vois dĂ©jĂ  de toutes les couleurs !! Entre l’IA qui m’a embauchĂ©, le lycĂ©e oĂč je vais travailler et le collĂšge dont je dĂ©pends, les gens se renvoie la balle pour me donner des infos. A 5 jours de la rentrĂ©e, je n’ai pas signĂ© de contrat, je n’ai pas de contact, je n’ai aucune info sur ce que je vais faire, sur mon planning, sur ce que je fais si l’élĂšve est malade, ce genre de dĂ©tails » La sensation d’ĂȘtre en trop » pour toute l’administration scolaire Et puis l’avis d’une institutrice, qui me disait y’a AVS et AVS
 Car parfois ça deviens une difficultĂ© Ă  gĂ©rer en plus, mais qu’effectivement elles n’introduisent pas l’AVS aux pauses cafĂ©s, ou Ă  leur discussions. Car il y a comme un besoin de » chacun sa place » et qu’ensuite si il y a des choses Ă  dire c’est plus compliquĂ© si la hiĂ©rarchie n’est pas marquĂ©. Ensuite il y a aussi un manque de formation pour les professeurs des Ă©coles. J’aurais aimĂ© mieux Ă©claircir les choses, mais je ne trouve que des questions, des craintes et peu de confiance. Ce que je comprends totalement, je ne suis pas AVS, je n’ai pas beaucoup de connaissance sur le handicap en gĂ©nĂ©ral, mais j’en assez de mon ignorance, et je ne veux pas que mes enfants fassent partis de ces ignares moqueurs
 Je suis toujours prĂȘte Ă  apporter des modifications, si vous avez des informations supplĂ©mentaires, je réécrirais sur le sujet suivant l’évolution des choses et si mes sources continuent de m’en dire plus! Pour rappel, ce sont que quelques tĂ©moignages, et que d’autres seraient les bienvenus!!! Vous pouvez aussi venir en parler avec moi sur mon blog MereCruelle et vous apercevoir que je ne le suis pas ; MĂšre cruelle
Etce en dépit des instructions écrites noir sur blanc sur le site « Chaque école maternelle a vocation à accueillir tous les enfants, quel que soit leur handicap. Les parents peuvent demander l'inscription dÚs l'ùge de 2 ans. Ils ne peuvent se voir opposer un refus au motif que leur enfant est en situation de handicap
La gestion des AESH est rectorale mais presque toujours le Recteur de l’acadĂ©mie dĂ©lĂšgue cette gestion aux Inspecteurs d’acadĂ©mie DASEN. C’est donc l’Inspecteur d’acadĂ©mie du dĂ©partement qui a en charge l’affectation des AESH aprĂšs que la CDAPH a notifiĂ© leur attribution auprĂšs d’un ou de plusieurs Ă©lĂšves. Et c’est donc Ă  l’Inspecteur d’AcadĂ©mie et Ă  ses services, et notamment Ă  l’IEN ASH et aux pilotes des PIAL que l’on doit s’adresser pour toute question en rapport avec l’affectation des AESH. Un coordonnateur dĂ©partemental Dans chaque dĂ©partement, l’Inspecteur d’acadĂ©mie dĂ©signe un responsable chargĂ© de coordonner le dispositif d’accompagnement des Ă©lĂšves en situation de handicap, en application de la circulaire n° 2017-084 du 3 mai 2017. Certains grands dĂ©partements peuvent avoir plusieurs coordonnateurs. Le coordonnateur dĂ©partemental est chargĂ© du suivi de la mise en Ɠuvre des PIAL au niveau dĂ©partemental et il s’assure de leur cohĂ©rence. Il est chargĂ© de l’affectation des AESH dans chaque PIAL. Le coordonnateur dĂ©partemental est placĂ© sous la responsabilitĂ© de l’IEN-ASH. On trouve gĂ©nĂ©ralement ses coordonnĂ©es sur le site de l’IEN-ASH du dĂ©partement ou on peut la demander Ă  la cellule d’écoute des familles 0 805 805 110. Les PIAL – PĂŽles Inclusifs d’Accompagnement LocalisĂ©s Les PlAL PĂŽles Inclusifs d’Accompagnement LocaloisĂ©s sont conçus comme un outil de gestion des ressources humaines, permettant de rĂ©pondre au mieux aux besoins d’accompagnement des Ă©lĂšves, tout en permettant une meilleure organisation du service des AESH. Le PIAL, un outil de gestion des ressources humaines Le PIAL est une organisation locale des interventions des AESH sur un secteur donnĂ©. Les PIAL couvrent l’ensemble du territoire depuis la rentrĂ©e 2021. L’extension des PIAL est variable. Le secteur d’un PIAL peut correspondre aux secteurs d’un ou plusieurs collĂšges. Le PIAL est placĂ© sous la responsabilitĂ© d’un pilote du PIAL l’IEN du secteur pour le premier degrĂ©, un chef d’établissement pour le second degrĂ©. Les PIAL devraient permettre de mieux rĂ©partir et coordonner les interventions des AESH en fonction des besoins et des emplois du temps des Ă©lĂšves concernĂ©s, dans la mesure oĂč ils sont confiĂ©s Ă  des acteurs du terrain. C’est dans ce but qu’ils ont Ă©tĂ© créés. Le coordonnateur du PIAL organise et coordonne le travail des AESH Le coordonnateur dĂ©partemental est suppléé, dans chaque PIAL, par un coordonnateur du PIAL dĂ©signĂ© par le pilote du PIAL, souvent un enseignant dĂ©chargĂ©, un directeur d’école ou dans le second degrĂ©, un membre de l’équipe pĂ©dagogique. Ce coordonnateur est chargĂ©, sous la responsabilitĂ© du pilote, de l’organisation et du suivi de l’accompagnement humain dans le secteur du PIAL Il coordonne et module les emplois du temps des AESH Concernant les AESH, il est l’interlocuteur privilĂ©giĂ© des directeurs d’école, des chefs d’établissement et bien sĂ»r des AESH eux-mĂȘmes. Il a notamment la charge d’assurer le suivi du dispositif. C’est dire qu’il doit rĂ©pondre aux situations difficiles qui se produisent en cas d’absence de l’AESH. Mais ses moyens sont limitĂ©s ! Le fonctionnement du PIAL Le fonctionnement de AESH mutualisĂ©s rentre tout Ă  fait dans ce cadre. Leur attribution aux Ă©lĂšves qui en sont bĂ©nĂ©ficiaires reste notifiĂ©e par la MDPH, mais c’est le pilote du PIAL qui arrĂȘte leurs emplois du temps et qui dĂ©termine la quotitĂ© horaire de leurs interventions auprĂšs des Ă©lĂšves concernĂ©s. Le fonctionnement des AESH individuels, par contre, pose des problĂšmes aux PIAL, puisque c’est la MDPH qui fixe la quotitĂ© horaire d’accompagnement individuel attribuĂ©e Ă  chaque Ă©lĂšve. C’est une contrainte dont l’Education nationale souhaite se dĂ©faire et de fait l’Education nationale fait pression sur les MDPH pour ne conserver que des AESH mutualisĂ©s. Des difficultĂ©s En cas d’absence ponctuelle d’un accompagnant, cette souplesse d’organisation du PIAL peut permettre un remplacement de l’absent par une rĂ©organisation temporaire du service. On y gagne ainsi en souplesse. Mais il faut reconnaĂźtre que cela revient Ă  dĂ©shabiller Pierre pour habiller Paul et que parfois sous prĂ©texte de souplesse, on assiste Ă  une valse des AESH. Dont les AESH se plaignent. Voir les absences des AESH. Les PIAL sont souvent vilipendĂ©s comme un outil de gestion purement comptable, dĂ©connectĂ©e et dĂ©shumanisĂ©e. Ce maillage va en effet de pair avec une mutualisation de plus en plus gĂ©nĂ©ralisĂ©e des AESH, au dĂ©triment de l’accompagnement individuel, un dispositif permettant, selon ses dĂ©tracteurs, d’afficher une augmentation du nombre d’élĂšves suivis, tout en rĂ©duisant le nombre d’heures d’aide apportĂ©e Ă  chacun. Les PIAL sont accusĂ©s de dĂ©grader les conditions de travail des AESH et de l’accompagnement des Ă©lĂšves. C’est en fait le manque d’AESH par rapport au nombre des attributions qui pose le plus de problĂšmes. Mais il faut sans doute songer Ă  complĂ©ter le dispositif des AESH non seulement en augmentant leur nombre, mais aussi en dĂ©veloppant d’autres formes d’accompagnement des Ă©lĂšves handicapĂ©s et d’autres formes d’aides aux enseignants qui les reçoivent. Voir le nombre des AESH. Des mesures complĂ©mentaires AESH rĂ©fĂ©rents et PIAL rĂ©nforcĂ©s A la mi-2020 deux innovations intĂ©ressantes sont venues complĂ©ter le dispositif. Primo, la crĂ©ation des AESH rĂ©fĂ©rents, des accompagnants dotĂ©s d’au moins trois ans d’expĂ©rience diversifiĂ©e et ayant suivi des actions de formation, chargĂ©s d’aider des collĂšgues AESH en difficultĂ©. Secundo, la possibilitĂ© de PIAL renforcĂ©s » dont l’objectif est de renforcer la coopĂ©ration entre les enseignants du milieu ordinaire qui scolarisent un Ă©lĂšve en situation de handicap, l’AESH et les personnels spĂ©cialisĂ©s du secteur mĂ©dicoĂ©ducatif, voire du secteur libĂ©ral, en permettant leur co-intervention dans l’école. Les PIAL renforcĂ©s peuvent permettre aussi d’offrir le meilleur accĂšs Ă  l’école Ă  des Ă©lĂšves qui relĂšvent d’un Ă©tablissement ou d’un service mĂ©dico-social. RĂ©fĂ©rences La circulaire n° 2017-084 du 3 mai 2017 – pilotage La circulaire 2016-117 du 8 aoĂ»t 2016 – L’aide humaine La circulaire 2019-090 du 5 juin 2019 – Cadre de gestion des personnels exerçant des missions d’accompagnement d’élĂšves en situation de handicap AESH Mise Ă  jour 16 juin 2022 RefuserAVS. Bonsoir. Je suis Ă©tudiant en prĂ©pa et mon pĂšre a demandĂ© a mon insu un AVS, comme j'avais au lycĂ©e. Sauf que ça me sert absolument a rien, je prend tout a l'ordi. Bref j'ai appris hier que j'aurais un AVS Lundi alors que j'en ai pas du tout besoin (15 h par semaine en plus, je sais pas comment je vais le placer car ça me
Aider un enfant prĂ©coce Ă  s’épanouir pendant sa scolaritĂ© Mis Ă  jour le 16 septembre 2019 Dr Jean-Paul BLANC 99% des parents ont trouvĂ© cet article utile. Contrairement aux idĂ©es reçues, la prĂ©cocitĂ© d’un enfant ne garantit pas sa rĂ©ussite scolaire. Un enfant prĂ©coce est un enfant plus rapide que les autres, qui comprend plus vite, qui raisonne de façon efficace mais qui pourrait avoir plus de difficultĂ©s pour Ă©crire, manquer de mĂ©thode, ne pas voir l’intĂ©rĂȘt de certains exercices, etc. Une fois la prĂ©cocitĂ© dĂ©pistĂ©e, il est possible de mettre en place des amĂ©nagements avec les enseignants, pour que votre enfant puisse s’épanouir et dĂ©velopper tout son potentiel. Écouter l'article 000 / 000 Votre navigateur ne supporte pas la lecture audio Comment reconnait-on la prĂ©cocitĂ© ? En grande section, un enfant prĂ©coce possĂšde des prĂ©-requis qu’on acquiert gĂ©nĂ©ralement plus tard. Le diagnostic de prĂ©cocitĂ© se pose gĂ©nĂ©ralement Ă  ce moment-lĂ . L’enfant sait lire sans qu’on lui ait appris, il va plus vite que ses camarades, rĂ©pond plus vite. Il a beaucoup d’humour. Ces comportements peuvent amener parfois les enseignants Ă  lui demander de se taire pour laisser le temps aux autres de rĂ©pondre. En attendant les autres, l’enfant prĂ©coce a rapidement tendance Ă  s’ennuyer et il peut dĂ©crocher ». Contrairement Ă  ce que l’on pourrait croire, les risques d’échec scolaires sont importants chez les enfants prĂ©coces et un tiers n’ira pas jusqu’au bac. Certains dĂ©veloppent des phobies scolaires, des troubles du comportement, des troubles de l’attention, une hyperactivitĂ©. L’effet pygmalion nĂ©gatif Pour se faire accepter des autres et ĂȘtre comme les autres », ils peuvent parfois abaisser leur niveau. C’est ce qu’on appelle l’effet pygmalion nĂ©gatif. Ils se conforment Ă  ce qu’on attend d’eux et feront, par exemple, exprĂšs de mal lire, de hacher les mots. Avec le risque qu’ils ne dĂ©veloppent pas pleinement leur potentiel. A cĂŽtĂ© de cela, les enfants prĂ©coces manquent de mĂ©thode leur pensĂ©e va vite, ils ont l’intuition de la solution plutĂŽt qu’ils ne la trouvent. De mĂȘme, quand on leur demande un effort rĂ©pĂ©titif, ils s’ennuient rapidement et ne vont, souvent, pas au bout. Eviter l’ennui aux enfants prĂ©coces Il est important que les enfants prĂ©coces soient identifiĂ©s afin d’amĂ©nager leur scolaritĂ©. Cela peut se faire de diffĂ©rentes façons, sachant qu’un des objectifs principaux reste d’éviter qu’ils s’ennuient. Ils doivent avoir du grain Ă  moudre » pour pouvoir rester avec les autres. L’enseignant peut demander des exercices supplĂ©mentaires, de prĂ©parer des exposĂ©s un enfant prĂ©coce est toujours passionnĂ© par des sujets trĂšs divers comme la prĂ©histoire, l’espace, l’astronomie, etc. Il peut ĂȘtre placĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’un copain en difficultĂ©, pour l’aider. Ceci peut ĂȘtre valorisant pour lui. Un enfant prĂ©coce a tendance Ă  se remettre beaucoup en question. C’est pourquoi toutes ces activitĂ©s supplĂ©mentaires doivent faire l’objet d’un suivi. L’enseignant doit montrer Ă  l’enfant qu’il s’intĂ©resse autant Ă  lui qu’à ses camarades. Les exercices ne sont pas donnĂ©s pour se dĂ©barrasser » de lui ; ils ont un intĂ©rĂȘt rĂ©el. Doit-on faire sauter des classes Ă  un enfant prĂ©coce ? On peut faire sauter une classe le CP ou la grande section Ă  un enfant prĂ©coce. Au-delĂ , cela peut devenir dĂ©licat. Un enfant prĂ©coce reste un enfant. Une trop grande diffĂ©rence d’ñge avec ses camarades peut entraĂźner des problĂšmes affectifs et des dĂ©calages importants en termes de centres d’intĂ©rĂȘts. Les Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s dans la prĂ©cocitĂ© sont une solution » ultime, quand il n’y en a pas d’autres. Il y en a trĂšs peu en France, ce qui entraĂźne gĂ©nĂ©ralement un Ă©loignement de la famille et une sĂ©paration d’avec les parents. La scolaritĂ© est gĂ©nĂ©ralement plus rapide. Ces enfants peuvent se retrouver, vers 14 – 15 ans dans l’enseignement supĂ©rieur sans aucun repĂšre, avec des camarades bien plus ĂągĂ©s. Le choc peut ĂȘtre violent. Comment les parents peuvent accompagner la scolaritĂ© d’un enfant prĂ©coce ? On l’a dit, les enfants prĂ©coces apprennent vite et les tĂąches rĂ©pĂ©titives ne leur plaisent pas. Les parents peuvent les aider en illustrant les tĂąches scolaires Ă  faire Ă  la maison, en enrichissant le contenu et en montrant l’intĂ©rĂȘt
 Les enfants prĂ©coces savent raisonner et parfois manipuler » leur entourage pour se coucher plus tard, par exemple. Or, ce sont des enfants. Ils ont besoin d’un cadre et du mĂȘme traitement que leurs frĂšres et sƓurs quand cela concerne l’autoritĂ© et la vie de la famille. Vis-Ă -vis de l’école, discutez avec les enseignants, expliquez les particularitĂ©s de votre enfant et trouvez ensemble des amĂ©nagements. En bref Si vous avez un doute concernant la prĂ©cocitĂ© de votre enfant ou sa prise en charge, n’hĂ©sitez pas Ă  en parler Ă  votre mĂ©decin. Il vous orientera vers des spĂ©cialistes qui, le cas Ă©chĂ©ant, lui feront procĂ©der Ă  un test de QI WIPPSI avant 6 ans et WISC IV Ă  partir de 6 ans et vous donneront tous les conseils nĂ©cessaires. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? mpedia vous a aidĂ©, aidez mpedia en faisant un don Dernier don de Louane 5 € Comme Louane, soutenez une expertise indĂ©pendante et reconnue pour continuer Ă  ĂȘtre un parent bien informĂ©. Je soutiens mpedia, je fais un don Vous pouvez aussi ĂȘtre par Ma fille de 3 ans est-elle prĂ©coce ? La rĂ©ponse de l'expert Bonjour, Vous avez raison, votre fille est plutĂŽt en avance pour son Ăąge. Je suppose que c’est votre aĂźnĂ©e. Le contact exclusif prolongĂ© avec des adul... 3 question de parents - la derniĂšre il y a 5 ans Comportement perturbateur en classe Ă  7 ans La rĂ©ponse de l'expert Bonjour, Votre fils prĂ©sente ce qu’on appelle un trouble du comportement Ă  type d’instabilitĂ© psychomotrice, apparemment liĂ©e Ă  l’école, puisque ça a ... il y a 7 ans Comment dĂ©pister la prĂ©cocitĂ© chez un enfant ? La rĂ©ponse de l'expert Bonjour, Un psychologue clinicien fera un test WISC, c’est Ă  dire dĂ©terminera le Quotient intellectuel et, en fonction de ce qui vous tracasse chez vo... 1 question de parents - la derniĂšre il y a 7 ans Comment savoir si mon fils de 6 ans est prĂ©coce ? La rĂ©ponse de l'expert Bonjour Madame, Il est Ă©vident que votre enfant a un trĂšs bon potentiel intellectuel pour avoir appris Ă  lire seul. Effectivement les enfants Ă  haut p... il y a 2 ans Vous ne trouvez pas de rĂ©ponse Ă  votre question ? Vous pouvez consulter les rĂ©ponses dĂ©jĂ  apportĂ©es par nos mĂ©decins Ă  ce sujet en tapant votre question ou mots clĂ©s dans le moteur de recherche ci-dessous Toujours pas de rĂ©ponse ? Posez votre question Ă  l'un de nos experts qui vous rĂ©pondra rapidement. Je pose ma question Bonjour, Nos pĂ©diatres sont en vacances, la rubrique est fermĂ©e pour les congĂ©s d'Ă©tĂ© ! Nous vous retrouvons Ă  partir du lundi 29 aoĂ»t Ă  09h. Pour tout ce qui concerne la santĂ© de votre enfant, nous vous conseillons de prendre RDV directement avec le mĂ©decin de votre enfant. En cas d’urgence mĂ©dicale, composez le 15. TrĂšs bon Ă©tĂ© ! L'Ă©quipe mpedia. 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CRESTFaute d'AVS, les parents d'enfants en situation de handicap se mobilisent Par Le Dauphiné Libéré - 07 nov. 2017 à 11:06 | mis à jour le 07 nov. 2017 à 13:59 -
Les parents d'un enfant handicapĂ© scolarisĂ© dans une Ă©cole maternelle Ă  Paris, en attente depuis deux ans d'un auxiliaire de vie scolaire AVS pour aider leur enfant en classe, ont dĂ©posĂ© un rĂ©fĂ©rĂ© devant le tribunal administratif de Paris. 14 octobre 2006 ‱ Par ThĂšmes Paris, 13 oct 2006 Selon le SNUipp-FSU, principal syndicat des Ă©coles primaires qui a signalĂ© cette situation dans un communiquĂ©, "une famille du XIXe arrondissement de Paris a dĂ©cidĂ© de porter cette carence de l'Etat devant le tribunal administratif. Pour son enfant, la prĂ©sence de l'Auxiliaire de Vie Scolaire est indispensable en classe". ContactĂ© par l'AFP, le pĂšre de cet enfant autiste ĂągĂ© de 5 ans, Roch Sonnet a expliquĂ© qu'il a cessĂ© de renouveler depuis deux ans les demandes d'un AVS pour son fils. "J'avais obtenu l'an dernier l'affectation Ă  mi-temps d'un AVS, je n'ai rien vu venir. J'ai Ă©crit Ă  l'inspecteur d'acadĂ©mie, au mĂ©diateur de la RĂ©publique, au secrĂ©taire d'Etat chargĂ© de l'EgalitĂ© des chances, je n'ai rien obtenu du tout !", a dĂ©plorĂ© le pĂšre de cet enfant scolarisĂ© Ă  l'Ă©cole de la rue de la PrĂ©voyance XIXe. "Nous avons donc dĂ©posĂ© un rĂ©fĂ©rĂ© libertĂ© mercredi au tribunal administratif pour non application de la dĂ©cision de nous accorder un AVS", a prĂ©cisĂ© M. Sonnet. Aucun nouvel AVS n'a Ă©tĂ© affectĂ© pour son fils depuis la rentrĂ©e. "Plus le temps passe, plus son handicap avance faute d'une vraie prise en charge Ă  l'Ă©cole. Et aprĂšs, les autoritĂ©s nous suggĂšrent de mettre notre enfant dans des centres spĂ©cialisĂ©s, alors qu'il ne souffre pas d'un handicap lourd", a-t-il ajoutĂ©. Selon Edouard Rosselet, l'inspecteur d'acadĂ©mie chargĂ© du premier degrĂ© Ă  Paris, "deux AVS ont Ă©tĂ© implantĂ©s dans cette Ă©cole mais ces deux emplois ne sont pas occupĂ©s car ces deux personnes ont dĂ©missionnĂ©, c'est une situation anormale mais pas un dĂ©faut de prĂ©voyance". M. Rosselet a prĂ©cisĂ© Ă  l'AFP qu'il allait "tout de suite envoyer une personne en remplacement". Selon AgnĂšs Duguet, responsable du dossier adaptation et scolarisation des Ă©lĂšves handicapĂ©s au Snuipp-FSU de Paris, "100 Ă  150 Ă©lĂšves handicapĂ©s se retrouvent dans ce cas dans la capitale et sont contraints de rester Ă  la maison". phi/lum/ds Partager sur Tous droits de reproduction et de reprĂ©sentation rĂ©servĂ©s.© 2022 Agence les informations reproduites sur cette page sont protĂ©gĂ©es par des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle dĂ©tenus par l'AFP. Par consĂ©quent, aucune de ces informations ne peut ĂȘtre reproduite, modifiĂ©e, rediffusĂ©e, traduite, exploitĂ©e commercialement ou rĂ©utilisĂ©e de quelque maniĂšre que ce soit sans l'accord prĂ©alable Ă©crit de l'AFP. L'AFP ne pourra ĂȘtre tenue pour responsable des dĂ©lais, erreurs, omissions qui ne peuvent ĂȘtre exclus, ni des consĂ©quences des actions ou transactions effectuĂ©es sur la base de ces informations ». ThĂšmes
Lesparents ne peuvent pas payer davantage (maman qui a arrĂȘtĂ© de travailler pour s'occuper de son fils et papa qui est actuellement en congĂ© maladie en attente d'une opĂ©ration). L'Ă©lĂšve va ĂȘtre suivi par une association qui va centraliser tous les bilans et reprendre les choses en main (la maman m'a dit qu'elle avait rendez-vous la semaine prochaine).

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 qui doivent absolument ĂȘtre mises en Ɠuvre si l’on veut que l’enfant avance. Alors bien sĂ»r, je comprends la dĂ©marche d’évitement stratĂ©gique du mot handicap pour accĂ©der Ă  l’aide humaine et faire en sorte que mĂȘme Ă©lĂšve dont la famille est rĂ©ticente puisse disposer d’une aide humaine, mais je suis farouchement contre. Tout comme on dit, pour convaincre certains parents d’accepter l’orientation en SEGPA Mais il pourra revenir dans l’enseignement gĂ©nĂ©ral aprĂšs une 6e SEGPA » alors que l’expĂ©rience nous montre que c’est une petite minoritĂ© d’élĂšves, je crois donc qu’il ne faut pas tordre la rĂ©alitĂ©. Ok, la rĂ©alitĂ© est complexe et elle complique la dĂ©marche mais prendre le temps d’expliquer cette rĂ©alitĂ© aux familles est une part trĂšs importante du projet d’aide. Il faut donc prendre le temps d’accompagner les familles. On n’envisage pas une aide humaine comme on achĂšte un outil ! D’ailleurs, et j’en profite pour le poser lĂ  replacer l’aide humaine dans son cadre de rĂ©fĂ©rence c’est aussi mieux reconnaĂźtre la professionnalitĂ© des personnes qui en sont chargĂ©es et pour qui j’ai beaucoup de respect. Accompagner les familles La rĂ©alitĂ© peut donc s’expliquer, mĂȘme si c’est parfois compliquĂ©, mĂȘme si parfois on pense qu’il ne faut pas trop s’immiscer dans la vie de la famille, mĂȘme si certaines familles ont beaucoup de mal Ă  entendre/envisager le handicap de leur enfant. Bon, il faut quand mĂȘme se dire qu’en entendant le mot handicap, la plupart des parents font une croix sur la vie idĂ©ale qu’ils avaient imaginĂ©e pour leur enfant. Le mot handicap, Ă  la premiĂšre Ă©coute, barre complĂštement l’avenir, interdit toute rĂ©ussite. Cela peut ĂȘtre trĂšs violent. Dans ces moments, la famille a besoin d’ĂȘtre accompagnĂ©e pour accepter la situation, aller de l’avant de maniĂšre constructive et ne pas abandonner l’ambition de rĂ©ussite pour leur enfant. L’idĂ©e c’est de ne pas laisser la famille subir la situation seule et d’éclairer la mĂȘme rĂ©alitĂ© avec une lumiĂšre plus positive, rĂ©ussir Ă  laisser la vie idĂ©ale mais imaginaire de cĂŽtĂ© sans tomber non plus dans le catastrophisme, bref construire avec la famille un projet de rĂ©ussite scolaire plein d’ambitions ! Quelques Ă©lĂ©ments pour essayer d’éclairer un peu la situation Le handicap et le droit Ă  la compensation Être reconnu en situation de handicap, ce n’est pas forcĂ©ment grave ou dĂ©valorisant. C’est un fait. On ne dispose pas tout Ă  fait des mĂȘmes chances que les autres, et comme c’est injuste, l’État propose une compensation. La loi n°2005-102 pour l’égalitĂ© des droits et des chances, la participation et la citoyennetĂ© des personnes handicapĂ©es a dĂ©fini la notion de handicap Constitue un handicap, au sens de la prĂ©sente loi, toute limitation d’activitĂ© ou restriction de participation Ă  la vie en sociĂ©tĂ© subie dans son environnement par une personne en raison d’une altĂ©ration substantielle, durable ou dĂ©finitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santĂ© invalidant. » Et elle crĂ©e un droit Ă  la compensation la personne handicapĂ©e a droit Ă  la compensation des consĂ©quences de son handicap quels que soient l’origine et la nature de sa dĂ©ficience, son Ăąge ou son mode de vie ». Ce droit Ă  la compensation est individuel. Il doit prendre en compte le projet de vie de la personne en situation de handicap. En consĂ©quence, la Prestation de Compensation du Handicap, créée par la loi pour permettre ce droit Ă  la compensation, peut ĂȘtre versĂ©e en espĂšces pour le paiement des aides humaines par exemple ou en nature pour le financement d’aides techniques, l’amĂ©nagement du logement
 Comment ça se passe vraiment Ă  la MDPH ? – version courte et ultra simplifiĂ©e – la MDPH reçoit les dossiers Ă  l’initiative des familles dont fait partie le GEVA-Sco, soigneusement rempli en Ă©quipe Ă©ducative 😉 Le dossier est Ă©tudiĂ© en EPE Équipe Pluridisciplinaire d’Évaluation avant que la CDAPH Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes HandicapĂ©es ne valide la reconnaissance de la situation de handicap, les compensations et formalise le PPS Projet PersonnalisĂ© de Scolarisation, volet scolaire du plan de compensation. Attention, le recrutement des personnes en charge de l’aide humaine AVS/AESH n’est pas du fait de la MDPH. Cette derniĂšre notifie, mais c’est la DSDEN Direction des Services DĂ©partementaux de l’Éducation Nationale qui recrute et qui paie ! C’est donc l’Éducation nationale qui est responsable du manque d’AVS/AESH dans les Ă©coles pour les Ă©lĂšves qui ont reçus une notification MDPH bouuuuh ! Inutile d’enchainer les coups de tĂ©lĂ©phone Ă  la MDPH pour demander quand la personne en charge de l’aide humaine prendra ses fonctions auprĂšs d’un Ă©lĂšve notifiĂ©, tournez-vous plutĂŽt vers votre du PIAL pĂŽle inclusif d’accompagnement localisĂ© duquel dĂ©pend l’école ou vers l’ AVS/AESH » dĂ©partemental. Quelques conseils si vous vous lancez, avec une famille, dans l’aventure du dossier de demande de reconnaissance de handicap → Bien remplir le GEVA-Sco. C’est un document super important, il doit ĂȘtre prĂ©cis et conforme Ă  la rĂ©alitĂ©. Ne minimisez pas les difficultĂ©s, ce n’est pas un document qui sert Ă  encourager l’enfant mais bien Ă  dĂ©crire sa situation. Du coup, n’en rajoutez pas non plus, le document vient complĂ©ter les bilans des diffĂ©rents professionnels pour former un tout cohĂ©rent attention en particulier au sens de la cotation D dans la partie observation des activitĂ©s de l’élĂšve ». La situation n’a pas besoin d’ĂȘtre caricaturĂ©e, les personnes de l’EPE sont sur le terrain, connaissent les enfants et les enseignants. La caricature desservirait le dossier. → Aider et adapter en amont. La volontĂ© qu’un handicap soit reconnu et compensĂ© par une aide humaine doit venir en complĂ©ment des aides de l’école. Je pense qu’on doit vraiment avoir tout essayĂ© en amont pour adapter la classe/l’école aux besoins de l’enfant. On doit lui avoir fait sa place. → Ne pas faire le choix Ă  la place de la famille ou de la MDPH. Si la famille pense Ă  une aide humaine et vous non ou l’inverse, notez les deux avis, c’est la MDPH qui tranchera grĂące aux regards croisĂ©s des professionnels consultĂ©s. Ne pas confondre non plus les besoins de l’élĂšve avec ceux de la classe/de l’ L’aide humaine ne vient pas soulager la classe mais aider l’élĂšve en situation de handicap Ă  progresser. → Se renseigner avant de demander des moyens. L’aide humaine peut-ĂȘtre individuelle ou mutualisĂ©e. Elle est individuelle si l’enfant a besoin Ă  la fois d’une attention soutenue ET continue intensitĂ© constante + impossibilitĂ© de prĂ©voir/programmer les besoins + risque de danger sans aide = impossibilitĂ© d’aider plusieurs enfants Ă  la fois pour l’aidant. Ce sont donc des situations exceptionnelles ! Sinon, l’aide humaine sera mutualisĂ©e, c’est Ă  dire organisĂ©e/rĂ©partie entre plusieurs enfants dans la classe et dans l’école. Mais l’aide humaine n’est pas la seule rĂ©ponse pour accompagner Ă©lĂšve dans sa classe. L’obtention d’un matĂ©riel pĂ©dagogique adaptĂ© peut ĂȘtre vraiment positif pour la progression de l’élĂšve et favoriser, en plus, son autonomie. Donc, avant de demander une aide humaine, il vaut mieux savoir ce qu’elle est et surtout ce qu’elle n’est pas ! Quelques fausses idĂ©es sur l’aide humaine L’aide humaine est souvent envisagĂ©e pour palier Ă  toutes les difficultĂ©s des enfants. Si elle peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique dans certains cas, il faut aussi savoir ce qu’elle n’est pas. 1. AVS/AESH en classe c’est plus d’aide pour l’élĂšve en difficultĂ© trĂšs souvent FAUX . La plupart du temps, l’élĂšve bĂ©nĂ©ficiant d’une aide humaine est moins aidĂ© par son enseignant qu’auparavant. On voit mĂȘme parfois un recul des adaptations ou de la diffĂ©renciation alors que la personne en charge de l’aide humaine peut tout Ă  fait faciliter et amĂ©liorer la mise en Ɠuvre de l’aide de l’enseignant. → quelques pistes concrĂštes dans 5 idĂ©es pour bien travailler avec AVS/AESH 2. L’aide humaine permet de mieux aider l’élĂšve FAUX si l’AVS/AESH est comme ou comme LA solution aux difficultĂ©s mais absolument VRAI si l’accompagnement est rĂ©flĂ©chi, construit, Ă©valuĂ© et rĂ©gulĂ©. → quelques pistes concrĂštes dans 5 idĂ©es pour bien travailler avec AVS/AESH 3. L’aide humaine contribue Ă  dĂ©velopper l’autonomie trĂšs souvent FAUX . C’est malheureusement un effet pervers de l’accompagnement en classe. L’élĂšve prend parfois l’habitude d’avoir un appui et perd en autonomie. Mais ce n’est pas une fatalitĂ© ! Cela peut devenir VRAI si les interventions de la personne en charge de l’aide humaine sont cadrĂ©es en amont, notamment par l’enseignant de la classe. → quelques pistes concrĂštes dans 5 idĂ©es pour bien travailler avec AVS/AESH 4. L’aide humaine soulage la classe et l’enseignant VRAI mais ce n’est pas son rĂŽle ! L’aide humaine doit faire progresser l’élĂšve accompagnĂ©, c’est une compensation Ă  sa situation de handicap, point final. Pour soulager la classe et l’enseignant, il faudra plutĂŽt se tourner vers l’équipe d’école/de circonscription, le RASED ou encore le pĂŽle ressource. 5. Je ne suis pas pour l’aider, il lui faut AVS FAUX D’abord, mĂȘme si le chantier de la formation des aidants est lancĂ©e, la personne en charge de l’aide humaine reste bien moins formĂ©e qu’un enseignant du point de vue de la didactique. En plus, le travail de la personne en charge de l’aide humaine n’est pas d’intervenir directement avec l’élĂšve pour remĂ©dier Ă  ses difficultĂ©s mais d’accompagner la scolarisation/progression de l’élĂšve. Cette progression est guidĂ©e/dĂ©finie par l’enseignant qui est le responsable pĂ©dagogique de l’AVS/AESH. MĂȘme si c’est compliquĂ© parce que chaque cas est diffĂ©rent et qu’il n’existe pas de rĂ©ponse merveilleuse/universelle aux difficultĂ©s, que cela nous dĂ©sĂ©quilibre, interroge notre pratique, c’est vĂ©ritablement le rĂŽle/travail de l’enseignant de la classe de chercher une rĂ©ponse adaptĂ©e aux besoins de l’élĂšve. Il faut au moins essayer avant de baisser les bras. Attention, ce n’est pas parce que c’est de sa responsabilitĂ© que l’enseignant de la classe doit ĂȘtre seul. L’accompagnement des Ă©lĂšves en difficultĂ© est l’affaire de tous au sein de l’école, pas seulement de l’enseignant de la classe. Je le vois au quotidien dans les classes, Ă  force d’essais, de bricolages, de tĂątonnements et avec l’aide et l’engagement de tous, certaines Ă©quipes Ă©paulĂ©es par les enseignants spĂ©cialisĂ©s qui interviennent Ă  l’école et/ou de l’équipe de circonscription font des merveilles. 6. 
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Lesvaccinations sont des interventions mĂ©dicales et la loi fĂ©dĂ©rale n ° 323 prĂ©voit la possibilitĂ© de refuser de telles interventions. La loi n ° 157 sur l'immunoprophylaxie des maladies infectieuses stipule que la vaccination prophylactique des enfants mineurs ne peut ĂȘtre pratiquĂ©e qu'avec le consentement de leurs parents.
Plus que 68 signatures pour que cette pĂ©tition soit diffusĂ©e dans la newsletter MesOpinions ! MignĂ© Auxances, le 19 dĂ©cembre 2011 Monsieur le PrĂ©fet, Quatre mois aprĂšs la rentrĂ©e, des Ă©lĂšves reconnus handicapĂ©s par la MDPH, scolarisĂ©s en classe ordinaire, sont toujours dans l'attente de la prĂ©sence Ă  leur cĂŽtĂ© de l'Auxiliaire de Vie Scolaire comme stipulĂ© dans leur Projet PersonnalisĂ© de Scolarisation notifiĂ© par la MDPH. Les consignes du Ministre de l'Education Nationale, rappelĂ©es dans la circulaire du mois de juillet 2011, Ă©taient claires et sans ambiguĂŻtĂ© tous les besoins en AVS devaient ĂȘtre pourvus Ă  la rentrĂ©e 2011. Dans l'AcadĂ©mie de Poitiers, plusieurs enfants handicapĂ©s, ayant une notification de la MDPH pour un accompagnement par une AVS, se sont vu refuser l'affectation de cette AVS par l'Inspection AcadĂ©mique. Ces enfants ne peuvent pas suivre correctement en classe sans le soutien d'une auxiliaire auprĂšs d'eux. Bien sur, cela n'est pas sans consĂ©quences, les efforts que ces enfants fournissent au quotidien sont trop importants, s'en suit une fatigue croissante, voire une dĂ©gradation de leur Ă©tat de santĂ©. Auparavant aidĂ©s efficacement par l'AVS, ils ne comprennent pas pourquoi cet accompagnement est interrompu. De cette situation dĂ©stabilisante, ces enfants peuvent apprendre en fait Ă  se forger des reprĂ©sentations peu rassurantes du cadre institutionnel et de ses reprĂ©sentants. Ils sont aussi amenĂ©s Ă  douter de la volontĂ© rĂ©elle des Institutions Ă  les intĂ©grer en classe normale, constatant qu'on ne leur accorde pas les amĂ©nagements dont ils ont besoin compte tenu de leur handicap. Leur Projet PersonnalisĂ© de Scolarisation est de fait non appliquĂ© et leur parcours scolaire en pĂ©ril. Sur le plan psychologique certains se retrouvent en souffrance et font face Ă  une dĂ©motivation importante accompagnĂ© d'un fort sentiment d'injustice. Dans l’immĂ©diat, pour sortir de cette situation actuelle intenable pour ces enfants, considĂ©rant ‱ l'article L. 112-1 du code de l'Ă©ducation ... le service public de l'Ă©ducation assure une formation scolaire ... aux enfants ... prĂ©sentant un handicap ou un trouble de la santĂ© invalidant. Dans ses domaines de compĂ©tence, l'Etat met en place les moyens financiers et humains nĂ©cessaires Ă  la scolarisation en milieu ordinaire des enfants ..." ‱ Les dĂ©clarations de M. Sarkozy, PrĂ©sident de la RĂ©publique, qui assurait en juin 2011 lors de son allocution je demande Ă  Luc CHATEL de prendre toutes les dispositions nĂ©cessaires pour dĂ©ployer rapidement ce nouveau mode d'accompagnement dans le souci de la qualitĂ©, de la stabilitĂ©, et de la visibilitĂ© pour les parents. C'est une prioritĂ© majeure de la rentrĂ©e de septembre 2011
 », Chaque personne handicapĂ©e doit pouvoir avoir un projet et se rĂ©aliser au travers de ce projet. C'est la rencontre d'une volontĂ© individuelle et de la volontĂ© collective de la Nation et cela est notre devoir de donner Ă  chacun les moyens de ce projet. », source nous vous demandons que soient prises des mesures rapides et concrĂštes au niveau du Rectorat pour permettre la rĂ©munĂ©ration de ces contrats d’Auxiliaires de Vie Scolaire afin que les responsables de la communautĂ© Ă©ducative de l’AcadĂ©mie de Poitiers puissent procĂ©der au recrutement de ce personnel accompagnant. Nous, parents, enseignants, AVS-EVS, personnels de l'Ă©ducation nationale, professionnels de l'enfance, professionnels du milieu mĂ©dical, citoyens, refusons cette injustice et soutenons la pĂ©tition initiĂ©e par le Collectif HandICapEcole, pour Impassepour la famille de Yony. Cet Ă©lĂšve dys doit faire sa rentrĂ©e en CM1 mais la MDPH 62 lui refuse une AVS alors que l'Ă©cole et 2 mĂ©decins attestent de ses troubles. Ce sont donc 5 parents qui se relayeront sur les bancs de l'Ă©cole. 29 aoĂ»t 2017 ‱
Nous publions, avec son autorisation, cette lettre ouverte de Karine Maigret, AVS, que nous avons rencontrĂ© le 16 juin dernier lors de la journĂ©e Tous Pas Pareils Tous Egaux. J’ai exercĂ© la fonction d’Auxiliaire de Vie Scolaire AVS pendant deux ans 2016-2018 dans le cadre d’un contrat unique d’insertion CUI dans des conditions qui me paraissent indignes tant pour les AVS que pour les enfants en situation de handicap dont nous avons la charge. C’est pourquoi je souhaiterais attirer votre attention sur quelques points concernant notre profession. L’inclusion des enfants en situation de handicap dans les Ă©tablissements scolaires traditionnels nĂ©cessite un accompagnement par une/un AVS. En effet, les Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s de type IME institut mĂ©dico-Ă©ducatif ou ITEP institut thĂ©rapeutique Ă©ducatif et pĂ©dagogique sont saturĂ©s, et les demandes de placement en milieu scolaire ordinaire affluent. Il y a donc un besoin crucial d’AVS. VoilĂ  plus de 10 ans que la fonction » d’AVS a Ă©tĂ© créée. Or, nous ne bĂ©nĂ©ficions toujours pas d’un vĂ©ritable statut qui nous assure un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de faire de cette Ă©bauche de mĂ©tier, un vrai mĂ©tier digne de ce nom. Assurer la fonction d’AVS pendant deux ans, soit la durĂ©e d’un contrat CUI, est une excellente maniĂšre de s’insĂ©rer ou de se rĂ©insĂ©rer dans le monde du travail. Ce genre d’expĂ©rience est un tremplin pour s’engager ensuite dans une voie professionnelle plus sĂ©rieuse qui offre de vrais dĂ©bouchĂ©s dans le monde du travail. En revanche, s’éterniser dans une voie aussi prĂ©caire c’est valider tout un ensemble d’injustices sociales, tels un salaire de misĂšre 687 euros net par mois et un contrat court qui n’assure pas la sĂ©curitĂ© de l’emploi. Sans compter le manque de la reconnaissance Ă  l’égard de cette profession, et le manque de respect de l’enfant en situation de handicap dont on nĂ©glige quelque peu les intĂ©rĂȘts et les besoins. En effet, je connais une AVS qui en l’espace de deux mois a changĂ© trois fois d’école ! Comment peut-on parler de suivi pĂ©dagogique dans de telles conditions ? Sans compter que l’on nĂ©glige les liens affectifs qui se sont tissĂ©s entre l’enfant et son AVS. Or, certains enfants autistes par exemple sont extrĂȘmement sensibles au changement et cela perturbe considĂ©rablement leur Ă©volution. Quel est ce systĂšme qui ne se soucie pas du travail fait en amont par l’enseignant et l’AVS tant sur le plan humain que sur le plan de la mise en place d’outils permettant Ă  l’enfant de progresser et d’évoluer dans son parcours ? Je n’appelle pas cela prendre en compte les intĂ©rĂȘts de l’enfant. Les enfants en situation de handicap ont droit Ă  une Ă©ducation digne de ce nom autant que les enfants dits normaux ». Serait-ce une forme de discrimination
. ? Je ne suis pas loin de le penser. Actuellement, la fonction d’AVS est une Ă©bauche de mĂ©tier, pas un mĂ©tier en soi. Il revient donc au gouvernement de professionnaliser la profession ou plutĂŽt de crĂ©er le mĂ©tier tout court. A l’heure actuelle, n’importe qui peut prĂ©tendre exercer la fonction d’AVS. Il suffit pour cela d’ĂȘtre inscrit au pĂŽle emploi, d’envoyer une lettre de motivation mĂȘme truffĂ©e de fautes d’orthographe ainsi qu’un au MinistĂšre de l’Education nationale ou Ă  l’Inspection de l’Education nationale de votre commune, d’ĂȘtre convoquĂ© afin de passer un entretien et le tour est jouĂ© ! Aucun diplĂŽme particulier n’est requis. La fonction est ouverte au tout venant ! Or, on ne s’engage pas dans le monde de l’enfance la fleur au fusil. C’est un monde particulier oĂč chacun doit trouver sa place et son rĂŽle Ă  jouer. D’autant que nous sommes confrontĂ©s Ă  des enfants souffrant de pathologies lourdes. De plus, il n’existe pas Ă  ma connaissance de mĂ©tiers oĂč l’employĂ© n’a pas suivi de formation au prĂ©alable avant d’entrer en fonction. L’évolution de ce mĂ©tier » implique une solide formation qualifiante qui se solderait par un examen et l’obtention d’un diplĂŽme reconnu par l’état. Le professeur serait alors rassurĂ© d’avoir Ă  faire Ă  un/une AVS formĂ©e qui connait sa mission, les parents seraient Ă©galement tranquillisĂ©s de confier ce qu’ils ont de plus cher au monde Ă  un/une AVS qualifiĂ©e. Parfois, les professeurs sont confrontĂ©s Ă  des situations fort embarrassantes oĂč l’AVS est totalement dĂ©munie face Ă  la mission qu’on lui a confiĂ©e et le professeur est contraint de gĂ©rer sa classe, l’enfant en situation de handicap, ainsi qu’un/une AVS dĂ©sespĂ©rĂ©e. En tant qu’AVS on se trouve confrontĂ© Ă  des enfants qui souffrent de tous types de pathologies plus ou moins lourdes telles que la trisomie, l’autisme, et les troubles du comportement, ce qui ne laisse guĂšre le choix Ă  l’improvisation. Or, c’est pourtant Ă  cela que nous en sommes rĂ©duits, puisque ni le professeur ni l’AVS ne sont formĂ©s pour gĂ©rer une telle situation, ce qui est une aberration en soi. La plupart des AVS reçoivent une formation quelques mois avant la fin de leur contrat, ce qui est sans intĂ©rĂȘt. Parmi les AVS, on trouve des personnes qui ont le BAC+5, d’autres qui n’ont aucun diplĂŽme et d’autres encore qui maĂźtrisent un français plus qu’improbable. Il ne peut exister un tel Ă©cart sur le plan culturel entre les employĂ©s au sein d’une mĂȘme profession. On a vraiment le sentiment qu’il s’agit d’une profession fourre-tout » qui concentre toutes sortes de profils. D’autre part, la reconnaissance de notre fonction passe par l’obtention d’une formation diplĂŽmante reconnue par l’état. Nous serions Ă©galement mieux considĂ©rĂ©s par l’équipe pĂ©dagogique avec laquelle nous travaillons. Je connais une AVS qui s’est vue refuser l’entrĂ©e dans la salle des maĂźtres pour dĂ©jeuner car elle n’était qu’une AVS » et pas un professeur ! Actuellement, la seule reconnaissance que l’on ait provient des parents et des enfants. L’obtention d’un diplĂŽme entraĂźnerait Ă©galement une hausse de salaire qui serait tout Ă  fait justifiĂ©e. Cependant, pour ce faire, il faudrait Ă©toffer quelque peu le rĂŽle de l’AVS. Je pense en effet, que notre mission pĂ©dagogique est quelque peu rĂ©duite, alors que cette profession mĂ©riterait plus d’investissement et d’engagement. Il faudrait que l’on ait la possibilitĂ© de prendre plus d’initiatives dans nos interventions auprĂšs de l’enfant dont nous avons la charge. Pourquoi ne pas rĂ©server Ă  l’AVS l’initiative de transmettre l’enseignement du professeur Ă  l’enfant handicapĂ© par la mise en place d’outils pĂ©dagogiques Ă©laborĂ©e par ses soins ? Cela participerait Ă  la revalorisation et Ă  la reconsidĂ©ration de la profession d’AVS. En rĂ©sumĂ©, ce mĂ©tier pourrait ĂȘtre une formidable aventure humaine, mais peu Ă  peu l’enthousiasme et l’énergie que l’on dĂ©ploie fait place au dĂ©sintĂ©rĂȘt et Ă  la lassitude suite aux dĂ©ceptions rencontrĂ©es dans l’exercice de notre fonction. Sachez que l’ensemble des AVS, les parents d’enfants en situation de handicap ainsi que l’ensemble des Ă©quipes pĂ©dagogiques des Ă©tablissements scolaires sont en colĂšre et exigent du gouvernement des mesures concrĂštes concernant l’avenir et le statut des AVS en vue d’un meilleur suivi pĂ©dagogique des enfants en situation de handicap. Je vous suis infiniment reconnaissante de l’attention que vous porterez Ă  ma lettre. Je vous prie Monsieur le Ministre, d’agrĂ©er l’expression de mes sentiments respectueux et dĂ©vouĂ©s. Mademoiselle Maigret Karine
WLMAh5D.
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