Articlestraitant de Vie aprĂšs la mort Ă©crits par moinillon. Carnet d'un ermite urbain . Partager mon dĂ©sir de Dieu. AccĂ©der au contenu principal. Accueil; À propos; Horaire cartusien; Liens; Mon environnement; Patron du blogue; Archives par mot-clef : Vie aprĂšs la mort « Il fut enlevĂ© au Ciel » (Marc 16, 19) PubliĂ© le 13 mai 2021 par moinillon.
ACCOMPAGNER LE PASSAGE DANS L’AU-DELA Car l’ñme de l’homme est une lumiĂšre de D. Responsable M. RenĂ© Pitoun – PrĂ©sident de la Fraternelle 06 10 84 44 22 Quelle bĂ©nĂ©diction est liĂ©e Ă  la mort ? Pour le judaĂŻsme, le dĂ©cĂšs est un passage. Au moment de la mort d’un proche, on doit dire une bĂ©nĂ©diction Barou’h ata Hachem, ElokĂ©nou mĂ©le’h haolam dayan haĂšmĂšt BĂ©ni sois-Tu Eternel, notre Roi de l’univers, juge de vĂ©ritĂ©. C’est la bĂ©nĂ©diction qui cĂ©lĂšbre le passage de la vie Ă  la mort. Avec la HĂ©vra Kadicha, sorte d’assemblĂ©e d’accompagnateurs, de passeurs, le Consistoire propose l’encadrement religieux adĂ©quat pour accompagner les dĂ©funts. Hevra Kadicha ? Qu’est-ce que la Hevra Kadicha ? Hevra Kadicha est une expression aramĂ©enne qui signifie la sainte assemblĂ©e. Elle dĂ©signe l’ensemble des personnes, hommes et femmes, qui officient dans la prĂ©paration et l’organisation de l’inhumation. Pour postuler Ă  la Hevra Kadicha, il faut ĂȘtre pratiquant et rĂ©solument tournĂ© vers les autres. Cette mitsva est surnommĂ©e hessed chel Ă©met bontĂ© de vĂ©ritĂ© », commentĂ©e ainsi par RACHI dans son commentaire biblique Comme le moment de sa mort approchait, IsraĂ«l appela son fils Joseph et lui dit Si j’ai trouvĂ© grĂące Ă  tes yeux, mets ta main sous ma cuisse, je te prie, et agis envers moi en bontĂ© de vĂ©ritĂ© je t’en prie, ne m’ensevelis pas en Egypte !’ » GenĂšse XLVII, 29. RACHI conclue en disant que l’accompagnement au dernier moment de la vie d’un homme se nomme bontĂ© de vĂ©ritĂ©, parce qu’on ne cherche nulle rĂ©compense de leur part. Quels sont les premiers gestes au moment du dĂ©cĂšs ? À l’heure oĂč l’euthanasie fait dĂ©bat, nous considĂ©rons qu’il faut respecter la vie jusqu’au bout rien, ni personne, ne doit accĂ©lĂ©rer l’arrivĂ©e de la mort. Quand on sent que la personne approche de la fin, on lui fera rĂ©citer le ChĂ©ma IsraĂ«l ou le psaume 91. Voici les premiers gestes Fermer les yeux et la bouche du dĂ©funt. Cacher le visage. Etendre les bras le long du corps, les mains ouvertes. Recouvrir le corps d’un drap. Allumer une bougie ou une veilleuse au chevet du dĂ©funt. Couvrir les miroirs. Lire les psaumes en hĂ©breu Ă  dĂ©faut en français Ă  son chevet. Appeler le responsable M. RenĂ© Pitoun au 06 10 84 44 22 Appeler les pompes funĂšbres des hauts clos, partenaire de longue date de la Fraternelle de l’Aube. En quoi consiste la toilette rituelle ? Cette toilette ré’hitsa prĂ©pare le corps pour sa rĂ©surrection future. On parle Ă©galement de purification tahara. Pour cela, le corps est lavĂ© selon un certain cĂ©rĂ©monial durant lequel des versets bibliques sont rĂ©citĂ©s, lors d’ablutions. Puis le corps est revĂȘtu d’un linceul. Les hommes sont en plus recouverts du talit, dont on aura retirĂ© un tsitsit frange rituelle. Attention Cette toilette rĂ©pond Ă  des rĂšgles prĂ©cises. Elle doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par des personnes habilitĂ©es et agréées par la Fraternelle. Quel est le sens du Kadich et des veilleuses ? Les veilleuses sont des lumiĂšres contre l’oubli. Elles sont allumĂ©es dans les synagogues pour perpĂ©tuer le souvenir de ceux qui nous ont quittĂ©s. La Synagogue RACHI de Troyes possĂšde un tableau d’allumage Ă©lectrique avec des plaques comportant le nom des dĂ©funts. Le Kadich est l’une des mitsvot essentielles des endeuillĂ©s pendant les sept jours du dĂ©cĂšs, ainsi que pendant le mois et l’annĂ©e de deuil, selon le degrĂ© de parentĂ©, l’endeuillĂ© rĂ©cite le Kadich en prĂ©sence d’un minian quorum de dix hommes. La Fraternelle de l’Aube gĂšre l’ensemble des sĂ©pultures du carrĂ© juif au cimetiĂšre communal de Troyes, ainsi que le nouveau carrĂ© juif et celui du cimetiĂšre de RosiĂšres. AprĂšs de trĂšs lourdes recherches effectuĂ©es par M. Henri CAHEN, prĂ©sident de l’ACI dans les annĂ©es 1990, elle a fait apposer Ă  l’intĂ©rieur de la Synagogue, comme sur un des murs du cimetiĂšre, la plaque portant les noms et prĂ©noms des 134 dĂ©portĂ©s de l’Aube, en souvenir des atrocitĂ©s de la Shoah. Le Dimanche sĂ©parant Roch Hachana et Kippour, la communautĂ© est invitĂ©e Ă  venir s’y recueillir. Quelles sont les formalitĂ©s en cas de dĂ©cĂšs ? DĂ©clarer le dĂ©cĂšs au bureau d’Etat Civil de la Mairie du lieu du dĂ©cĂšs. Se munir du livret de famille ou de toutes piĂšces comportant des renseignements sur l’état civil du dĂ©funt. La famille remettra le permis d’inhumer aux pompes funĂšbres. Et lorsque le dĂ©cĂšs a lieu dans un Ă©tablissement hospitalier ? Se prĂ©senter Ă  l’hĂŽpital pour la reconnaissance du corps, muni des piĂšces d’identitĂ© du dĂ©funt et des vĂŽtres. Prendre contact avec M. RenĂ© Pitoun – prĂ©sident de la Fraternelle 06 10 84 44 22 Qu’en est-il de l’incinĂ©ration ? L’incinĂ©ration est interdite. Elle ne coĂŻncide pas avec la vision du judaĂŻsme sur la mort et sur ce qui reste du dĂ©funt. Car sans ces restes, l’ñme du dĂ©funt ne pourra ni avoir accĂšs au Monde Futur, ni Ă  la rĂ©surrection des morts. En consĂ©quence, la Fraternelle de l’Aube ne procĂ©dera pas Ă  la purification rituelle, ni n’enverra de rabbin, dans ce cas de figure. BĂ©nĂ©dictions et priĂšres Kadich Aspect historique Bien qu’il soit difficile de dater la naissance d’une priĂšre, la formulation simple en langue aramĂ©enne kadich signifie saint », l’absence d’une demande de reconstruction du Temple ou du retour des exilĂ©s suggĂšre que le Kadich fut rĂ©digĂ© en Babylonie, Ă  l’époque du second Temple, alors que la JudĂ©e se trouvait sous domination romaine. La similitude avec le notre PĂšre » chrĂ©tien qui exprime cette attente messianique si forte Ă  l’époque, confirme cette datation. Selon le Talmud, le Kadich fut d’abord Ă©tabli pour clore une Ă©tude ou une homĂ©lie aggadique, louer l’Éternel et bĂ©nir les MaĂźtres, il arrivait mĂȘme, que l’on mentionnĂąt nominativement un sage particulier tel le chef religieux de la diaspora rech galouta. Dans la liturgie yĂ©mĂ©nite on a retrouvĂ© le nom de sages vĂ©nĂ©rables comme MaĂŻmonide. La premiĂšre mention du Kadich en tant que partie de l’office, se trouve dans le traitĂ© Sofrim Scribes IIIe siĂšcle. À l’époque des GuĂ©onim VIIe siĂšcle, le Kadich Ă©tait dĂ©jĂ  codifiĂ© puisqu’il exigeait qu’il soit rĂ©citĂ© debout, en prĂ©sence d’un minyan, ou quorum de dix hommes majeurs religieusement. Le Kadich dans la priĂšre Depuis cette date, le Kadich marque les diffĂ©rentes Ă©tapes de la priĂšre, les mystiques parlant des diffĂ©rents niveaux de dĂ©votions liĂ©s aux sphĂšres supĂ©rieures. DĂšs lors, le Kadich devient une sorte de station oĂč tous les fidĂšles se rassemblent, lorsque attentifs aux mots du ministre officiant, ils rĂ©pondent Ă  l’unisson “Amen”. Cette idĂ©e mĂ©rite notre attention, car l’une des particularitĂ©s de la priĂšre juive est justement de traduire un Ă©quilibre entre la ferveur du particulier et la foi de la communautĂ©. Ce Kadich occupe une telle place que le Talmud affirmera que quiconque rĂ©pond “Amen” de toute la force de sa conviction verra ses fautes effacĂ©es, car le fidĂšle exprime clairement son acceptation de la royautĂ© divine. Construit Ă  partir de versets tirĂ©s des Hagiographes Psaumes, Job, Daniel, le Kadich possĂ©dait Ă  l’origine, diverses formulations, jusqu’à ce que celle du sĂ©der rav Amram ouvrage liturgique composĂ© par ce rabbin babylonien soit adoptĂ©e IXe siĂšcle. Parmi les diffĂ©rences majeures entre les rites ashkĂ©naze et sĂ©farade, citons l’occultation dans le premier cas de la formule “que ton Messie approche”, qui fut le rĂ©sultat de la censure chrĂ©tienne, qui affirmait bien sĂ»r que le Messie Ă©tait dĂ©jĂ  venu. Les diffĂ©rents Kadich A part le Kadich des rabbins Kadich dĂ©rabanan, trois autres furent Ă©laborĂ©s par la Synagogue Le demi-Kadich hatsi Kadich qui constitue en fait la premiĂšre partie de tous les Kadich , qui commence par “ Que son grand Nom soit glorifiĂ© et sanctifiĂ©â€. Cette louange sera entrecoupĂ©e par cinq “Amen”, prononcĂ©s par le public, le troisiĂšme se prolongeant par “Que son grand Nom soit bĂ©ni Ă  jamais, d’éternitĂ© en Ă©ternitĂ©â€, formule qui est une rĂ©miniscence d’une pratique du Temple. Le Kadich d’acceptation de la priĂšre Kadich titkabal, prononcĂ© aprĂšs la Amida et Ă  la fin de l’office et qui est une demande adressĂ©e Ă  Dieu pour exaucer toutes les priĂšres d’IsraĂ«l. Enfin le Kadich des orphelins Kadich yatom, traduit Ă  tort par Kadich des morts. En entendant la traduction l’on comprendra pourquoi cette appellation est fausse, puisque les dĂ©funts n’y sont jamais Ă©voquĂ©s. C’est le lieu de rappeler que la tradition hĂ©braĂŻque ne connaissait aucun culte des morts pas mĂȘme dĂ©diĂ© Ă  MoĂŻse, et que la priĂšre pour l’élĂ©vation de l’ñme » est tardive aprĂšs l’exil de Babylonie. En fait, le but de ce Kadich, comme les autres rites de circonstance d’ailleurs, est d’aider les enfants Ă  faire le deuil de l’ĂȘtre aimĂ© et Ă  rĂ©intĂ©grer le chemin de la vie en acceptant le dĂ©cret du ciel, comme dit le Talmud “l’homme est tenu de bĂ©nir Dieu aussi bien pour le bonheur que pour le malheur”. La rĂ©citation du Kadich est donc ici l’équivalent au tsidouk hadin ou acceptation de la justice divine. Si malgrĂ© tout ce Kadich fut associĂ© aux morts, c’est en raison des terribles massacres des CroisĂ©s au XIIIĂš siĂšcle. Pour ĂȘtre exhaustif, prĂ©cisons qu’il existe un autre Kadich des orphelins qui est rĂ©citĂ© aprĂšs l’enterrement et qui exprime le vƓu de voir la reconstruction du Temple et la rĂ©surrection des morts, Kadich rĂ©citĂ© Ă©galement durant le jeĂ»ne du 9 av, mais du fait de sa raretĂ© et de sa difficile prononciation, seuls les plus orthodoxes le rĂ©citent. Concluons cette courte prĂ©sentation en Ă©voquant la merveilleuse liturgie qui s’est construite autour de ce texte ; chaque communautĂ© possĂšde son air du Chabbat, des fĂȘtes ou des Jours redoutables. Si la saintetĂ© renvoie Ă  la sĂ©paration et par consĂ©quent Ă  la thĂ©ologie de l’altĂ©ritĂ©, le Kadich est devenu la mĂ©lodie d’une rencontre oĂč le chant de l’homme Ă©grĂšne sur le fil du temps les perles d’un amour intarissable. Kadich Rite SĂ©farade Yitgadal veyitkadach chemĂ© raba, bealma di vera khiroutĂ©, veyamlikh malkhoutĂ© veyatsma’h pourkanĂ© vikarĂšv mechi’hĂ©, be’hayĂ©khon ouvĂ©yomĂ©khon ouve’hayĂ© dekhol bet yisraĂ«l, baagala ouvizman kariv veĂŻmrou amen. YehĂ© chemĂ© raba mevarakh lealam oulealmĂ© almaya, yitbarakh veyichtaba’h veyitpaar veyitromam veyitnassĂ© veyithadar veyitalĂ© veyithalal chemĂ© dekoudcha, berikh hou leĂ©la min kol birkhata vechirata, tichbĂ©rata vené’hĂ©mata, daamiran bealma. veĂŻmrou amen. Al yisraĂ«l veal rabanan veal talmidĂ©hon veal kol talmidĂ© talmidĂ©hon deyatvin veaskin beoraĂŻta kadichta di veatra haden vedi vekhol atar veatar yehĂ© lana oulehon oulekhon chelama hina ve’hisda ve’hayĂ© arikhĂ© oumĂ©zonĂ© revi’hĂ© vera’hamĂ© min kodam Ă©laha marĂ© chemaya veara, veĂŻmrou amen. YehĂ© chelama raba min chemaya hayim vessava vichoua vené’hama vechĂ©zava ourfoua oug’oula ousseli’ha vekhapara verĂ©va’h vahatsala, lanou oulekhol amo yisraĂ«l, veĂŻmrou amen. OssĂ© chalom bimromav hou bera’hamav yaassĂ© chalom alĂ©nou veal kol amo yisraĂ«l veĂŻmrou amen. Kadich – Rite AchkĂ©naze Yisgadal veyiskadach chemĂ© rabo, beolmo di vero khiroussĂ©, veyamlikh malkhoussĂ© be’hayĂ©khon ouveyomĂ©khon ouve’hayĂ© dekhol bess yisroĂ«l, baagolo ouvizman koriv, veĂŻmrou omen. YehĂ© chemĂ© rabo mevorakh leolom ouleolmĂ© olmayo, yisborakh veyichtaba’h veyispoar veyisromam veyisnassĂ© veyishadar veyissalĂ© veyishalal chemĂ© dekoudcho, berikh hou leĂ©lo min kol birkhosso vechirosso, touchbe’hosso vené’hĂ©mosso, daamiron beolmo, veĂŻmrou omen. Al yisroĂ«l veal rabonon veal talmidĂ©hon, veal kol talmidĂ© salmidĂ©hon veal kol mon deoskin beoraysso di veasro hodĂšn vedi vekhol assar vaassar, yehĂ© lehon oulekhĂŽn chelomo rabo, hino ve’hisdo vera’hamin ve’hayin arikhin oumezono revi’ho oufourkono min kodom avouhon di vichemayo vearo, veĂŻmrou omen. YehĂ© chelomo rabo min chemayo ve’hayim olĂ©nou veal kol yisroĂ«l, veĂŻmrou omen. OssĂ© cholom bimromov hou yaassĂ© cholom olĂ©nou veal kol yisroĂ«l veĂŻmrou omen. RĂšgles du deuil La mort d’un parent entraĂźne des rĂšgles de deuil, que nous allons prĂ©senter succinctement. Le rabbin chargĂ© de la famille donnera tous les dĂ©tails, en tenant compte Ă©ventuellement des coutumes ancestrales de chaque famille. Nous pensons particuliĂšrement aux coreligionnaires Ă©loignĂ©s de toute communautĂ© et qui utiliserait notre site pour obtenir quelques informations. La pĂ©riode du deuil La pĂ©riode du deuil du point de vue de la halakha loi juive s’étend sur douze mois. Elle se divise en trois pĂ©riodes de 7 jours chiv’a de 30 jours sheloshim de l’annĂ©e S’ajoute par la suite la date commĂ©morative du dĂ©cĂšs pour les annĂ©es suivantes hazkara ou jahrzeit. PĂ©riode des 7 jours Elle commence le jour de l’enterrement avant le coucher du soleil et s’achĂšve le septiĂšme jour, Ă  condition qu’un jour de fĂȘte yom tov ne vienne pas couper cette pĂ©riode dans ce cas consulter notre rabbin ou le responsable de la Fraternelle. Deux rĂšgles Ă  retenir Dans le calendrier hĂ©braĂŻque le jour commence toujours la vieille Chabbat, samedi dĂ©bute toujours vendredi soir. Une partie d’un jour est considĂ©rĂ©e comme un jour entier. Conduite Ă  tenir pendant les 7 jours. Il existe neuf interdits pour la pĂ©riode des sept jours Travailler Se laver et se frictionner Porter des chaussures de cuir Avoir des relations conjugales Etudier la Torah Saluer ou rĂ©pondre Ă  un salut S’asseoir sur un siĂšge haut Laver et repasser des vĂȘtements Sortir de la maison sauf pour aller rĂ©citer le kadich Ă  la synagogue Bien entendu, si pour des raisons professionnelles une personne ne peut s’absenter les 7 jours complets, elle fera de son mieux, et la Torah pardonne en cas de force majeure. PĂ©riode des 30 jours La pĂ©riode des 30 jours commence le jour de l’enterrement et s’achĂšve le 30Ăšme jour, Ă  condition qu’un jour de fĂȘte yom tov ne vienne pas couper cette pĂ©riode dans ce cas consulter notre rabbin. Conduite Ă  tenir pour les 30 jours, Il existe cinq interdits pour la pĂ©riode des 30 jours Se couper les cheveux et la barbe Participer Ă  des rĂ©jouissances Se marier Porter des vĂȘtements neufs Saluer chaleureusement En ce qui concerne les cheveux et la barbe, on peut les couper aprĂšs les 30 jours Ă  condition que des amis fassent une remarque dĂ©sobligeante sur l’aspect nĂ©gligĂ© de l’endeuillĂ© Maran YorĂ© dĂ©a 395. Cependant du fait que nous vivons dans un espace non-juif et que l’aspect extĂ©rieur participe des bonnes relations humaines et professionnelles, il sera licite de se couper les cheveux et la barbe au bout de 30 jours Rama YorĂ© dĂ©a 390, 4. PĂ©riode de l’annĂ©e Pour le pĂšre et la mĂšre, les cinq interdits s’appliqueront durant douze mois La rĂ©citation du Kadich Alors que pour tous les dĂ©funts on rĂ©citera le kadich pendant les 30 jours, pour son pĂšre ou sa mĂšre on le rĂ©citera pendant onze mois et une semaine il existe des rĂšgles coutumiĂšres en la matiĂšre, consulter un rabbin de votre communautĂ© originelle. Le kadich n’est pas une priĂšre des morts, mais une glorification et une sanctification du nom divin, qui exprime malgrĂ© la douleur de la perte, notre confiance en son jugement de vĂ©ritĂ© et notre attente sincĂšre d’assister Ă  la proclamation de sa royautĂ© ici-bas. Il existe diffĂ©rents types de kadich, l’endeuillĂ© s’efforcera de rĂ©citer le kadich des orphelins kaddish yatom tous les jours de l’annĂ©e, Ă  la fin de l’office. Remarque on tient compte de douze mois pour ses parents et non d’une annĂ©e, cette remarque est justifiĂ©e par le fait qu’il existe des annĂ©es de 13 mois. L’office commĂ©moratif – La hazkara Chaque annĂ©e Ă  la date anniversaire du dĂ©cĂšs et non de l’enterrement en date hĂ©braĂŻque, on organisera un office Ă  la mĂ©moire du dĂ©funt. Cette cĂ©rĂ©monie se nomme hazkara souvenir en hĂ©breu ou jahrzeit en yiddish. Il est de coutume de jeĂ»ner pour ses parents le jour anniversaire sauf Chabbat et fĂȘtes. Il est de coutume de se rendre Ă  la synagogue le Chabbat qui prĂ©cĂšde la hazkara et d’y rĂ©citer le kadich Ă  la mĂ©moire du dĂ©funt. Shoah En Avril 1999, Ă  l’occasion de la journĂ©e nationale de la DĂ©portation la communautĂ© juive du dĂ©partement a inaugurĂ© un nouveau MĂ©morial juif dans le carrĂ© de la Fraternelle du cimetiĂšre de Troyes. En prĂ©sence de M. Robert Galley, ministre et dĂ©putĂ© de l’Aube, de M. Elie Margen, prĂ©sident de l’Association la Fraternelle, M. Michel MĂ©zrahi, prĂ©sident de l’Association culturelle israĂ©lite de Troyes et de l’Aube et du Grand Rabbin de la rĂ©gion Champagne-Ardennes, Abba Samoun, a eu lieu une cĂ©rĂ©monie empreinte de solennitĂ©. Le MĂ©morial comporte dĂ©sormais 169 noms de victimes de l’atrocitĂ© nazie. Comme s’est interrogĂ© le Grand Rabbin Samoun lors de la cĂ©rĂ©monie, Faut-il se taire au lieu de transmettre? ». Dans cette rĂ©flexion sur le devoir de mĂ©moire, une place Ă  part est rĂ©servĂ©e au travail acharnĂ© de M. Henri Cahen, ancien prĂ©sident de la Fraternelle, aujourd’hui disparu, grĂące auquel le MĂ©morial a pu voir le jour. Il a consultĂ©, au fur et Ă  mesure de leur ouverture au public, des centaines d’archives. Ce travail sans prĂ©cĂ©dent dans notre dĂ©partement a permis Ă  la communautĂ© israĂ©lite de pouvoir honorer la mĂ©moire de ceux de ses membres disparus au cours de cette pĂ©riode noire. Comme l’a affirmĂ© le Grand Rabbin, Ce MĂ©morial lui est dĂ©diĂ© car il a prodiguĂ© pour cela, son temps, ses nombreuses dĂ©marches et son argent. GrĂące Ă  lui et Ă  Elie Margen sans qui le MĂ©morial n’aurait pu voir le jour, Le calvaire et le sort de nos martyrs dans les camps d’extermination mis en place par le rĂ©gime nazi seront connus par nos enfants et la postĂ©ritĂ© » a poursuivi le Grand Rabbin. AprĂšs ce discours, M. Elie Margen a tenu Ă  remercier tous les donateurs et tous ceux qui ont contribuĂ© Ă  la rĂ©alisation de ce projet ». La cĂ©rĂ©monie d’inauguration s’est achevĂ©e par l’allumage du candĂ©labre avec six bougies symboles des six millions de Juifs exterminĂ©s par les nazis. Chacune d’entre-elles fut allumĂ©e par MM. Cahen, Arnold, Dubreuil, Schwarz, Adler et Borck. D’aprĂšs un article de l’Est Eclair du 10 mai 1999 Et que l’Eternel console les endeuillĂ©s de Sion ! Tableau de la Fraternelle portant les noms des personnes en la mĂ©moire de qui une bougie Ă©ternelle est allumĂ©e Pour offrir une bougie perpĂ©tuelle Ă  vos chers disparus, contactez RenĂ© Pitoun.

Ala vie A la mort Fidele et Frater. A la vie A la mort Fidele et Fraternel. 0 /5000 De:-Vers:-Résultats (Latin) 1:

Le ViatiqueLe malade en danger prochain de mortLa confirmation en pĂ©ril prochain de mortLa recommandation des mourantsLe Viatique A ceux qui vont quitter cette vie l’Église offre aussi l’eucharistie reçue en viatique. [
] Le viatique offre au malade de s’unir au Christ, le Premier-nĂ© d’entre les morts » Col 1, 18. Celui-ci peut aider le malade Ă  assumer sa propre mort et en faire une pĂąque. » – Rituel, n°44 Porter la communion aux malades un ministĂšre Si la parole du Seigneur J’étais malade et vous m’avez visitĂ© » Mt 25, 36 s’adresse Ă  tout baptisĂ©, porter la communion Ă  un malade relĂšve du ministre extraordinaire de la Ce ministĂšre demande de s’y ĂȘtre prĂ©parĂ© et normalement d’ĂȘtre mandatĂ©. Sacrements pour les malades, un Rituel au pluriel Sacrements pour les malades », ainsi s’intitule le Rituel issu de la rĂ©forme conciliaire. Cela nous introduit dans un concept d’accompagnement et non seulement de cĂ©lĂ©bration ponctuelle. La communion des malades Le port de la communion aux malades, qui constitue la forme prĂ©dominante de la communion des absents, a connu de nos jours une mutation de la plus haute importance dans le triple domaine de son ministre, de sa pĂ©riodicitĂ© et de sa publicitĂ©. Le malade en danger prochain de mort Rituel pour donner les sacrements Ă  un malade en danger prochain de mort PriĂšres pour accompagner les malades et les mourants 24 avril 2020 – Ces propositions pourront guider la priĂšre des soignants et des fidĂšles qui peuvent aller Ă  la rencontre des personnes malades et des personnes en fin de vie. Accompagner par la priĂšre nos proches hospitalisĂ©s, malades ou en fin de vie 14 avril 2020 – La rĂ©daction de l’hebdomadaire Magnificat propose un guide permettant aux fidĂšles de se tenir, par la priĂšre, au chevet » de leurs proches malades, des personnes hospitalisĂ©es, Ă©prouvĂ©es par la maladie, atteintes du virus COVID-19, et des personnes en fin de vie, 
 L’huile, l’onction et la messe chrismale Pourquoi donc utiliser de l’huile en des cĂ©lĂ©brations liturgiques ? L’huile n’a, en soi, rien de spirituel 
 Cependant, si l’eau coule sur le corps, l’huile le pĂ©nĂštre l’effet est tout diffĂ©rent. Sacrements et conversion pascale La mise en Ɠuvre du concile Vatican II a renouvelĂ© la pastorale sacramentelle la rĂ©novation des rituels et de la cĂ©lĂ©bration s’est accompagnĂ©e de la gĂ©nĂ©ralisation d’une prĂ©paration aux sacrements. Aujourd’hui, cette pastorale connait des Ă©volutions sous l’influence du catĂ©chumĂ©nat, de nouvelles orientations pour la catĂ©chĂšse. On vise Ă  ce que l’ensemble prĂ©paration-cĂ©lĂ©bration soit une vĂ©ritable initiation Ă  la grĂące du sacrement, Ă  ce qu’il rĂ©vĂšle et engage pour une vie chrĂ©tienne. Face Ă  la maladie, une rencontre avec le Christ Le sacrement des malades revisitĂ© Le spirituel en l’homme n’est pas dĂ©connectĂ© du corps. C’est dans le regard et le sourire de l’autre, dans une main tendue que se pressentent la joie de la personne, sa peine, son dĂ©sespoir. La joie, la peine, la paix sont de l’ordre du spirituel. Il s’agit de tout ce qui est ouverture du corps, de l’ĂȘtre vers l’au-delĂ  du corps. La priĂšre de bĂ©nĂ©diction de l’huile des malades Selon l’usage de la liturgie latine, depuis le dĂ©but du IIIe siĂšcle Tradition apostolique d’Hippolyte, la priĂšre de bĂ©nĂ©diction de l’huile des malades est prononcĂ©e pendant la priĂšre eucharistique, soit aujourd’hui au cours de la messe chrismale, juste avant la grande doxologie. Sacrements pour les malades, un Rituel au pluriel Sacrements pour les malades », ainsi s’intitule le Rituel issu de la rĂ©forme conciliaire. Cela nous introduit dans un concept d’accompagnement et non seulement de cĂ©lĂ©bration ponctuelle. Que propose l’Eglise face Ă  la maladie ? Depuis toujours, l’Église, Ă  l’exemple de son Seigneur, vient Ă  la rencontre des personnes malades. La maladie touche la personne au plus intime et au plus incommunicable d’elle-mĂȘme, aussi le malade fait-il dans sa chair l’expĂ©rience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude. GuĂ©rir, sauver quel rapport ? Si l’on se pose une telle question c’est qu’existe forcĂ©ment un rapport, contestĂ© peut-ĂȘtre mais nĂ©anmoins rĂ©el. Le tout est d’arriver Ă  percevoir s’il s’agit d’une mĂȘme rĂ©alitĂ© ou si nous pressentons qu’il existe une certaine distance entre les deux. D’autant qu’ici l’on nous demande d’articuler l’onction des malades avec ce double rapport guĂ©rir et sauver ». Le sacrement de l’onction des malades [dĂ©pliant d’informations] c CIRIC Un don de Dieu pour la vie Suite Ă  la publication, en 2010, des orientations pastorales pour l’onction des malades, la pastorale de la santĂ© et la pastorale sacramentelle et liturgique du diocĂšse de Lyon Ă©ditent un dĂ©pliant grand public sur le sacrement des malades, pour mieux le faire connaĂźtre et le faire [
] Le geste liturgique Ă  l’épreuve de la santĂ© A scruter les rapports qu’entretiennent entre elles la maladie et la liturgie, on est conduit Ă  envisager ce qu’on pourrait appeler des situations limites, lorsque les stigmates de la maladie ou du handicap sur le corps du sujet compromettent, chez celui-ci, l’accĂšs au geste et singuliĂšrement au geste liturgique. La confirmation en pĂ©ril prochain de mort Il est dans l’ordre des choses que l’initiation chrĂ©tienne de chaque baptisĂ© ait son accomplissement dans les sacrements de Confirmation et d’Eucharistie. C’est pourquoi il est conseillĂ© qu’un fidĂšle qui a atteint l’usage de la raison et qui se trouve en pĂ©ril de mort soit fortifiĂ© par le sacrement de Confirmation avant de recevoir la Communion en viatique. On aura le souci de faire prĂ©cĂ©der le sacrement de toute la catĂ©chĂšse que les circonstances permettront. – Rituel n° 205 La recommandation des mourants La recommandation des mourants est une priĂšre liturgique prĂ©vue et proposĂ©e dans le Rituel n° 208 Ă  223. Elle s’appelait autrefois priĂšre des agonisants ». Le signe liturgique particulier est celui de la signation baptismale sur le front de la personne mourante. Lorsqu’un des leurs va mourir, l’amour fraternel pousse les chrĂ©tiens Ă  lui manifester leur prĂ©sence, leur solidaritĂ©, leur communion
 Pour manifester le sens de la mort chrĂ©tienne, il est souvent opportun de faire sur le front du mourant le signe de la croix, dont il a Ă©tĂ© marquĂ© pour la premiĂšre fois, lors de son baptĂȘme
 On choisira trĂšs librement priĂšres et lectures
 en s’adaptant
 Elles seront faites lentement, Ă  voix plutĂŽt basse, avec des temps de silence
 priĂšre trĂšs brĂšve, rĂ©pĂ©tĂ©e doucement 
 » – Rituel n° 209 et 210 PriĂšres pour accompagner les malades et les mourants 24 avril 2020 – Ces propositions pourront guider la priĂšre des soignants et des fidĂšles qui peuvent aller Ă  la rencontre des personnes malades et des personnes en fin de vie. Accompagner par la priĂšre nos proches hospitalisĂ©s, malades ou en fin de vie 14 avril 2020 – La rĂ©daction de l’hebdomadaire Magnificat propose un guide permettant aux fidĂšles de se tenir, par la priĂšre, au chevet » de leurs proches malades, des personnes hospitalisĂ©es, Ă©prouvĂ©es par la maladie, atteintes du virus COVID-19, et des personnes en fin de vie, 

Lamort est dĂ©chirante pour ceux qui restent et aussi pour celui qui la refuse, mais pas pour celui qui la sait en permanence Ă  cĂŽtĂ© de lui sur le chemin de la vie. Il serait vain de refuser sa compagnie. Alors, autant se prĂ©parer Ă  l’accepter avec force et sagesse pour, dans l’acceptation d’une sĂ©paration harmonieuse, la vaincre Retour Ă  Louis Guilloux et Albert CamusrĂ©unis par une amitiĂ© libertaire,par Alain Dugrand Le 4 janvier 1960, Louis Guilloux s’effondre. Il vient d’apprendre la mort accidentelle d’Albert Camus, son ami, son copain nous dirions son pote ; il part immĂ©diatement pour Lourmarin. Il avait toutes les raisons de penser qu’il mourrait le premier, lui de presque quinze ans l’aĂźnĂ© de celui qu’il n’appelait plus qu’Albert ; l’absence dĂ©finitive sera blessure irrĂ©mĂ©diable. »Ces lignes figurent en ouverture de la prĂ©face que livre AgnĂšs Spiquel-Courdille Ă  cette correspondance Camus/Guilloux 1945-1959.Qui ignore Louis Guilloux ne mĂ©rite pas de savoir lire. Fils d’un cordonnier socialiste de Saint-Brieuc, Guilloux nĂ© en 1899 publie La Maison du peuple 1927, un rĂ©cit lourd des espoirs de la classe ouvriĂšre au dĂ©but du siĂšcle. Avant-guerre, encore, il donne Le Sang noir 1935, un roman puissant qui marquera les gĂ©nĂ©rations. On dira de Saint-Brieuc et des siens que Guilloux s’en est fait le Dickens. Dans les centaines de feuillets du Jeu de patience 1949 on rencontre l’éblouissement, ce ton Guilloux auquel on ne peut rĂ©sister, un style simple, chaleureux, qui s’enfle dans l’épique est la vie de Guilloux, langueur et rĂ©volte, dĂ©filĂ©s de protestation, lock-out des ateliers, Espagne rĂ©publicaine, oĂč le Guilloux du Secours Rouge », ami de Max Jacob, tend ses deux mains aux rĂ©fugiĂ©s d’une Espagne trahie par les belles Barcelone, CNT, FĂ©dĂ©ration anarchiste ibĂ©rique, fameuse FAI, la tuberculose de l’un comme de l’autre noueront des liens de tendresse, l’amitiĂ© en 1913, en AlgĂ©rie dĂ©partement français, Albert est orphelin. Son pĂšre, Lucien Camus, est mort Ă  Saint-Brieuc d’une blessure reçue dĂšs le dĂ©but de la boucherie des batailles de la Marne. TransportĂ© du front vers l’arriĂšre, le grand blessĂ© est soignĂ© au lycĂ©e de Saint-Brieuc, oĂč Ă©tudie le jeune Guilloux, 14 ans. A 17 ans, Ă  la bibliothĂšque municipale du chef-lieu, celui-ci entre en amitiĂ© pour la vie avec Jean Grenier. Le condisciple, plus tard Ă  Alger, sera le maĂźtre de l’élĂšve Albert Camus en classe de philosophie. Combinaison des origines, des hasards, la littĂ©rature, de fait, rassemblera les trois hommes jusqu’à la fin tragique du plus commence le 29 avril 1945. Jean Grenier, prof de philo, Ă©crit Ă  son pays » Guilloux. Il le prie, jeune mariĂ©, de rechercher la sĂ©pulture de son propre beau-pĂšre au cimetiĂšre de Saint-Brieuc. De mĂȘme, peut-il localiser le tombeau de Lucien Camus, pĂšre de son Ă©lĂšve ? Guilloux lui rĂ©pond Dans le carrĂ© des soldats, j’ai trouvĂ© la tombe de Camus Lucien, appartenant Ă  un rĂ©giment de zouaves, mort le 1er octobre 1914. Est-ce cela ? Si oui, tu peux dire Ă  Camus que cette tombe est extrĂȘmement bien entretenue comme toutes les tombes de soldats, d’ailleurs par le Souvenir français. Si ce n’est pas cela, dis-le-moi, je retournerai au cimetiĂšre. Sur cette tombe sont plantĂ©s des fuchsias, qui commencent aussi Ă  fleurir. »L’étĂ© suivant, Camus et Guilloux pour la premiĂšre fois font connaissance en mĂ©tropole. Une correspondance se noue, dĂ©cembre 1945. Cher Guilloux, merci de votre lettre et du Bakounine’. J’ai regrettĂ© de ne pas vous avoir vu Ă  Bougival. Mais je sais que rien n’est facile en ce moment. Je suis heureux, trĂšs heureux de ces commencements d’amitiĂ©. J’ai cent raisons de me sentir prĂšs de vous, et j’espĂšre que la vie me permettra de vous le prouver. Confession le texte de Bakounine est un document extraordinaire. L’explication que donne le traducteur est tout Ă  fait insuffisante. C’est bien plus compliquĂ© que cela, et j’y rĂ©flĂ©chis, sans parvenir Ă  trouver d’interprĂ©tations satisfaisantes. »Pour la revue Caliban en 1948, Camus donne un avant-propos Ă  La Maison du peuple de Guilloux. Extrait La pauvretĂ©, par exemple, laisse Ă  ceux qui l’ont vĂ©cue une intolĂ©rance qui supporte mal qu’on parle d’un certain dĂ©nuement autrement qu’en connaissance de cause. Dans les pĂ©riodiques et les livres rĂ©digĂ©s par les spĂ©cialistes du progrĂšs, on traite souvent du prolĂ©tariat comme d’une tribu aux Ă©tranges coutumes, et en parlent alors d’une maniĂšre qui donnerait aux prolĂ©taires la nausĂ©e, si seulement ils avaient le temps de lire les spĂ©cialistes pour s’informer de la bonne marche du progrĂšs
 De la flatterie dĂ©goĂ»tante au mĂ©pris ingĂ©nu, il est difficile de savoir ce qui, dans ces homĂ©lies, est le plus insultant. Ne peut-on vraiment se priver d’utiliser et de dĂ©grader ce qu’on prĂ©tend vouloir dĂ©fendre ? Faut-il que la misĂšre, toujours, soit volĂ©e deux fois ? Je ne le pense pas. Quelques hommes au moins, avec VallĂšs et Dabit, ont su trouver le seul langage qui convenait. VoilĂ  pourquoi j’admire et j’aime l’Ɠuvre de Louis Guilloux, qui ne flatte ni ne mĂ©prise le peuple dont il parle, et qui lui restitue la seule grandeur qu’on ne puisse lui arracher, celle de la vĂ©ritĂ©. »RassemblĂ© par Lou Marin, Albert Camus et les libertaires 1948-1960 dessine un ĂȘtre conforme Ă  sa nature profonde, ses indignations, son inquiĂ©tude, ses impulsions. RĂ©voltĂ©, Albert comme son aĂŻeul tient l’auteur de Guerre et Paix en leçons de vivre. Ainsi Guilloux Ă©voquera le grand Russe dans une note du 22 novembre 1953 Albert reste tolstoĂŻen, comme il l’a toujours Ă©tĂ©. Parlant de TolstoĂŻ, il dit papa, ou le grand-pĂšre. RĂ©cemment, dĂ©jeunant dans un restaurant prĂšs des abattoirs, il me disait que, dans ces cas-lĂ , il Ă©prouvait toujours une grande gĂȘne qui lui venait surtout de la quantitĂ© » de viande qu’on servait aux clients. Chacun avait, dans son assiette, de quoi nourrir une famille, ’j’avais honte devant les garçons’’. »Lecteur de Bakounine puis de Victor Serge, comme Lou Marin l’indique, le goĂ»t de Camus vitrifie les conformistes d’aujourd’hui, ceux qui ont renoncĂ© Ă  leur jeunesse, curetons dĂ©froquĂ©s, palĂ©o-staliniens hier, ceux dorĂ©navant qui gomment leur enfance. Albert Camus est ami, familier d’une indĂ©passable revue, La RĂ©volution prolĂ©tarienne, du syndicaliste rĂ©volutionnaire Alfred Rosmer ; Ă  Paris, avec les typos aux marbres de Combat, des hebdos anti-autoritaires, des meetings, il frĂ©quente nombre de libertaires, français, catalans, argentins, colombiens, andalous, tous lecteurs de la revue antistalinienne de Monatte, lĂ  oĂč Simone Weil, combattante anarchiste, livre les rĂ©cits cruels de l’écrasement de la rĂ©volution Ă  l’instar de Guilloux, Orwell et PanaĂŻt Istrati dont il est familier, Camus demeura fidĂšle au socialiste syndicaliste Messali Hadj, fondateur du premier cercle Zimmerwald d’Alger. Tous deux auront frĂ©quentĂ© les imprimeries du Parti communiste algĂ©rien PCA, dont Camus, justement, sera virĂ© pour ĂȘtre demeurĂ© solidaire des messalistes qui combattent pour une AlgĂ©rie indĂ©pendante. Messali, vomi par les staliniens, les intellectuels germanopratins, est l’animateur anti-autoritaire du Mouvement nord-africain, ce MNA pourchassĂ© par les flics colonialistes, la gauche du Quartier latin et des Bourses du travail ralliĂ©e Ă  Moscou. C’est un temps de tueries. En France comme en AlgĂ©rie, quatre mille messalistes seront les victimes de la guerre d’extermination menĂ©e par le FLN nationaliste soumis aux dĂ©mocraties populaires ». Camus, solide, demeure fidĂšle au camp des massacrĂ©s, quatre cent quatre-vingt-dix villageois Ă©gorgĂ©s de Tifraten 13-14 avril 1956, oĂč un an plus tard, en 1957, le FLN soviĂ©tisĂ© extermine encore trois cent soixante-quatorze sympathisants messalistes du bourg de fidĂšle, honni pour avoir dĂ©noncĂ© publiquement un FLN ivre de sa puissance autoritaire, Camus, insulte meurtriĂšre, sera dĂ©noncĂ© comme trotskyste » par les sartriens, infamie qui vaut bien deux balles dans la peau pour les amis des Temps propos de Sartre, Camus n’a jamais la langue dans sa poche. Lou Marin Camus dĂ©nonçait la morale jĂ©suitique de la gauche autoritaire de l’Ouest qui s’acharnait Ă  ne pas voir l’antisĂ©mitisme Ă©vident des procĂšs-spectacles montĂ©s contre l’ex-chef du Parti, Slansky, et son exĂ©cution, fin 1952, Ă  Prague. 
 Camus se fit plus direct vis-Ă -vis de Sartre dans ses le pape de l’existentialisme se rend Ă  Vienne pour un CongrĂšs des communistes pour la paix, il oublie de protester contre l’interdiction de sa piĂšce Les Mains sales par les autoritĂ©s tchĂšques alors que les dirigeants communistes Slansky et Clementis furent exĂ©cutĂ©s dans le cadre de la campagne antisĂ©mite. Camus note ’Aller Ă  Vienne, en temps ordinaire, c’était participer Ă  un acte de guerre froide. Y aller avec la toile de fond de onze pendus, dont le nom Ă©tait suivi du mot juif dans les journaux tchĂšques, ne se qualifie mĂȘme plus.’’ »C’est encore Camus, avec Jean Giono, Maurice Nadeau, l’écrivain libertaire Georges Navel, AndrĂ© Breton, Jean Cocteau, le pasteur Roser, Pierre Vidal-Naquet, TrĂ©no du Canard enchaĂźnĂ©, qui, le 13 mai 1958, rĂ©clame Ă  de Gaulle la libĂ©ration immĂ©diate de cent objecteurs de conscience et rĂ©fractaires emprisonnĂ©s dans les citadelles de l’armĂ©e française. Ainsi l’Alsacien Edmond SchaguenĂ©, bouclĂ© depuis dix ans Ă  la prison de Metz. Mieux encore, ce Camus moquĂ© par le tout-Paris prĂȘte sa plume au vieil anarchiste Louis Lecoin, 75 ans, grĂ©viste de la faim au finish en mars 1962, pour rĂ©diger ce qui deviendra le statut de ceux qui refusent l’usage des armes. Les son vivant mĂȘme, l’Ɠuvre de Camus provoqua la nargue, le mĂ©pris des bourgeois de papier, de ceux, inĂ©vitablement, qui retourneraient leurs vestons. En ces temps de confusion, on se souviendra du concert des repentants qui accompagneront le centiĂšme anniversaire de la naissance algĂ©rienne de Camus. Ainsi assista-t-on aux sauts carpĂ©s d’hĂ©roĂŻques personnalistes, chrĂ©tiens culs-bĂ©nis hier, va-t-en-guerre devenus glabres aujourd’hui, moumoutes et cheveux teint RĂ©gĂ©color. A l’heure de l’impossible rĂ©mission des pĂ©chĂ©s, on se souviendra tout de mĂȘme des autoritaires d’avant-hier, ceux qui moquaient Camus, philosophe pour classe de seconde », celui qui dĂ©nonçait l’écrasement totalitaire des insurrections ouvriĂšres de Berlin-1953, Budapest-1958, celui, avec son compagnon Arthur Koestler, qui combattait dĂ©jĂ  le chĂątiment capital, notre guillotine, et l’armement atomique
Les Ă©crits, les controverses rassemblĂ©es par Lou Marin font rĂ©sonner un Camus non-violent, autrement radical que les thurifĂ©raires d’un Sartre, d’un Jeanson stalinistes. Ces livres offrent Ă  leurs lecteurs mille dĂ©couvertes de Camus, ses amis libertaires, le Navel des splendides Travaux, sables et limons Gallimard, les conversations avec la correctrice d’imprimerie Rirette MaĂźtrejean, responsable du journal L’Anarchiste, compagne de Victor Serge, le rĂ©fractaire Louis Lecoin, un courrier de Simone Weil Ă  Bernanos, les companeros de la CNT, brave collection de personnages, figures fraternelles, personnes admirables les en finir, il est bon de lire cette vieille adresse Ă  un copain » qu’écrit RenĂ© Char, dĂ©fenseur comme lui de l’ami, cible des faux-nez Quand on sait pourquoi cette meute française, qui s’enflamme pour des Ɠuvres de sots, s’acharne contre Camus-et-son-Ɠuvre, on ne s’interroge pas plus avant, et on tourne son dĂ©goĂ»t, on vire Ă  l’opposĂ© de cette espĂšce de pĂ©tainisme inverti, perverti, qui est le lot d’intellectuels d’aujourd’hui, fardĂ©s au progressisme. 
 Je comprends et je partage votre rĂ©volte. Il y a longtemps que mon opinion est faite. Sur ce qu’on peut attendre des barbotins de la nouvelle manche, en bancs dans le journalisme littĂ©raire ou politique, eh bien ! Cessons de nous Ă©tonner. C’est tout ce que les moulins du capitalisme ont Ă  se mettre sous la dent ! Mais ils passeront, ils mourront. Auront-ils jamais Ă©tĂ© seulement, cher Camus, du cĂŽtĂ© des difficultĂ©s du vivant ? Et, quelles que soient, certes, les discussions parfois restrictives dont ses livres doivent faire l’objet. Mon affection n’était pas aveugle, ni la sienne pour moi. Mais nous disposions de la libertĂ©, celle que la main garde au creux de ses lignes comme un dĂ©fi Ă  la mĂ©fiance et Ă  la confusion. » Camus-Louis Guilloux, Correspondance, 1945-1959. Folio Marin, Albert Camus et les libertaires 1948-1960, EgrĂ©gores Ă©ditions diffusĂ© par IndigĂšnes.Louis Lecoin, Le cours d’une vie, Ă©ditĂ© par l’auteur Ă  dĂ©nicher sur les sites de livres rares.

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Chapitre 17 Trouvez la sĂ©curitĂ© au sein du peuple de Dieu 1, 2. En quoi la situation de l’humanitĂ© est-​elle comparable Ă  celle des habitants d’une rĂ©gion dĂ©vastĂ©e par une tempĂȘte ? IMAGINEZ qu’une violente tempĂȘte ait dĂ©vastĂ© la rĂ©gion oĂč vous habitez. Votre maison est dĂ©truite et tous vos biens sont perdus. La nourriture est rare. La situation semble dĂ©sespĂ©rĂ©e. C’est alors que des secours inattendus arrivent. On vous fournit de la nourriture et des vĂȘtements en abondance. On construit pour vous une nouvelle maison. Vous seriez sĂ»rement reconnaissant envers la personne Ă  qui vous devez tout cela. 2 Nous sommes aujourd’hui dans une situation semblable. Telle une tempĂȘte, la rĂ©bellion d’Adam et Ève a causĂ© de grands ravages Ă  la race humaine. L’humanitĂ© a perdu sa demeure paradisiaque. Depuis lors, les gouvernements humains n’ont pas rĂ©ussi Ă  mettre les gens Ă  l’abri de la guerre, de la criminalitĂ© et de l’injustice. La religion laisse des multitudes affamĂ©es en ne leur donnant pas une bonne nourriture spirituelle. Dans le domaine spirituel, toutefois, JĂ©hovah Dieu procure la nourriture, le vĂȘtement et un abri. Par quel moyen ? “ L’ESCLAVE FIDÈLE ET AVISÉ ” 3. Comment JĂ©hovah porte-​t-​il secours aux humains, et quels exemples le montrent ? 3 Les secours sont gĂ©nĂ©ralement distribuĂ©s par l’intermĂ©diaire d’un organisme, et JĂ©hovah fournit de la mĂȘme façon la nourriture spirituelle Ă  son peuple. Par exemple, les IsraĂ©lites ont Ă©tĂ© la “ congrĂ©gation de JĂ©hovah ” pendant quelque 1 500 ans. Parmi eux se trouvaient des hommes dont Dieu se servait comme intermĂ©diaires pour enseigner sa Loi 1 Chroniques 288 ; 2 Chroniques 177-9. Au Ier siĂšcle de notre Ăšre, JĂ©hovah a fait naĂźtre l’organisation chrĂ©tienne. Des congrĂ©gations Ă©taient formĂ©es et elles fonctionnaient sous la direction d’un collĂšge central constituĂ© d’apĂŽtres et d’anciens Actes 1522-31. De mĂȘme aujourd’hui, JĂ©hovah prend soin de son peuple par l’intermĂ©diaire d’un corps organisĂ©. Comment le savons-​nous ? 4. Qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre “ l’esclave fidĂšle et avisĂ© ” Ă  notre Ă©poque, et comment Dieu fournit-​il la nourriture spirituelle ? 4 JĂ©sus a dit que lors de sa prĂ©sence, investi du pouvoir royal, “ l’esclave fidĂšle et avisĂ© ” serait trouvĂ© en train de donner la “ nourriture en temps voulu ” Ă  ses disciples Matthieu 2445-47. Quand JĂ©sus a Ă©tĂ© intronisĂ© Roi dans le ciel en 1914, qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre cet “ esclave ” ? Certainement pas le clergĂ© de la chrĂ©tientĂ©. En effet, la plupart de ses membres nourrissaient leurs ouailles de la propagande en faveur de leurs gouvernements nationaux respectifs, engagĂ©s dans la PremiĂšre Guerre mondiale. En revanche, une nourriture spirituelle de qualitĂ© et donnĂ©e en temps voulu Ă©tait dispensĂ©e par le groupe des vĂ©ritables chrĂ©tiens oints de l’esprit saint de Dieu, membres de ce que JĂ©sus avait appelĂ© le “ petit troupeau ”. Luc 1232. Ces chrĂ©tiens oints prĂȘchaient le Royaume de Dieu plutĂŽt que les gouvernements humains. Par consĂ©quent, au fil des annĂ©es, des millions d’“ autres brebis ” qui aspirent Ă  la justice se sont jointes Ă  l’“ esclave ” oint dans la pratique de la vraie religion Jean 1016. Par l’intermĂ©diaire de “ l’esclave fidĂšle ” et de son actuel CollĂšge central, Dieu dirige son peuple organisĂ© pour fournir, au sens spirituel, la nourriture, le vĂȘtement et l’abri Ă  ceux qui souhaitent en bĂ©nĂ©ficier. LA “ NOURRITURE EN TEMPS VOULU ” 5. Quelle est la condition spirituelle du monde aujourd’hui, mais que fait JĂ©hovah dans ce domaine ? 5 JĂ©sus a dit “ L’homme doit vivre, non pas de pain seul, mais de toute parole qui sort par la bouche de JĂ©hovah. ” Matthieu 44. Malheureusement, la grande majoritĂ© des gens ne prĂȘtent pas attention aux paroles de Dieu. ConformĂ©ment Ă  ce que JĂ©hovah a annoncĂ© par l’intermĂ©diaire de son prophĂšte Amos, il y a “ une faim, non pas de pain, et une soif, non pas d’eau, mais d’entendre les paroles de JĂ©hovah ”. Amos 811. MĂȘme les gens trĂšs croyants sont affamĂ©s sur le plan spirituel. NĂ©anmoins, la volontĂ© de JĂ©hovah est que “ toutes sortes d’hommes soient sauvĂ©s et parviennent Ă  une connaissance exacte de la vĂ©ritĂ© ”. 1 TimothĂ©e 23, 4. C’est pourquoi il fournit la nourriture spirituelle en abondance. Mais oĂč peut-​on la trouver ? 6. Comment JĂ©hovah a-​t-​il autrefois nourri son peuple sur le plan spirituel ? 6 Au cours de l’Histoire, JĂ©hovah a dispensĂ© la nourriture spirituelle Ă  son peuple collectivement IsaĂŻe 6513. Par exemple, les prĂȘtres israĂ©lites rassemblaient les hommes, les femmes et les enfants pour les instruire collectivement dans la Loi de Dieu DeutĂ©ronome 319, 12. Sous la direction du collĂšge central, les chrĂ©tiens du Ier siĂšcle ont organisĂ© des congrĂ©gations et ils tenaient des rĂ©unions pour l’enseignement et l’encouragement de tous Romains 165 ; PhilĂ©mon 1, 2. Les TĂ©moins de JĂ©hovah suivent ce modĂšle. Vous ĂȘtes cordialement invitĂ© Ă  assister Ă  toutes leurs rĂ©unions. 7. En quoi l’assiduitĂ© aux rĂ©unions chrĂ©tiennes est-​elle liĂ©e Ă  la connaissance et Ă  la foi ? 7 Bien sĂ»r, vous avez peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  beaucoup appris grĂące Ă  votre Ă©tude individuelle de la Bible. Il se peut mĂȘme que quelqu’un vous aide Actes 830-35. Mais on peut comparer votre foi Ă  une plante qui se dessĂ©chera et mourra si on ne lui prodigue pas les soins nĂ©cessaires. Vous devez donc recevoir la nourriture spirituelle qui convient 1 TimothĂ©e 46. Les rĂ©unions chrĂ©tiennes offrent un programme d’instruction permanent destinĂ© Ă  vous nourrir spirituellement et Ă  vous aider Ă  croĂźtre dans la foi Ă  mesure qu’augmente votre connaissance de Dieu. — Colossiens 19, 10. 8. Pourquoi sommes-​nous encouragĂ©s Ă  assister Ă  toutes les rĂ©unions des TĂ©moins de JĂ©hovah ? 8 Les rĂ©unions jouent un autre rĂŽle capital. Paul a Ă©crit “ ConsidĂ©rons-​nous les uns les autres pour nous inciter Ă  l’amour et aux belles Ɠuvres, n’abandonnant pas notre assemblĂ©e. ” HĂ©breux 1024, 25. Le mot rendu par “ inciter ” signifie aussi “ aiguiser ”. Un proverbe biblique dĂ©clare “ Le fer s’aiguise par le fer. Ainsi un homme aiguise le visage d’un autre. ” Proverbes 2717. Nous avons tous besoin de nous aiguiser ’ constamment. Les tensions quotidiennes que nous subissons de la part du monde peuvent Ă©mousser notre foi. Quand nous assistons aux rĂ©unions, il se produit un Ă©change d’encouragements Romains 111, 12. Les membres de la congrĂ©gation suivent le conseil qu’a donnĂ© Paul de continuer Ă  se consoler mutuellement et Ă  se bĂątir l’un l’autre ’ ; ainsi nous aiguisons notre foi 1 Thessaloniciens 511. Notre prĂ©sence rĂ©guliĂšre aux rĂ©unions chrĂ©tiennes indique aussi que nous aimons Dieu et nous donne l’occasion de le louer. — Psaume 3518. “ REVÊTEZ-​VOUS DE L’AMOUR ” 9. Quel exemple JĂ©hovah a-​t-​il donnĂ© pour ce qui est de manifester l’amour ? 9 Paul a Ă©crit “ RevĂȘtez-​vous de l’amour, car c’est un lien d’union parfait. ” Colossiens 314. JĂ©hovah nous a donnĂ© gratuitement la possibilitĂ© de revĂȘtir cette qualitĂ©. Comment cela ? Les chrĂ©tiens peuvent manifester l’amour parce que c’est l’un des fruits produits par l’esprit saint de JĂ©hovah Galates 522, 23. JĂ©hovah lui-​mĂȘme a manifestĂ© l’amour le plus grand qui soit en envoyant son Fils unique-engendrĂ© pour que nous ayons la vie Ă©ternelle Jean 316. Cette dĂ©monstration suprĂȘme d’amour nous a fourni un modĂšle pour que nous manifestions cette qualitĂ©. “ Si c’est ainsi que Dieu nous a aimĂ©s, a Ă©crit l’apĂŽtre Jean, alors nous sommes, nous, tenus de nous aimer les uns les autres. ” — 1 Jean 411. 10. Quel bienfait pouvons-​nous retirer auprĂšs de “ toute la communautĂ© des frĂšres ” ? 10 En assistant aux rĂ©unions Ă  la Salle du Royaume, vous aurez d’excellentes occasions de dĂ©montrer votre amour. Vous y rencontrerez une grande variĂ©tĂ© de gens. Vous vous sentirez sans doute immĂ©diatement attirĂ© par bon nombre d’entre eux. Bien sĂ»r, mĂȘme ceux qui servent JĂ©hovah ont des personnalitĂ©s diffĂ©rentes. Par le passĂ©, peut-ĂȘtre Ă©vitiez-​vous purement et simplement la compagnie des gens qui n’avaient pas les mĂȘmes centres d’intĂ©rĂȘt ou les mĂȘmes traits de caractĂšre que vous. Cependant, les chrĂ©tiens doivent aimer toute la communautĂ© des frĂšres’. 1 Pierre 217. Fixez-​vous donc pour objectif de faire la connaissance de ceux qui vont Ă  la Salle du Royaume, mĂȘme de ceux dont l’ñge, la personnalitĂ©, la race ou le niveau d’instruction sont diffĂ©rents des vĂŽtres. Vous constaterez probablement que chacun excelle dans un domaine qui le rend attachant. 11. Pourquoi ne devrions-​nous pas ĂȘtre troublĂ©s par la diversitĂ© des personnalitĂ©s au sein du peuple de JĂ©hovah ? 11 La diversitĂ© des personnalitĂ©s au sein de la congrĂ©gation ne doit pas vous troubler. Pour illustrer cela, imaginez de nombreux vĂ©hicules circulant sur la mĂȘme route que vous. Tous ne roulent pas Ă  la mĂȘme vitesse ni ne sont dans le mĂȘme Ă©tat. Certains ont parcouru de nombreux kilomĂštres, tandis que d’autres, comme le vĂŽtre, viennent seulement de dĂ©marrer. Toutefois, peu importe ces diffĂ©rences, car tous empruntent la mĂȘme route. Il en est de mĂȘme des personnes qui composent une congrĂ©gation. Toutes ne cultivent pas les qualitĂ©s chrĂ©tiennes Ă  la mĂȘme vitesse. De plus, toutes ne sont pas dans les mĂȘmes conditions physiques et affectives. Certaines adorent Dieu depuis de nombreuses annĂ©es ; d’autres ne font que commencer. Pourtant toutes empruntent la voie qui mĂšne Ă  la vie Ă©ternelle, bien unies dans la mĂȘme pensĂ©e et dans la mĂȘme opinion ’. 1 Corinthiens 110. Par consĂ©quent, considĂ©rez les points forts plutĂŽt que les points faibles des membres de la congrĂ©gation. Cela vous encouragera, car vous vous rendrez compte que Dieu est vraiment parmi ces gens. Et c’est sĂ»rement lĂ  que vous voulez ĂȘtre. — 1 Corinthiens 1425. 12, 13. a Que pouvez-​vous faire si quelqu’un dans la congrĂ©gation vous offense ? b Pourquoi est-​il important de ne pas cultiver du ressentiment ? 12 Puisque tous les humains sont imparfaits, il peut arriver parfois que quelqu’un dans la congrĂ©gation dise ou fasse quelque chose qui vous contrarie Romains 323. Le disciple Jacques a Ă©crit avec rĂ©alisme “ Tous, nous trĂ©buchons souvent. Si quelqu’un ne trĂ©buche pas en parole, celui-lĂ  est un homme parfait. ” Jacques 32. Quelle sera votre rĂ©action si quelqu’un vous offense ? Un proverbe biblique dit “ La perspicacitĂ© d’un homme retarde sa colĂšre, et sa beautĂ© est de passer sur la transgression. ” Proverbes 1911. Être perspicace, c’est juger une situation en allant au-delĂ  des apparences, saisir les Ă©lĂ©ments sous-jacents qui amĂšnent une personne Ă  parler ou Ă  agir d’une certaine maniĂšre. La plupart d’entre nous avons beaucoup de perspicacitĂ© pour excuser nos erreurs. Pourquoi ne pas user de la mĂȘme perspicacitĂ© pour comprendre et couvrir les imperfections d’autrui ? — Matthieu 71-5 ; Colossiens 313. 13 N’oubliez jamais que si nous voulons bĂ©nĂ©ficier du pardon de JĂ©hovah, nous devons pardonner Ă  autrui Matthieu 69, 12, 14, 15. Si nous pratiquons la vĂ©ritĂ©, nous traiterons les autres avec amour 1 Jean 16, 7 ; 314-16 ; 420, 21. Si donc vous avez quelque difficultĂ© avec un membre de la congrĂ©gation, luttez contre le ressentiment. Si vous avez revĂȘtu l’amour, vous vous efforcerez de rĂ©soudre le problĂšme, et vous n’hĂ©siterez pas Ă  vous excuser si vous avez offensĂ© quelqu’un. — Matthieu 523, 24 ; 1815-17. 14. De quelles qualitĂ©s devrions-​nous nous revĂȘtir ? 14 Notre vĂȘtement spirituel devrait inclure d’autres qualitĂ©s Ă©troitement liĂ©es Ă  l’amour. Paul a Ă©crit “ RevĂȘtez-​vous des tendres affections de la compassion, ainsi que de bontĂ©, d’humilitĂ©, de douceur et de patience. ” Ces traits de caractĂšre, inclus dans l’amour, font partie de la “ personnalitĂ© nouvelle ” conforme Ă  la volontĂ© de Dieu Colossiens 310, 12. Ferez-​vous l’effort de vous en revĂȘtir ? Par-dessus tout, si vous vous revĂȘtez de l’amour fraternel, vous porterez la marque d’identification des disciples de JĂ©sus, qui a dit “ Par lĂ  tous sauront que vous ĂȘtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous. ” — Jean 1335. UN ABRI SÛR 15. En quoi la congrĂ©gation est-​elle comparable Ă  un abri ? 15 La congrĂ©gation est aussi un abri, un refuge protecteur oĂč vous pouvez vous sentir en sĂ©curitĂ©. Vous y trouverez des gens sincĂšres qui s’efforcent de faire ce qui est droit aux yeux de Dieu. Beaucoup se sont dĂ©faits des pratiques et des pensĂ©es mauvaises contre lesquelles vous luttez peut-ĂȘtre Tite 33. Ils peuvent vous aider, car il nous est demandĂ© de “ porter les fardeaux les uns des autres ”. Galates 62. Bien sĂ»r, en dĂ©finitive, c’est Ă  vous qu’il appartient de suivre la voie qui mĂšne Ă  la vie Ă©ternelle Galates 65 ; Philippiens 212. Cependant, par le moyen de la congrĂ©gation chrĂ©tienne, JĂ©hovah apporte une aide et un soutien merveilleux. Aussi Ă©prouvantes que soient vos difficultĂ©s, vous disposez d’un prĂ©cieux secours une congrĂ©gation oĂč rĂšgne l’amour et qui vous soutiendra en pĂ©riode d’affliction ou de privation. — Voir Luc 1029-37 ; Actes 2035. 16. Quelle aide les anciens de la congrĂ©gation apportent-​ils ? 16 Parmi ceux qui peuvent vous venir en aide figurent les “ dons en hommes ”, c’est-Ă -dire les anciens, ou surveillants, de la congrĂ©gation qui font paĂźtre le troupeau de bon grĂ© et avec ardeur ÉphĂ©siens 48, 11, 12 ; Actes 2028 ; 1 Pierre 52, 3. À leur propos, IsaĂŻe a prophĂ©tisĂ© “ Chacun devra ĂȘtre comme une cachette contre le vent et une retraite contre la tempĂȘte de pluie, comme des ruisseaux d’eau dans une terre aride, comme l’ombre d’un rocher massif dans une terre Ă©puisĂ©e. ” — IsaĂŻe 322. 17. a Quel genre d’aide JĂ©sus voulait-​il particuliĂšrement apporter ? b Quelle disposition Dieu a-​t-​il promis de prendre en faveur de son peuple ? 17 Quand JĂ©sus Ă©tait sur la terre, les chefs religieux n’exerçaient malheureusement pas une telle surveillance empreinte d’amour. JĂ©sus a Ă©tĂ© profondĂ©ment Ă©mu par la condition des gens du peuple, et il dĂ©sirait particuliĂšrement leur venir en aide sur le plan spirituel. Il a eu pitiĂ© des foules parce qu’ “ elles Ă©taient dĂ©pouillĂ©es et Ă©parpillĂ©es comme des brebis sans berger ”. Matthieu 936. Cette description correspond tout Ă  fait Ă  la situation pĂ©nible de beaucoup qui connaissent des problĂšmes angoissants et n’ont personne auprĂšs de qui trouver une aide spirituelle et le rĂ©confort. Mais les brebis de JĂ©hovah bĂ©nĂ©ficient d’une telle aide, car Dieu a promis “ Je susciterai sur elles des bergers qui les feront vraiment paĂźtre ; elles n’auront plus peur, elles ne seront plus terrifiĂ©es, et il n’en manquera aucune. ” — JĂ©rĂ©mie 234. 18. Pourquoi devrions-​nous nous adresser Ă  un ancien si nous avons besoin d’aide sur le plan spirituel ? 18 Faites la connaissance des anciens de la congrĂ©gation. Ils ont de l’expĂ©rience pour ce qui est de mettre en pratique la connaissance de Dieu, car ils remplissent les conditions requises des surveillants, telles qu’elles sont dĂ©finies dans la Bible 1 TimothĂ©e 31-7 ; Tite 15-9. N’hĂ©sitez pas Ă  vous adresser Ă  l’un d’eux si vous avez besoin d’aide sur le plan spirituel pour venir Ă  bout d’une habitude ou d’un trait de caractĂšre contraire aux exigences divines. Vous constaterez que les anciens suivent ce conseil de Paul “ Parlez de façon consolante aux Ăąmes dĂ©primĂ©es, soutenez les faibles, soyez patients envers tous. ” — 1 Thessaloniciens 27, 8 ; 514. TROUVEZ LA SÉCURITÉ AU SEIN DU PEUPLE DE JÉHOVAH 19. Quels bienfaits JĂ©hovah accorde-​t-​il Ă  ceux qui cherchent la sĂ©curitĂ© au sein de son organisation ? 19 Bien que nous vivions dans des conditions imparfaites, JĂ©hovah nous procure au sens spirituel la nourriture, le vĂȘtement et l’abri. Naturellement, il nous faut attendre le monde nouveau promis par Dieu pour connaĂźtre les bienfaits d’un paradis au sens propre du terme. Mais ceux qui appartiennent Ă  l’organisation de JĂ©hovah jouissent dĂ©jĂ  de la sĂ©curitĂ© offerte par le paradis spirituel. À leur sujet, ÉzĂ©kiel a annoncĂ© “ Ils habiteront en sĂ©curitĂ©, sans que personne les fasse trembler. ” — ÉzĂ©kiel 3428 ; Psaume 48. 20. Comment JĂ©hovah nous dĂ©dommagera-​t-​il de tout sacrifice auquel nous consentons par Ă©gard pour son culte ? 20 Combien nous pouvons ĂȘtre reconnaissants Ă  JĂ©hovah des dispositions spirituelles pleines d’amour qu’il a prises au moyen de sa Parole et de son organisation ! Approchez-​vous du peuple de Dieu. N’hĂ©sitez pas par crainte de ce que vos amis ou vos parents peuvent penser de vous parce que vous acceptez la connaissance de Dieu. Certains dĂ©sapprouvent peut-ĂȘtre que vous frĂ©quentiez les TĂ©moins de JĂ©hovah et que vous assistiez aux rĂ©unions Ă  la Salle du Royaume. Mais Dieu fera plus que vous dĂ©dommager des sacrifices auxquels vous aurez consenti par Ă©gard pour son culte Malaki 310. D’ailleurs, JĂ©sus a dit “ Personne n’a quittĂ© maison, ou frĂšres, ou sƓurs, ou mĂšre, ou pĂšre, ou enfants, ou champs, Ă  cause de moi et Ă  cause de la bonne nouvelle, qui ne reçoive au centuple, maintenant, dans cette pĂ©riode-​ci, maisons, et frĂšres, et sƓurs, et mĂšres, et enfants, et champs, avec des persĂ©cutions, et dans le systĂšme de choses Ă  venir, la vie Ă©ternelle. ” Marc 1029, 30. En effet, peu importe ce Ă  quoi vous renoncez et ce que vous endurez, vous pouvez trouver une compagnie agrĂ©able et la sĂ©curitĂ© spirituelle au sein du peuple de Dieu. ÉVALUEZ VOS CONNAISSANCES Qui est “ l’esclave fidĂšle et avisĂ© ” ? Quelles dispositions JĂ©hovah a-​t-​il prises pour nous nourrir spirituellement ? Comment les membres de la congrĂ©gation chrĂ©tienne peuvent-​ils nous aider ? [Questions d’étude] [Illustrations pleine page, page 165]
SoisfidĂšle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Les Écritures rendent tĂ©moignage de la fidĂ©litĂ© d'un grand nombre de croyants : NoĂ© dans la construction de l'arche :il exĂ©cuta tout ce que Dieu lui avait ordonnĂ©. GenĂšse 6:22; Abraham, appelĂ© l'ami de Dieu. Jacques 2:23 Abraham crut Ă  Dieu, et cela lui fut imputĂ© Ă  justice; et il fut appelĂ©
DescriptionDans les annĂ©es qui ont suivi la Seconde guerre mondiale, le monde occidental et les milieux protestants en particulier se sont mis Ă  insister sur le concept d’une tradition judĂ©o-chrĂ©tienne » qui lierait de façon intime le peuple juif Ă  l’univers chrĂ©tien et qui forgerait une unitĂ© indestructible entre ces cultures, ces traditions religieuses. On a commencĂ© Ă  reconnaĂźtre ouvertement que JĂ©sus Ă©tait juif et qu’il s’adressait Ă  des apĂŽtres et Ă  des auditeurs juifs, que ses paroles contenaient les accents d’un savoir judaĂŻque qu’il dĂ©passait bien entendu, mais dont il s’inspirait. Au lieu d’ĂȘtre perçus comme une rupture totale d’avec le message de la tradition juive, les propos du Nouveau Testament ont commencĂ© Ă  ĂȘtre dĂ©crits dans un contexte plus vaste, sur un ton plus conciliant, oĂč rĂ©sonnent les Ă©chos du interprĂ©tation nouvelle des textes sacrĂ©s a en partie permis de mieux aborder les questions Ă©thiques insurmontables que posait au grand public la rĂ©vĂ©lation des camps de concentration et des horreurs de la Shoah. Une telle vision offrait aussi l’avantage de dĂ©tourner l’attention au sujet de l’attitude pour le moins ambiguĂ« adoptĂ©e par beaucoup de gouvernements et de peuples occidentaux durant la guerre et au sujet des habitudes ancestrales d’oppression envers les Juifs que partageait tout l’Occident. L’antisĂ©mitisme qui sĂ©vissait de façon quasi aussi virulente dans les pays alliĂ©s pendant l’avant-guerre, ainsi que la tradition de discrimination sociale et religieuse millĂ©naire vis-Ă -vis du judaĂŻsme, concerne toute l’histoire des pays occidentaux. Le monde chrĂ©tien avait beaucoup de difficultĂ© Ă  reconnaĂźtre que les camps de concentration constituaient l’aboutissement logique de vingt siĂšcles de rĂ©pression Ă  travers l’Occident sous certains aspects, le martyre dans les camps ne reprĂ©sente qu’une extension des pratiques ancestrales de pogroms, de discriminations, de ghettoĂŻsation, d’expulsions et de spoliations. En raison de la fĂ©rocitĂ© du crime, le statut de victime est trĂšs clairement revenu aux Juifs, alors que l’image du bourreau affectait l’Occident dans sa Ă  une solidaritĂ© de tradition religieuse et sociale a eu pour but de susciter un lien fraternel profond entre les victimes et ceux qui sont restĂ©s massivement des spectateurs plus ou moins complices des crimes nazis. Les tentatives de revendiquer une filiation spirituelle ou culturelle commune aux Juifs et aux chrĂ©tiens ont visĂ© Ă  redorer quelque peu le blason des vainqueurs, eux qui avaient fermĂ© leurs portes aux rĂ©fugiĂ©s alors qu’il Ă©tait encore temps pour eux de s’échapper. Aussi, le monde occidental a pu se dĂ©douaner et en appeler Ă  une solidaritĂ© de groupe pour les survivants il leur a entrouvert, puis ouvert ses portes et leur a promis une intĂ©gration plus complĂšte et un plus grand respect humain. Il est certain que la rĂ©vĂ©lation de l’existence des camps – ainsi que l’explosion de la bombe atomique, arme de destruction massive qu’on n’avait jamais connue auparavant – a imposĂ© au monde occidental une réévaluation de ses fondements Ă©thiques et religieux et a certainement terni la superbe d’une civilisation qui a pu produire de telles horreurs. Dans cet examen, certaines sociĂ©tĂ©s ont certainement accompli une rĂ©vision profonde de leurs principes ; elles ont aussi modifiĂ© leurs attitudes et leurs pratiques institutionnelles vis-Ă -vis des Juifs et des minoritĂ©s en se montrant plus accueillantes et plus ouvertes. Il se pourrait aussi que, prises sous les assauts efficaces des philosophies laĂŻques depuis deux siĂšcles, les Ă©glises aient voulu souligner leur anciennetĂ© en faisant se prolonger leurs racines dans un passĂ© plus notion de tradition judĂ©o-chrĂ©tienne », pour politique qu’elle puisse ĂȘtre, ne recouvre pas forcĂ©ment une expĂ©rience Ă©thique, thĂ©ologique ou morale particuliĂšre. On s’aperçoit vite que cette expression, lorsqu’elle est utilisĂ©e par des chrĂ©tiens – et ils restent quasiment les seuls Ă  l’employer – ne sert qu’à asseoir une antĂ©rioritĂ© judaĂŻque Ă  des principes chrĂ©tiens. Trop souvent, le concept s’applique comme si l’antĂ©rioritĂ© Ă©voquĂ©e jouait le simple rĂŽle de renforçateur de l’affirmation chrĂ©tienne. Chevauchant deux traditions, les principes du christianisme plongeraient leurs racines dans un passĂ© plus glorieux, plus lointain et plus universel et gagneraient en autoritĂ©. Mais cette approche prĂ©sente toutefois plusieurs dangers. D’une part, elle tend Ă  gommer les diffĂ©rences entre les systĂšmes religieux en postulant que les deux traditions s’imbriquent dans un mĂȘme type de pensĂ©e en raison de leur linĂ©aritĂ© et suivent des chemins parallĂšles, sinon identiques. Les variations entre les doctrines s’inscrivent comme de simples colorations dans l’interprĂ©tation de vĂ©ritĂ©s sur lesquelles existerait un accord unanime. Comme un tel discours provient en trĂšs large partie du milieu chrĂ©tien, il apparaĂźt que les chrĂ©tiens ne cherchent guĂšre Ă  saisir la spĂ©cificitĂ© ou la portĂ©e vĂ©ritable de la parole et de l’expĂ©rience juives, mais postulent une similitude du judaĂŻsme avec l’expĂ©rience chrĂ©tienne. De lĂ  dĂ©coulent la dĂ©naturation, voire la totale ignorance, de l’expĂ©rience et de la pensĂ©e telle façon de concevoir les religions peut aussi entraĂźner un effet pervers celui de nier totalement l’apport de la tradition judaĂŻque. En effet, l’antĂ©rioritĂ© proclamĂ©e du message juif – alors qu’il Ă©volue en parallĂšle depuis vingt siĂšcles – semble impliquer qu’il prĂ©sente un Ă©tat plus primitif » de la pensĂ©e, une forme incomplĂšte et rudimentaire de l’expression chrĂ©tienne. Les Ă©crits juifs reprĂ©sentent de simples fondements sur lesquels la chrĂ©tientĂ© a pu bĂątir son Ă©difice. Renouant avec un usage bimillĂ©naire, le message chrĂ©tien se prĂ©sente comme l’accomplissement mĂ©lioratif » de la parole juive, une expression plus proche des rĂ©alitĂ©s contemporaines, comme un discours qui aurait su intĂ©grer une expĂ©rience particuliĂšre – de caractĂšre tribal – Ă  une vision universaliste. La rĂ©fĂ©rence Ă  la disposition de la Bible, avec sa division entre ancien testament » et nouveau testament », renforce l’illusion le second livre est censĂ© remplacer le premier, tout en s’en inspirant. L’ancien livre ne se lit qu’en rĂ©fĂ©rence avec le nouveau, qui contient une avancĂ©e dans le progrĂšs moral, Ă©thique et social de l’humanitĂ©. Tout comme un codicille amende et transforme la rĂ©solution originale qu’il abroge dans certaines diffĂ©rences, le Nouveau Testament marquerait une Ă©tape dĂ©cisive dans l’évolution de l’ĂȘtre humain. Un postulat s’installe dans la prĂ©sentation de la nouvelle cohabitation des deux traditions. La connaissance du message sous sa version chrĂ©tienne implique une comprĂ©hension de la pensĂ©e juive, avec en sous-entendu, l’idĂ©e d’une coĂŻncidence entre les rĂ©alitĂ© ne correspond pourtant pas Ă  la vision simplificatrice et orientĂ©e suggĂ©rĂ©e par les mots tradition judĂ©o-chrĂ©tienne ». Si les rĂ©fĂ©rences bibliques quand elles portent sur l’Ancien Testament demeurent identiques, la comprĂ©hension et l’interprĂ©tation de la parole peuvent se placer Ă  des pĂŽles extrĂȘmes. La tradition rabbinique Ă©claire les textes d’une lumiĂšre bien diffĂ©rente de celle des Ă©glises, mais le mode de rĂ©flexion judaĂŻque continue Ă  ĂȘtre ignorĂ© ou rĂ©interprĂ©tĂ© par les chrĂ©tiens pour convenir au confort intellectuel de l’Occident. MĂȘme si la voix sur le mode juif reste assourdie, le monde juif s’accommode de la reconnaissance, mĂȘme fallacieuse, de son apport. En raison de la cohabitation des deux traditions, on observe de nombreuses influences entre elles et les Juifs ont appris le langage de la majoritĂ© pour s’ pourrait prendre pour exemple de cette diversitĂ© d’expĂ©riences de vie, dissimulĂ©e sous un couvert de similitudes, la relation de l’individu avec son corps. Nous allons nous interroger, dans la pratique des deux cultures, sur la nature et le rĂŽle de la sexualitĂ© dans le domaine privĂ© et dans le domaine public. Ce choix nous semble d’autant plus pertinent que la morale sexuelle est par tradition qualifiĂ©e de judĂ©o-chrĂ©tienne », alors que, dans la rĂ©alitĂ©, les attitudes sont, nous allons tenter de le dĂ©montrer, trĂšs diffĂ©rentes. L’expĂ©rience chrĂ©tienne de la relation de l’ĂȘtre humain Ă  son propre corps ne peut ĂȘtre plus dissemblable de celle exprimĂ©e par le judaĂŻsme. La comprĂ©hension du lien du temporel et de la dimension spirituelle dans la matĂ©rialitĂ© biologique ne suit pas des chemins parallĂšles. Le christianisme tend Ă  Ă©lever des barriĂšres infranchissables entre le corps et l’esprit, alors que le judaĂŻsme s’accommode fort bien des liens qui unissent ces deux composantes de l’individu. Nous savons que l’Église a placĂ© la morale sexuelle au centre de ses prĂ©occupations et a utilisĂ© le contrĂŽle de la sexualitĂ© comme une arme de rĂ©pression. Son obsession Ă  ce sujet s’immisce dans tous les domaines le cĂ©libat des prĂȘtres, la censure de toutes les expressions de la sensualitĂ©, le mĂ©pris profond du corps et de ses besoins, etc. La dissemblance totale entre cette vision et celle du judaĂŻsme porte sur des donnĂ©es fondamentales dans le rapport de l’ĂȘtre humain avec mort chrĂ©tienneConsidĂ©rons le corps et son traitement sous l’aspect le plus immĂ©diat, le plus physiologique. La matĂ©rialitĂ© saignante du corps et de ses organes reste toujours prĂ©sente Ă  l’esprit judaĂŻque – comme en attestent abondamment les littĂ©ratures religieuses et profanes – mĂȘme dans les cas oĂč se produit une transposition intellectuelle ou mĂ©taphorique de notre rĂ©alitĂ© premiĂšre. La vision du corps reste, en toutes circonstances, quasiment mĂ©dicale. Le souci du bien-ĂȘtre et de la survie garde le sceau de l’expĂ©rience physique de la souffrance des membres de la communautĂ©. La relation du Juif Ă  son corps reflĂšte en grande partie l’équilibre dĂ©licat entre la matĂ©rialitĂ© et la spiritualitĂ©, cette harmonie qui nous apparaĂźt comme une spĂ©cificitĂ© du peuple point de dĂ©part de notre rĂ©flexion, on pourrait considĂ©rer le phĂ©nomĂšne de la mort. FonciĂšrement, le christianisme se prĂ©sente comme une religion valorisant la mort la mort reprĂ©sente le dĂ©but de la vraie existence qui, elle, se dĂ©roule dans l’au-delĂ  et donne un sens Ă  la vie d’ici-bas. Notre passage sur terre, dans la prison du corps, s’achĂšve par la libĂ©ration de l’ñme qui trouve dans la mort sa vraie voie et qui y exprime sa vraie nature. La vie constitue une sorte de premier purgatoire, propre Ă  amorcer le processus de purification ou de damnation qui sera couronnĂ© par le voyage dans l’au-delĂ . Toute l’existence se prĂ©sente donc comme une Ă©preuve, ou plus exactement comme un conditionnement Ă  l’expĂ©rience ultime. Dans sa vision d’une cĂ©sure absolue entre le corps et l’esprit, le christianisme assigne au second la mission obligĂ©e de se dĂ©gager de toute emprise du premier. L’attachement au monde constitue le pĂ©chĂ© capital que l’Église condamne avec vigueur. L’avaritia, dans son sens premier, c’est-Ă -dire l’amour exagĂ©rĂ© du monde, constitue plus qu’un pĂ©chĂ© dont on a honte et remords, elle est haine de Dieu, odium Dei, qui pousse Ă  l’endurcissement et au dĂ©fi, Ă  l’alliance avec le Diable ».La dualitĂ© existentielle du corps et de l’ñme se perçoit comme une lutte sans rĂ©pit et surtout sans merci, oĂč la moindre dĂ©faillance du vrai reflet de Dieu l’ñme sera exploitĂ©e par l’instrument de Satan le corps. Dans cette lutte perpĂ©tuelle, il faut donc que le corps soit subjuguĂ© et mĂ©prisĂ©, qu’il apprenne Ă  taire ses besoins et ses impulsions. Cette attitude entraĂźne un profond mĂ©pris et un rejet total de toute expression des fonctions biologiques du corps la nourriture, la boisson et surtout le sexe. L’ascĂšse construite sur les privations et les douleurs devient un modĂšle de vie exemplaire auquel chacun doit aspirer. Bien que le commun des mortels ne soit pas capable de s’astreindre Ă  une telle discipline de vie, il faut cependant qu’il tente d’intĂ©grer Ă  son existence des rĂšgles de jeĂ»ne et d’abstinence prescrites et sĂ©vĂšrement contrĂŽlĂ©es. Par paradoxe, plus l’interdit de l’expression des pulsions physiques s’affirme, plus l’obsession du pĂ©chĂ© de la chair et de sa rĂ©pression devient centrale dans la doctrine et dans l’expĂ©rience religieuses. Nous aurons l’occasion de revenir sur cette notion mĂȘme de mort peut subir des altĂ©rations, puisque la religion catholique invite, par exemple, le bon fidĂšle Ă  se retirer de la vie, Ă  se cloĂźtrer dans un monastĂšre qui devient antichambre et mĂȘme lieu de substitution de l’au-delĂ . Dans cette mort au monde, l’ñme trouve dĂ©jĂ  sa rĂ©compense suprĂȘme la mort en soi annonce la mort physique. Comme toute religion de salut, le christianisme se prĂ©sente comme une solution Ă  la mort et un dĂ©passement de celle-ci. Elle tend souvent Ă  nier sa rĂ©alitĂ© physique ou Ă  la minimiser autant que faire se peut. La rĂ©pugnance devant les rĂ©alitĂ©s de la chair incite le chrĂ©tien Ă  dĂ©tourner le regard du cadavre et Ă  tenter d’oblitĂ©rer aussi le moment prĂ©cis du passage de la vie Ă  la mort. DĂšs les XIIe-XIIIe siĂšcles, les textes relatifs Ă  l’Ars bene moriendi ou art de bien mourir », vĂ©ritables guides pratiques des derniers moments de l’existence, insistent sur le fait que l’épreuve salutaire de la mort reprĂ©sente le moment fatidique du choix entre la tentation du monde et le salut de l’ñme. Le rejet du corps constitue la premiĂšre Ă©tape dans la voie du salut. Dans un processus qui suit l’exemple de JĂ©sus sur la croix imitatio Christi, le mourant doit dĂ©passer sa douleur pour rendre son Ăąme Ă  Dieu dans la sĂ©rĂ©nitĂ©, pour atteindre le domaine de l’au-delĂ . Le moment mĂȘme du dĂ©cĂšs doit se dĂ©rouler dans le calme et les proches sont invitĂ©s Ă  contrĂŽler l’expression de leur douleur on n’entend pas les cris des pleureuses Ă  la grecque antique ou des explosions de sanglots bruyantes. Il convient que le silence envahisse le dĂ©roulement du trĂ©pas, comme pour souligner l’absence de l’évĂ©nement. Une prise de conscience bruyante ou extĂ©riorisĂ©e de la rĂ©alitĂ© funĂšbre attirerait trop l’attention sur le corps encore chaud du dĂ©funt et sur la putrĂ©faction entamĂ©e ; elle dĂ©tournerait l’attention de la situation heureuse nouvelle, qui permet au croyant de se retrouver enfin en prĂ©sence de son telle interprĂ©tation des relations contradictoires entre le corps et l’esprit se marque clairement au moment de la cĂ©rĂ©monie chrĂ©tienne de l’enterrement le cadavre y est quasiment escamotĂ© et le regard du participant aux funĂ©railles est invitĂ© Ă  s’orienter vers le ciel oĂč est accueilli le dĂ©funt. Le profond mĂ©pris du corps et le refus de sa vulnĂ©rabilitĂ© aux tentations se traduisent dans le rejet ostentatoire de la dĂ©pouille. Le sermon et les autres discours de consolation invitent l’auditoire Ă  se rĂ©jouir et Ă  dĂ©passer sa douleur, car le dĂ©funt ou la dĂ©funte vient de retrouver son CrĂ©ateur et vit dĂ©sormais dans le royaume des cieux. La dure Ă©preuve que reprĂ©sente le passage sur la terre est achevĂ©e pour le dĂ©funt, qui sĂ©journe dĂ©sormais dans un lieu de bĂ©atitude auquel tous les chrĂ©tiens façon trĂšs Ă©vidente, la dĂ©pouille du dĂ©funt ne participe pas au cĂ©rĂ©monial dont elle ne constitue que le prĂ©texte et non le point focal. Le regard des fidĂšles se dirige vers le haut et le corps disparaĂźt vers le bas, dans un trou oĂč seules l’accompagnent quelques fleurs jetĂ©es de loin. Philippe AriĂšs a magistralement analysĂ© les diffĂ©rentes Ă©tapes du rapport de la sociĂ©tĂ© occidentale Ă  la mort et surtout sa maniĂšre de traiter le dĂ©funt. Il nomme avec pertinence l’usage contemporain de mort inversĂ©e », oĂč le cadavre est escamotĂ© de la vue directe des survivants, oĂč le deuil devient quasiment indĂ©cent » et oĂč pratiquement la mort est exclue » et, avec elle, le corps qui se dĂ©compose. Les habitudes contemporaines constituent l’aboutissement logique d’une dĂ©marche intellectuelle qui traverse les siĂšcles. Les progrĂšs mĂ©dicaux, sociaux et technologiques ont simplement permis une application plus efficace de cette visĂ©e ultime l’élimination de la rĂ©alitĂ© pratique du dĂ©cĂšs. Philippe AriĂšs remarque par ailleurs qu’ aujourd’hui, la mort et le deuil sont traitĂ©s avec la mĂȘme pruderie que les pulsions sexuelles, il y a un siĂšcle ». Une telle constatation souligne le lien ombilical entre la vie dans ses aspects biologiques et les interdits sociaux. Le sociologue en arrive Ă  conclure que la mort a cessĂ© d’ĂȘtre admise comme un phĂ©nomĂšne naturel nĂ©cessaire ». Le corps disparaĂźt de la mĂ©moire et du toucher pour ne laisser qu’une est en droit de se demander Ă  quel point ce mĂ©pris explicite du corps entraĂźne en finale un mĂ©pris de soi. L’homme en arrive Ă  se perdre dans la lutte intĂ©rieure intense qui oppose ses pulsions profondes et naturelles Ă  des systĂšmes de contrĂŽles sĂ©vĂšres et rĂ©pressifs s’exerçant aux niveaux personnels et et mort juivesLe judaĂŻsme ne partage pas une vision eschatologique de ce genre et l’au-delĂ  ne remplit pas une fonction opĂ©ratoire similaire dans la sociĂ©tĂ© ou dans l’éthique. Lors de l’enterrement d’un dĂ©funt, le regard des proches se dirige vers le bas, vers le trou oĂč chacun est invitĂ© Ă  jeter de la terre et des pierres qui rĂ©sonnent contre la biĂšre, lançant ainsi un dernier appel au disparu. Loin de nier la mort ou d’essayer de l’escamoter, les membres de la communautĂ© et de la famille placent celle-ci au centre mĂȘme de la cĂ©rĂ©monie et la portĂ©e dramatique de l’évĂ©nement est soulignĂ©e Ă  profusion. Une semaine entiĂšre de deuil, pendant laquelle la famille ne fait rien d’autre que de recevoir et partager les condolĂ©ances de la communautĂ©, impose un temps d’arrĂȘt prolongĂ© dans l’existence du groupe et renforce la perception de l’absence du dĂ©funt. De plus, la mitzvah, ou bonne action la plus importante dans la vie d’un individu, consistera Ă  laver le corps du mort. Un tel contact avec la rĂ©alitĂ© du cadavre implique normalement la participation active des proches, leur prĂ©sence renforçant de maniĂšre tangible pour eux la perception directe de la mort et le sentiment de l’absolu de la perte. Le corps est veillĂ© toute la nuit ainsi est soulignĂ©e l’importance accordĂ©e Ă  la matĂ©rialitĂ© du corps et au respect qui lui est dĂ». La biĂšre ne peut donner lieu Ă  aucune dĂ©monstration de richesse il s’agit un simple coffre de bois sans ornement, qui a remplacĂ© le linceul. Rien d’extĂ©rieur ne doit distraire l’attention des prĂ©sents Ă  l’égard du corps enfermĂ©. Aucune allusion, aussi tĂ©nue soit telle, d’un quelconque confort dans la mort ne peut ĂȘtre Ă©voquĂ©. Aucun baume ne doit s’appliquer pour rĂ©duire ou distraire la souffrance vĂ©cue par les respect de la matĂ©rialitĂ© du corps mort confirme l’interprĂ©tation de la relation de l’individu Ă  son corps vivant. Le cĂ©rĂ©monial funĂšbre se centre sur la dĂ©pouille, car, mĂȘme si la vie l’a quittĂ©, ce corps est Ă  l’image de Dieu. L’ĂȘtre créé reflĂšte la divinitĂ© et, Ă  ce titre, requiert un respect religieux. Loin d’ĂȘtre un rebut mĂ©prisable Ă  Ă©viter et Ă  oublier, le cadavre conserve une Ă©tincelle du judaĂŻsme accorde une valeur primordiale Ă  la vie et Ă  sa prĂ©servation. Ainsi aucune rĂšgle de comportement – humaine ou divine – n’échappe Ă  l’obligation de protĂ©ger la vie. DĂšs lors que la vie est en danger, toutes les prohibitions diĂ©tĂ©tiques de la kashrut, par exemple, ou les prescriptions sacrĂ©es du Sabbat s’estompent. Il y a mĂȘme obligation Ă  y contrevenir, car ce serait un pĂ©chĂ© d’attenter Ă  la vie. Nul n’est tenu, par exemple, de se laisser mourir de faim si de la nourriture non kasher pouvait le sauver. Mais cette prescription va plus loin. L’ascĂšse et la torture du corps ne sont pas rĂ©compensĂ©es par une quelconque reconnaissance religieuse, au contraire. Dans une synagogue, personne ne doit se tenir debout pour prier avec la congrĂ©gation si cette position cause une douleur physique au participant. Rien n’est plus Ă©tranger au judaĂŻsme que la notion d’ascĂšse, de contrition ou de mortification. Le don d’organe, dans le cas oĂč une vie est en danger, constitue non seulement un geste de sympathie au sens Ă©tymologique – υΜ Ï€Î±ÎžÎż ou le partage de la souffrance » –, mais une obligation morale de Tsedaqah, c’est-Ă -dire du don de soi dans un concept social cĂ©lĂ©bration religieuse suprĂȘme se reconnaĂźt Ă  et dans la joie. C’est le lieu final Ă  atteindre et la corroboration de l’authenticitĂ© de l’élan de la priĂšre. Cette joie inclut expressĂ©ment l’exubĂ©rance du corps. L’expression physique doit correspondre Ă  une expĂ©rience spirituelle et, inversement, la quĂȘte spirituelle s’exprime par le geste de la danse. Ainsi les cĂ©lĂ©brations religieuses se terminent dans une danse enivrante oĂč le plus savant et le plus courbaturĂ© des rabbins est tenu de participer, et mĂȘme de guider la fĂȘte. La danse doit mener Ă  l’ivresse et Ă  un sentiment de communion avec la crĂ©ation divine dans la joie. Le dĂ©but du moment saint qu’est le Sabbat se trouve marquĂ© par une expression physique intense et la recherche de l’élĂ©vation de l’ñme passe par une certaine exubĂ©rance corporelle. Loin de la contrition et de l’ascĂšse chrĂ©tiennes prĂ©paratoires Ă  la priĂšre, le judaĂŻsme fait appel aux dĂ©monstrations du corps pour intĂ©grer la vie Ă  la priĂšre. La danse devient mĂȘme une priĂšre, un acte probant de l’engagement de l’individu total – corps et esprit – dans son devoir religieux. 1 1,193 vues totales Sinous manquons de foi, lui reste fidĂšle Ă  sa parole, car il ne peut se rejeter lui-mĂȘme. L13 - 1 Jean 3, 1-2 NOUS LE VERRONS TEL QU'IL EST Nous sommes les enfants d'un mĂȘme PĂšre, nous sommes les enfants de Dieu. Nous le verrons, nous le croyons. Et nous participerons Ă  sa vie. Lecture de la premiĂšre lettre de saint Jean Rechercher Interne GoogleRĂ©sultats par Messages Sujets Tags Recherche avancĂ©eDerniers sujets» La priĂšre des psaumes - par Françoise Hier Ă  2303» 26 aoĂ»t Sainte Marie de JĂ©sus crucifiĂ© Maryam Baouardypar ami de la MisĂ©ricorde Hier Ă  2302» MĂ©ditation Le saint esclavage de l'admirable MĂšre de Dieupar ami de la MisĂ©ricorde Hier Ă  2246» Quand est-ce que l'Avertissement aura lieu?3 Ă©vĂšnements doivent d'abord arriver par Françoise Hier Ă  2123» Veillons et prions CHAPELET quotidien Ă  la Grotte de Françoise Hier Ă  2015» 25 aoĂ»t Saint Louis Louis IXpar ami de la MisĂ©ricorde Mer 24 AoĂ» - 2301» ChaĂŻne d'amour - Louange vivante et Sylvain Françoise Mer 24 AoĂ» - 2206» 24 aoĂ»t Saint BarthĂ©lĂ©my NatanaĂ«lpar ami de la MisĂ©ricorde Mar 23 AoĂ» - 2224» Les 3 jours de tĂ©nĂšbre au Padre Pio Famille St Joseph - PĂšre JM Verlindepar Françoise Mar 23 AoĂ» - 1023» Les chĂątiments sont proches - Etes-vous prĂȘt ?par Françoise Mar 23 AoĂ» - 728» Les 3 jours de tĂ©nĂšbres du Padre PIO - un enseignement de Fabienne Françoise Mar 23 AoĂ» - 723» 23 aoĂ»t Saint Julien de Lescarpar ami de la MisĂ©ricorde Lun 22 AoĂ» - 2312» Le code Ratzingerpar ami de la MisĂ©ricorde Dim 21 AoĂ» - 2325» 22 aoĂ»t Marie Reinepar ami de la MisĂ©ricorde Dim 21 AoĂ» - 2256» Deux histoires inspirantes de NOEL/Huillam Daverec YouTube 18/12/2021par Françoise Dim 21 AoĂ» - 2032» 21 aoĂ»t Saint Pie Xpar ami de la MisĂ©ricorde Sam 20 AoĂ» - 2329» 20 aoĂ»t Saint Bernard de Clairvaux par ami de la MisĂ©ricorde Sam 20 AoĂ» - 2309» Le SERMON de l'EPIPHANIE - 10 janvier 2021 - Les Capucins de Morgon/ Françoise Sam 20 AoĂ» - 034» 19 aoĂ»t Saint Jean Eudes par ami de la MisĂ©ricorde Ven 19 AoĂ» - 037» 18 aoĂ»t Sainte HĂ©lĂšnepar ami de la MisĂ©ricorde Mer 17 AoĂ» - 2305» 17 aoĂ»t Bienheureuse Leopoldina Naudetpar ami de la MisĂ©ricorde Mer 17 AoĂ» - 2235» La communion dans la mainpar Philippe Mar 16 AoĂ» - 1623» L'avenir de Paris et de la France selon la visionnaire Catherine Tite Mar 16 AoĂ» - 1441» 16 aoĂ»t Saint Etienne de Hongriepar ami de la MisĂ©ricorde Lun 15 AoĂ» - 2250» 15 aoĂ»t Assomption de la Vierge Mariepar ami de la MisĂ©ricorde Dim 14 AoĂ» - 2259» 14 aout Saint Maximilien Kolbepar ami de la MisĂ©ricorde Sam 13 AoĂ» - 2326» 13 aoĂ»t Saint DorothĂ©e de Gazapar ami de la MisĂ©ricorde Ven 12 AoĂ» - 2325» 12 aoĂ»t Sainte Jeanne-Françoise FrĂ©miot de Chantal par ami de la MisĂ©ricorde Jeu 11 AoĂ» - 2333» 11 aoĂ»t Sainte Claire d'Assise par ami de la MisĂ©ricorde Mer 10 AoĂ» - 2324» 10 aoĂ»t Saint Laurent de Romepar ami de la MisĂ©ricorde Mer 10 AoĂ» - 006» 10 aoĂ»t Sainte PhilomĂšnepar ami de la MisĂ©ricorde Mar 9 AoĂ» - 2343» CRASHDEBUG Nostradamus - La fin des Temps - Saison 1 -par Françoise Mar 9 AoĂ» - 2112» 9 aoĂ»t Sainte ThĂ©rĂšse-BĂ©nĂ©dicte de la Croix Edith Steinpar ami de la MisĂ©ricorde Lun 8 AoĂ» - 2336» Du site de Ben Françoise Lun 8 AoĂ» - 1839» Chapelet du PrĂ©cieux Sang de Notre Seigneur Françoise Lun 8 AoĂ» - 1106 Le Deal du moment Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal Forum Catholique LE MONASTÈRE INTÉRIEUR. LES FORUMS CHRÉTIENS L’ÉTERNELLE VÉRITÉ 4 participantsAuteurMessageviolaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mar 12 Mar - 2044 Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir, avec la Tradition, raison contre lui? 09 Mars, 2019Provenance Voici une objection souvent faite Ă  la tradition » un catholique se doit d’ĂȘtre en union totale avec le pape. Il doit prĂ©fĂ©rer se tromper avec lui, plutĂŽt que d’avoir raison contre lui. Il sera mĂȘme jugĂ© sur cet attachement au pape avant le critĂšre de l’adhĂ©sion Ă  la vĂ©ritĂ© ! - Comment rĂ©pondre Ă  cela ? L’objection pourrait se prĂ©valoir de l’autoritĂ© de saint Ambroise Ubi Petrus, ibi Ecclesia ; oĂč se trouve Pierre, lĂ  est l’Eglise » ; ou de saint Cyprien Il n’y a qu’un seul Dieu, un Christ, une Eglise, une chaire fondĂ©e sur Pierre ». De fait, il est essentiel Ă  l’Eglise d’ĂȘtre dirigĂ©e par le pape, vicaire du Christ. L’on peut d’ailleurs remonter Ă  la parole du Christ lui-mĂȘme Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bĂątirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prĂ©vaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux et tout ce que tu lieras sur la terre sera liĂ© dans les cieux, et tout ce que tu dĂ©lieras sur la terre sera dĂ©liĂ© dans les cieux » Mt 16, 18-19. Mais n’est-ce pas le mĂȘme saint Pierre auquel Notre Seigneur a dit ArriĂšre, Satan » Mc 8, 33, parole qu’il n’a adressĂ©e par ailleurs qu’au diable lui-mĂȘme ? N’est-ce pas encore lui qui a reniĂ© trois fois son maĂźtre ? Ces remarques n’ont pas pour but de diminuer la dignitĂ© du successeur de Pierre, mais de rappeler que ce dernier est titulaire d’une fonction, certes d’une dignitĂ© incomparable, mais qui, comme toute fonction, comporte des droits et des devoirs. Comme l’a prĂ©cisĂ© le concile Vatican I Le Saint-Esprit n’a pas Ă©tĂ© promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaĂźtre sous sa rĂ©vĂ©lation une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidĂšlement la RĂ©vĂ©lation transmise par les apĂŽtres, c’est-Ă -dire le dĂ©pĂŽt de la foi » Constitution Pastor Æternus, c. 4. Ainsi le pouvoir du souverain pontife est-il rĂ©glĂ© par la rĂ©vĂ©lation, et l’on peut lui appliquer ce que saint Paul s’appliquait Ă  lui-mĂȘme Mais quand nous-mĂȘmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncĂ©, qu’il soit anathĂšme ! » Ga 1, . Aussi la soumission au pape est-elle conditionnĂ©e par l’obĂ©issance Ă  la rĂ©vĂ©lation, dont il est le serviteur et le garant. Mais l’histoire de l’Eglise nous montre que, en dehors du cas de l’exercice infaillible du magistĂšre, dont les conditions ont Ă©tĂ© prĂ©cisĂ©es par le mĂȘme concile, un pape peut s’écarter de la vĂ©ritĂ© ou de la droite ligne, quoique rarement. En ce cas, le fidĂšle peut – et mĂȘme doit – obĂ©ir Ă  Dieu plutĂŽt qu’aux hommes. Donnons l’exemple de saint Paul Mais lorsque CĂ©phas [saint Pierre] vint Ă  Antioche, je lui rĂ©sistai en face, parce qu’il Ă©tait digne de blĂąme » Ga 2, 11. Poursuivons avec saint Athanase, excommuniĂ© par le pape LibĂšre. Et concluons avec le pape Jean XXII qui prĂȘcha une doctrine fausse sur la vision bĂ©atifique, dans une Ă©glise d’Avignon. Selon l’objectant, il vaudrait mieux avoir tenu l’arianisme modĂ©rĂ© avec LibĂšre, que d’ĂȘtre restĂ© ferme avec saint Athanase. D’avoir estimĂ© avec Jean XXII que les Ăąmes des dĂ©funts doivent attendre la rĂ©surrection pour recevoir la vision bĂ©atifique, plutĂŽt que d’avoir maintenu, avec l’immense majoritĂ© des docteurs et thĂ©ologiens que cette rĂ©compense est donnĂ©e dĂ©jĂ  Ă  ceux qui sont dignes de se prĂ©senter devant Dieu – doctrine qui sera d’ailleurs dĂ©finie par le successeur de Jean XXII, le bienheureux BenoĂźt XII. Ou encore d’avoir prĂ©fĂ©rĂ© judaĂŻser avec saint Pierre, plutĂŽt que de s’associer au blĂąme de saint Paul. Certes, une opposition au pape doit avoir des fondements trĂšs sĂ©rieux, et doit suivre des rĂšgles de prudence toutes particuliĂšres. Mais lorsque deux enseignements s’opposent nettement, celui de la dĂ©rive actuelle et celui des papes du passĂ©, Ă  qui devons-nous donner raison ? Le Commonitorium de saint Vincent de LĂ©rins nous rĂ©pond Que fera le chrĂ©tien catholique, si 
 quelque contagion nouvelle s’efforce d’empoisonner, 
 l’Eglise tout entiĂšre Ă  la fois ? – Dans ce cas, son grand souci sera de s’attacher Ă  l’antiquitĂ©, qui, Ă©videmment, ne peut plus ĂȘtre sĂ©duite par une nouveautĂ© mensongĂšre, quelle qu’elle soit ». III, 1, 2Source FSSPX/MG - - 09/03/2019 azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mer 13 Mar - 1243 Certes mais je m'interroge sur ceci qu'est ce qui dans le concile Vatican II serait contraire Ă  la Tradition apostolique, Ă  la doctrine de la Foi, ce que suggĂšrent les FSSPX...? violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mer 13 Mar - 2048 le concile vatican II est contraire Ă  la tradition par ses hĂ©rĂ©sies et ses aberrations liturgiques et depuis le concile vatican II que le modernisme est entrĂ© dans la l'Ă©glise enlevant tout le sacrĂ© , les priĂšres au bas de l'autel, etc etc nous en voyions chaque jour les terribles consĂ©quences dans nos Ă©glises PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 817 A La Salette, Lourde et Fatima, Marie est venue proposer une pastorale Ă  l'Eglise, qui serait en gros " Le monde est pire qu'au temps de NoĂ© et beaucoup vont vers la damnation, donc priĂšre, pĂ©nitence, repentir". Au lieu de cela Jean XXIII a initiĂ© un concile avec une pastorale exactement inverse du genre " Tout le monde il est bon tout le monde il est gentil, modernisation, ouverture au monde". Pire encore En 1960 il devait rĂ©vĂ©ler au monde le troisiĂšme secret de Fatima annonçant des chĂątiments terribles si le monde ne faisait pas pĂ©nitence ; comme Jonas avec Ninive. Il ne l'a pas fait. Alors question Est-ce que selon lui Marie est une idiote ?==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1125 Violaine tu ne reponds pas Ă  ma question la liturgie est multiple entre les chaldĂ©ens, les syriaques, les orthodoxes, les catholiques romains.... franchement si tu vas en Amerique latine, a Madagascar, en Pologne ou lethonie , enFrance... tu auras des liturgies si diffĂ©rentes et parfois si belles aussi !. Et pourtant c'est le mĂȘme sacrement, la mĂȘme Foi, la mĂȘme Eucharistie, le mĂȘme peuple de saints JĂ©sus qui sauve du monde et glorifie le PĂšre en nous, si tant est que l'Esprit Saint n'est pas "bloquĂ©" de notre cotĂ© ET Vatican II n'a pas disqualifiĂ© les rituels liturgiques la messe tridentine n'est pas "excommuniĂ©e "le pape François a confirmĂ© qu'elle est toujours valide... ce n'est pas Vatican II qui a fait qu'on ne la trouve plus comme avant ou celle ci s'imposait dans toutes les eglises catholiques . Si mgr Lefebvre a voulu desobeir au pape , il a fait de cette liturgie un symbole de la desunitĂ© . Il n'y a donc pas d'heresie Ă  travers une liturgie .... dans Vatican II . Les heresies dis tu ? mais peux tu me citer un texte de Vatican II qui dit quelque chose de contraire Ă  la foi , Ă  la doctrine apostolique , Ă  ses dogmes , Ă  l'enseignement de ses Saints et de ses Docteurs ? Mon cher ami Philippe, tu parles de pastorale du pape Jean XXIII... il n'a pas annulĂ© ou dit la Salette Fatima ou Lourdes , jettez ça ! ne vous convertissez pas , ne faites pas penitence , ne priez pas . Jamais de la vie trouve moi une seule homelie ou lettre de ce pape qui le prĂ©tendrait. OĂč et quand a t il dit que Marie etait une idiote ? Franchement il n'est pas juste de crediter de telles pensĂ©es Concernant le 3Ăš secret de Fatima si je comprends le film de pierre barnerias il n'Ă©voque pas le pape Jean XXIII , et Ă  la fin du film on entend BenoitXVI dire le message de ND d'Aquita et le 3Ăš secret c'est le mĂȘme message ... en 1960 il n'a pas dit peut ĂȘtre que le 3Ăš secret disait le chatiment ... mais ce message marial ne relĂšve pas de la foi comme d'ailleurs tout " message du ciel " qui en soi n'est pas premier dans la foi et la verite Le critĂšre pour la vĂ©ritĂ© et pour la valeur d'une rĂ©vĂ©lation , mĂȘme privĂ©e, est son orientation vers le Christ lui-mĂȘme. Saint Paul Ă©crit "N'Ă©teignez pas l'Esprit, ne mĂ©prisez pas les prophĂ©ties, mais discernez la valeur de toute chose, ce qui est bien, gardez-le"[1 Th 5, 19-21 ]. À toutes les Ă©poques est donnĂ© Ă  l'Église le charisme de prophĂ©tie, qui doit ĂȘtre examinĂ©, mais ne peut ĂȘtre dĂ©prĂ©ciĂ© [Card Ratzinger Commentaire thĂ©ologique sur le 3Ăšme secret de Fatima, 26 juin 2000 Le piĂšge dans lequel on tombe souvent, convaincu de constituer Ă  soi tout seul un rempart pour la dĂ©fense de l’Église, est que l’on examine une rĂ©vĂ©lation, non en cherchant le bien, comme le demande saint Paul et l’Église, mais en y cherchant le mal, ce qui ne procĂšde pas du regard du Christ sur l’humanitĂ©. source Et si Jean XXIII a Ă©tĂ© inspirĂ© d'ouvrir l'eglise romaine Ă  une Ă©vangĂ©lisation du monde entier , je n'y vois rien d'hĂ©rĂ©tique Jesus a dit allez et enseignez toutes les nations , il ne fait qu'obeir Ă  l'Esprit Saint et Ă  Dieu . Ce n'est d'ailleurs pas lui qui a conduit le concile mais le pape Paul VI ... qui nous a donnĂ© en point d'orgue le dogme de Marie MĂšre de l'Eglise contre l'avis de tous les eveques reunis en concile ... une confirmation que Marie n'est pas idiote ... PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1642 Ho ! la la ! Tu poses 36 questions. Mais comment veux-tu que je rĂ©ponde Ă  ce tir de kalachnikov ? Sans dire comme Violaine que le concile est hĂ©rĂ©tique, je pense qu'il est inutile et comporte de graves erreurs ; et c'est mon droit de le penser. Avant sa dĂ©mission Ă  propos du concile, Benoit XVI parlait d'une rĂ©forme de la rĂ©forme.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1803 36 questions ? il n'y a pour toi qu'un seul point d'interrogation... et concernant le 3 Ăš secret de Fatima je te donne la reponse en te donnant le lien du vatican sur le sujet avec photo de l'original du dit secret ... Commentaire thĂ©ologique sur le 3Ăšme secret de Fatima, 26 juin 2000 faut il se donner la peine de regarder le lien j'y invite tous les visiteurs , j'y ai apprs moim^me pleins de choses ! PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1209 J'ai lu. C'est une sacrĂ©e tartine de thĂ©ologie qui manifestement n'est pas pour le enfants et les cƓurs simples ?En ce moment c'est la plus grande confusion. Un ami de Benoit XVI dit que celui-ci lui a confiĂ© que le 3iĂšme secret n'a pas Ă©tĂ© entiĂšrement rĂ©vĂ©lĂ©, ce que Benoit XVI a immĂ©diatement dĂ©menti, non! tout a Ă©tĂ© dit, mais auparavant Jean Paul II avait confiĂ© Ă  propos du 3 iĂšme secret " faut-il rĂ©vĂ©ler au monde que des vagues gĂ©antes vont faire disparaĂźtre des nations entiĂšres" et Benoit XVI a dit lui-mĂȘme Ă  Fatima que la rĂ©vĂ©lation de Fatima n'Ă©tait pas terminĂ©e. Alors il faudrait savoir; tout est dit ou non ? Et de plus, depuis, il y a les Apparitions d'Akita qui se donnent comme Ă©tant le troisiĂšme secret qui n'aurait pas Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©. JĂ©sus a dit "que votre langage soir oui, oui, non, non, tout le reste vient du mauvais" On n'a pas voulu rĂ©vĂ©ler clairement et simplement le secret en 1960, et du coup le diable s'en est mellĂ© semant le trouble et la confusion du style "le secret c'est ceci, c'est cela, tout est dit tout n'est pas dit" etc...Et les explications tortueuses et fastidieuses des apĂŽtres, parmi les meilleurs, n'ont rien de les enfants posent des questions simples demandant des rĂ©ponses simples ? Non! en ce moment nous sommes dans une terrible confusion ; une nuit de l' il faut garder confiance, car en temps et en heure, le bon Dieu nous expliquera tout.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1241 la nuit de l'esprit ce n'est pas ça il faudrait plonger dans st jean de la croix !! difficile Ă  comprendre si on ne connait pas l'oraison quotidienne ou cette nuit se manifeste ... intimement elle s'adresse au coeur et non Ă  l'intelligence et la connaissance Concernant l'annĂ©e 1960 , le lien du vatican dit bien que la ste Vierge n'avait pas demandĂ© que le 3Ăš secret soit revĂ©lĂ© Ă  cette date. C'est Soeur lucie qui a estimĂ© qu'avant cette date personne n'en aurait compris le sens, compte tenu du contenu symbolique dont comme elle le dit elle mĂȘme il appartenait Ă  l'Eglise d'en decrypter les lignes forces ... Elle affirme aussi qu'il appartenait Ă  l'Eglise de discerner le moment d'en parler sous entendu en partie ou totalitĂ© et les points de vue de tel ou tel sur la capacitĂ© des catholiques et pas seulement eux aussi les non croyants, les gouvernants etc ...de recevoir un message correctement, illustrent que ils avaient le souci des repercussions ce qui a Ă©tĂ© fait, d'abord par la consecration du monde et de la Russie au Coeur ImmaculĂ©e de Marie par Jean Paul II - dont le fruit s'est fait aussitot sentir tres concrĂštement d'ailleurs - et in fine dans ce lien qui diffuse ces eclairages Ă  travers ce qu'en disent les papes successifs et Sr Lucie Ă  ce sujet. La lecture de cette vaste mise au grand jour des secrets de Fatima et de son actualitĂ© permet de lever tout doute sur son contenu. Elle est confirmĂ©e par la convergence avec d'autres messages de la Ste Vierge inclus le message d'Akita ... c'est mon avis PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1406 Je ne vois pas Lucie avoir le front de donner ses directives au pape. Elle avait quel Ăąge Ă  l'Ă©poque ? je pense plutĂŽt que les clercs l'on bidouillĂ©e au nom de la sainte obĂ©issance. Et puis le texte du Vatican est trop compliquĂ© ; la vĂ©ritĂ© est toujours pense plutĂŽt que le troisiĂšme secret annonce la mort de l'Eglise, et que les ApĂŽtres se rebiffent. "Passe derriĂšre-moi Satan" !Saint Bol, priez pour nous ==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1554 Sr Lucie n'a donnĂ© aucune directive ! si elle dit que c'est Ă  l'Eglise d'enseigner c'est par miroir du fait qu'elle n'en etait pas chargĂ©e , ni missionnĂ©e , ni formĂ©e , ni capable etc ... les papes lui ont demandĂ© son avis librement et interrogĂ©s par eux elle le leur a donnĂ© , non sansgrande huilitĂ© et sans en profiter , ce qui estpreuve d' humilitĂ© reelle de sa part Quant Ă  la mort de l'Eglise ce n'est annoncĂ© nulle part JĂ©sus l'a dit "les forces de l'Enemi ne prevaudront pas sur elle " ... si je ne me trompe . il est juste dit que l'antichrist voudra abolir le Sacrifice perpetuel c'est dans notre fameux passage de Daniel 9, 26-27 oĂč il est questionde l'Abominationde la DĂ©solation dont nous avons parlĂ© sur ce Fil PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1647 Si! L'Eglise doit mourir......Et ressusciter. C'est dans le CEC ; je vais te retrouver ça==================================================================================== PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 2020 CEC 676-677 mais le concile est plus explicite==================================================================================== FrançoiseconsacrĂ©Messages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2208 Message Violaine ... de la part de notre ami Panetier.... Je ne fais que transmettre... Merci Michel ! Citation Le concile vatican II est contraire Ă  la tradition par ses hĂ©rĂ©sies et ses aberrations liturgiques et doctrinales.> c'est depuis le concile vatican II que le modernisme est entrĂ© dans la l'Ă©glise enlevant tout le sacrĂ© , les priĂšres au bas de l'autel, etc etc nous en voyions chaque jour les terribles consĂ©quences dans nos Ă©glises dĂ©sertĂ©es.> > violaineBonjour Violaine,AchĂšte ce livre CatĂ©chisme catholique de la crise dans lÂŽEglise, Edition du Sel, Nous distribuons , Tous nos livres - ChirĂ©Tu auras des arguments solides et tu pouuras les citer avec des rĂ©fĂ©rences indĂ©montables !Je t'encourage Ă  Ă©tudier un peu chaque sa foi te rendra service pour mieux la tĂ©moigner avec des mots concile a voulu Ă©pouser le monde au lieu de nous donner les moyens spirituels de vivre dans le monde sans en ĂȘtre car notre citĂ© est dans les manoeuvres du concile sont diaboliques puisque langage des documents du concile comporte des ambiguitĂ©s tel "le subsistit" pour pervertir la foi dans une pastorale "moderne".Dans l'Eglise conciliaire, Mgr Schneider a plutĂŽt bien analyser les erreurs de ce concile qui devront ĂȘtre corrigĂ©es si nous voulons redresser la barre du Schneider sur Vatican II et la crise de l'Église - Riposte-catholiqueTu vois, il existe de bons Ă  moi, je suis devenu tradi parce que je ne supportais plus le dĂ©ni de mes frĂšres conciliaires aprĂšs Amoris conviction personnelle que je chuchote bien fort Ă  qui veut l'entendre "François est un antipape." non la tradition ne le dit pas, mĂȘme si certains le pensent fort !L'histoire et l'Eglise le jugeront antipape aprĂšs sa mort; les hĂ©rĂ©sies bergogliennes se ramassent Ă  la pelle !Prions pour l'Ăąme de cet homme en blanc !Fraternellement,Michel FrançoiseconsacrĂ©Messages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2230 SacrĂ© Panetier ! Un nouveau message Ă  l'attention de AzaĂŻs cette fois-ci ! Je me dĂ©couvre un nouveau mĂ©tier ce soir... celui de facteur ! ***azais a Ă©crit Certes mais je m'interroge sur ceci qu'est ce qui dans le concile Vatican II serait contraire Ă  la Tradition apostolique, Ă  la doctrine de la Foi, ce que suggĂšrent les FSSPX...?Bonjour Azais,Ici, c'est panetier qui a quittĂ© le forum faute d'Ă©changes dans dernier concile a minĂ© l'Eglise de bien des maniĂšres et on paie largement les consĂ©quences aujourd' Ă  la tradition la libertĂ© religieuse qui, pour satisfaire les fausses religions, autorise les citoyens des Ă©tats onusiens Ă  choisir une religion et Ă  la pratiquer selon les rites de chacune d' ainsi que des Ă©tats catholiques ont perdu leur prééminence sommĂ©s par l'Eglise collĂ©gialitĂ© a modifiĂ© la hiĂ©rarchie de l'Eglise, le pape partageant dĂ©sormais son pouvoir dĂ©cisionnel avec les modifiĂ© par le concile prĂ©tend que l'Eglise Catholique ne dĂ©tiendrait pas Ă  elle seule la VĂ©ritĂ© mais qu'en partie elle serait dans les Ă©glises schismatiques et mĂȘme dialogue avec les fausses religions a remis totalement en cause la mission de l'Eglise qui perd pour ainsi dire son rĂŽle d' sacrements ont tous Ă©tĂ© modifiĂ©s et priĂšres d'exorcisme ont Ă©tĂ© modifiĂ©es, les rendant moins liturgie a Ă©tĂ© dĂ©sacralisĂ©e en bien des Ă©gards .Bien sĂ»r la messe de St Pie V a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une messe "moderniste" devenue ainsi dans la pratique puisque le missel romain de Paul VI n'est Ă  95% pas a Ă©tĂ© dĂ©moli autour de ce Sacrement de la plus haute importance; la communion dans la main venant donner le coup fatal au respect dĂ» Ă  notre la morale sexuelle a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©naturĂ©e depuis le concile puisque la relation d'intimitĂ© conjugale n'est plus uniquement rĂ©servĂ©e Ă  des fins y aurait encore bien des choses Ă  ajouter comme les mauvais fruits rĂ©coltĂ©s depuis ce dernier livre de Guillaume Cuchet analyse d'ailleurs trĂšs bien ces consĂ©quences suggĂšrent les FSSPX...?Les ? vous prenez donc en compte la sĂ©paration de la fraternitĂ© en deux branches ? La tradition sĂ©parĂ©e de Rome par la dĂ©sobĂ©issance de leur fondateur a su conservĂ© une pastorale en phase avec la doctrine, la messe de toujours que l'on cĂ©lĂ©bre comme divin sacrifice et non un repas fraternel. la tradition enseigne le catĂ©chisme. Les familles chrĂ©tiennes sont plus solides dans leurs mariages et elles comptent davantage d' y a beaucoup de vocations dans ces prĂȘtre en soutane est visible dans le monde...Le concile quelque-peu maintenu en bride par JP II et B XVI sur le plan de la morale est maintenant poussĂ© Ă  son paroxysme avec Ă  Françoise de coller ce mail dans le fil Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir, avec la Tradition, raison contre lui. violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2238 Merci Micheltu sais j'aurais pu poster les 202 hĂ©rĂ©sies de vatican II mais je ne l'ai pas fait, Monseigneur Lefebvre assistait Ă  ce concile et il a trĂšs bien expliquĂ© ce qui se passait, ils Ă©taient que quelques cardinaux Ă  s'opposer et il est Ă©vident que ce concile Ă  bien marquĂ© le dĂ©but de la dĂ©cadence de l'Ă©glise d'ailleurs on peut en voir chaque les fruits de ce concile, les Ă©glises se vident, la foi se perd, les pretres sont partis dans le monde au lieu de rester dans leurs vrai que maintenant il ne faut plus parler de l'enfer, du purgatoire, il n'y a plus de pĂ©chĂ©s,Dieu est tellement bon et misĂ©ricordieux, tout est faussĂ©, la tolĂ©rance est le grand mot de notre histoire , tu le sais aussi bien que merci de ton petit mot, c'est vrai que parmi les conciliaires il y a de bonnes Ăąmes qui se rendent comptent du gouffre dans lequel l'Ă©glise sombre de plus en plus, Comment peut-on voir en ce Pape un reprĂ©sentant de JĂ©sus Christ, HĂ©las les loups sont dans la bergerie .kĂ©navo Michel violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2256 ceci est pour AzaisJe voulais rajouter que Monseigneur Lefebvre n'a pas quittĂ© l'Ă©glise, c'est Rome qui n'a pas garder la vĂ©ritable doctrine, Monseigneur Lefebvre est restĂ© fidĂšle Ă  son sacerdoce et toujours continuer sa vĂ©ritable mission de prĂȘtre, et heureusement que la FSSPX existe et qu'elle garde la vrai tradition , je prie pour qu'elle forme toujours de bons et saints la FraternitĂ© Ă  toujours de nombreuses ordinations dans le monde entier ?pourquoi la FraternitĂ© Ă  toujours des Ă©glises pleines, des processions ou la foule est toujours prĂ©sente ?parce que dans ses Ă©glises, on y trouve la foi, le respect, le sacrĂ©, les vrais valeurs , les sermons qui remuent les Ăąmes parce qu'ils sont FrançoiseconsacrĂ©Messages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1123 L'accord de Metz, ou pourquoi notre MĂšre fut muette, un livre signĂ© Jean Madiran m'avait bien Ă©clairĂ©. Impossible de remettre la main dessus pour l'instant... mais je vais le l'a lu ??? aide-nous maintenant Ă  ĂȘtre vraiment catholique et Ă  rester dans la grande vĂ©ritĂ©, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir. azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1351 ce forum est il un lieu oĂč il est posssible de dire que le concile vatican II n'est pas l'oeuvre du diable et le pape François un anti pape et les predecesseurs des "papes bridĂ©s", et encore Paul VI remplacĂ© par n sosie comme s'il n'y en avait pas assez ? je demandais des textes prĂ©cis de telle ou telle "production" du concile Vatican II dont il est expressement dit qu'il s'agit de textes pastoraux pour notre temps celui de la fin, autrement dit celui oĂč l'Eglise doit traverser le dernier combat , l'acharnement de l'Antichrist, la lutte entre la Femme et le Dragon , puis, entre le mĂȘme Dragon et tous ses enfants qui ne s'opposent pas Ă  la Tradition , l'Ecriture , ni la foi de l'Eglise, et mĂȘme le MagistĂšre de l'Eglise et le primat du pape, successeur de Pierre ... comme d'ailleurs le suggĂšre Mgr Schneider il y a une verification possible et une graduation dans le discernement de telle ou tel proclamation de l'Eglise et de ses ou son representant , selon le destinataire de celle-ci Par exemple la libertĂ© religieuse de toute evidence les instances internationales encouragent la persecution de l'Eglise , y compris Ă  travers des Etats ou nations qui sont gouvernĂ©es par des ideologies messianiques fondĂ©es sur des ideologies , les fameuses 7 tĂštes du Dragon de l'Apocalypse et dont la civiliastion chrĂ©tienne est la cible et la victime principale Ă  titre d'illustration, atheisme, scientisme , marxisme, capitalisme, liberalisme etc prenant figure de dictature homicide et totalitaire stalinisme , nazisme, mondialisme et ses derivatifs sous habit de pretention theocratiques sionisme, islamisme, laicisme, scientisme ... A Fatima la Ste Vierge avait prevenu et donnĂ© les armes pour pouvoir vaincre ces maux Mais heureusement la voix de l'Eglise s'est faite le defenseur de ce droit humain qu'est la libertĂ© religieuse ! Il y a aujourd'hui 250 millions de catholiques persecutĂ©s dans le monde .... les minoritĂ©s religieuses ici ou lĂ  mĂȘme non catholiques sont Ă©galement persĂ©cutĂ©es regardez mĂȘme au Moyen Orient, ou mĂȘme des musulmans "normaux" sont persĂ©cutĂ©s par des islamistes armĂ©s par ... l'Occident, siĂšge de la BĂȘte Jamais JĂ©sus n'a forcĂ© quiconque Ă  croire en Lui il a choisi 12 apotres et 70 disciples et a instituĂ© une Eglise qui sĂšme et germe , fructifie peu Ă  peu sur le sang et la peine de ses enfants , dussent ils etre martyre dans le sang pour sauver leurs bourreaux . C'est de JĂ©sus que l'Eglise tĂ©moigne qu'IL est le seul Sauveur , Dieu vivant et dont son Corps qu'est l'Eglise accomplit Son Oeuvre dans le monde et achĂšve toute sanctification par ses membres . . L'eglise n'est pas le peuple de Dieu comme dans le 1er testament , mais une famille rassemblant tous ceux qui ont cru Ă  la Parole de Dieu et de ses apotres et disciples, non depourvus de Sacrements et de GrĂąces Puissantes " Ă  tous ceux qui l'ont reçu il a donnĂ© Pouvoir d'ĂȘttre enfants de Dieu " dit le premier chapitre de st Jean et la derniĂšre Parole de JĂ©sus sur la terre. a dit encore "ceux qui M'accueilleront et accueilleront votre Parole seront sauves... ceux qui refuseront seront condamnĂ©s... JE serai avec vous jusqu'a la fin du monde "..... En d'autres termes JĂ©sus s'adresse a chacun et pas Ă  une "collectivitĂ©" .... c'est pourquoi la defense de la libertĂ© religieuse qui permet d'ĂȘtre reliĂ© et engendrĂ© par Dieu, le monde celeste, la communion qui jaillit de la Communion divine Trinitaire, n'a rien mais rien d'hĂ©rĂ©tique . Elle proclame la LIbertĂ© de Dieu d'agir dans la libertĂ© de ses enfants , sa FidelitĂ© , Sa Patience et Son Amour pour chacun d'eux quelle que soit son origine, son histoire , et ... mĂȘme sa culture et son histoire . Tous il nous arrache Ă  la toxicitĂ© du malin qui est vaincu , chacun en son temps . Il faudrait dire Lumen Gentium pour voir la beautĂ© du salut qui se deploie lĂ  oĂč l'immensitĂ© ne voit que desordre et desolation, souffrance et destruction, aveuglement et corruption. Et aussi Gaudium et Spes . Les uns dĂ©sespĂšrent de l'humanitĂ© et les autres engagent dans la Vertu d'EspĂ©rance et le courage des saints . Je ne pretends pas convaincre mais temoigner de ce que moi je reçois en me fondant sur les textes du Vatican II et nourri de la grace de Dieu par la Vie de l'Esprits Saint qui anime l'Eglise et ma vie spirituelle de vie dans l'Esprit et de communion de toute l'Eglise - qui regroupe rappelons quand mĂȘme tous ceux qui croient et toutes les eglises apostoliques - sur cette 1Ăšre ligne de Michel Panetier.. "Contraire Ă  la tradition la libertĂ© religieuse qui, pour satisfaire les fausses religions, autorise les citoyens des Ă©tats onusiens Ă  choisir une religion et Ă  la pratiquer selon les rites de chacune d' ainsi que des Ă©tats catholiques ont perdu leur prééminence sommĂ©s par l'Eglise elle-mĂȘme."Franchement sur ce point il est heureux que l'Eglise defende le Droit Ă  la libertĂ© religieuse ... comme d'ailleurs elle defend aussi les Droits humains sur les 6 autres colonnes de ceux de tout Etre humain comme des droits inalienables Pardon de ne pas repondre Ă  tous les autres alinĂ©as ... mon point de vue est fondĂ© sur les promesses de JĂ©sus quant Ă  Son Eglise et sur l'Esprit saint qui me dĂ©couvre et fait rentrer de plus en plus dans ce grand MystĂšre de GrĂące qui nous est faite de participer Ă  l'oeuvre de Dieu dans le temps et lĂ  oĂč nous vivons ... Car il ne faut pas l'oublier la Grace nest pas que dans un seul sens elle est , et c'est la doctrine de l'Eglise et de la Tradition de l'Eglise, par essence une GrĂące de participation nous coopĂ©rons Ă  cette GrĂące mĂȘme que nous recevons . Y suis je fidĂšle ? que le Seigneur me donne cette GrĂące aussi ! ... Comme le dit le,Ps 91. "Sa fidĂ©litĂ© est une armure un bouclier ... qu'il en tombe 1000 Ă  tes cotĂ©s ... je le defends car il connait mon Nom , JE le rassasierai de longs jours, JE le glorifierai Je ferai qu'il voit Mon Salut "En tous , au jugement dernier JĂ©sus dit il qu'il demandera la carte du baptĂšme ? mais au non baptisĂ© et a moi qui suis baptisĂ© ne demandera t il pas compte des tresors qu'il aura donnĂ© , la GrĂące qu Il a deposĂ© en moi ...par Son Eglise , une , sainte , catholique et apostolique .... qui la repands surtoutes les Ăąmes Ă  chaque seconde et Dieu seul sait comment ces tresors sont reçus en chacun ? N'est ce pas cela qui compte ? Servir cette Oeuvre Divine et ecclesiale ? PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1855 Azais je ne reconnais pas tout Ă  fait ton style. C'est de toi ? Poses un sujet et un seul, et on pourra rĂ©pondre. LĂ  c'est trop touffu.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1949 1° c'est bien moi qui Ă©crit 2° je reponds Ă  michel qui ne me parle pas que d'un seul sujet ... et je ne reponds d'ailleurs qu' Ă  un seul de ceux qu'il "aligne " par Francoise interposĂ©e3° j'avais posĂ© la question Ă  violaine de me citer un seul texte de Vatican II qui soit contraire Ă  la foi, la tradition apostolique , le dogme ou la doctrine elle me repond qu'il y en a 622 mais en citer un seul texte explicitant l'heresie doctrinale , dogmatique ... toujours rien !Bref ton reproche n'est pas Ă  propos Ma rĂ©ponse est peut ĂȘtre touffue et incomprise , c'est mĂȘme Ă©vident puisqu'elle est incomprise, je la resume. concernant la libertĂ© religieuse proclamĂ©e par Vatican II qui affirme que par toutes celles -ci leurs croyants puissent ĂȘtre sauvĂ©s oĂč est le texte ? , je reponds qu'il n'en n'est rien et que j'approuve clairement cet Ă©noncĂ© et dĂ©fense de la libertĂ© religieuse , qui d'ailleurs si elle fait des "morts" et des victimes dans le monde entier sans distinction , son banissement par les ideologies et dictatures et pouvoirs de toutes sortes au service du Dragon vise clairement la foi et prioritairement les enfants de Dieu au sens catholique du terme, bref l'Eglise rassemblement de tous ceux que JĂ©sus est venu sauver et sauve encore en donnant , encore et par Elle, sa Vie et sa Victoire sur la mort , la souffrance et le Malin violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2112 Azaisje n'ai pas Ă©tudiĂ© la thĂ©ologie comme vous et tout ce que vous Ă©crivez est un peu ardue pour moi et sans vouloir noyer le poisson c'est tellement plus simple de lire les vĂ©ritables causes et les dommages causĂ©s par ce concile, les Ă©crits de Monseigneur Lefebvre sont trĂšs comprĂ©hensifs et je sais que c'est la vĂ©ritĂ©, je n'ai jamais voulu changer ma religion, ma foi , ce que mes parents m'ont appris, ce que mon catechisme m'a appris c'est ce que Dieu Ă  enseignĂ©, il n'existe qu'un seul Dieu et qu'une seule religion, l'unique et qu'une seule Ă©glise et nous chrĂ©tiens nous dĂ©fendre et ne pas accepter les autres religions qui sont des fausses religions, JĂ©sus n'a t-il pas dit " allez enseigner les nations , baptiser les au nom du PĂšre , du Fils et du Saint Esprit. Les autres religions n'ont pas le meme Dieu que nous et c'est ce que l'on apprend aux enfants dans les catĂ©chĂšses un extrait de ce que dit Monseigneur LĂ©fĂ©bvre de ce concile puisqu'il y Ă©tait J'accuse le Concile - Chapitre I AccĂšs Ă  tous les documents de la bibliothĂšque de La Porte Latine AccĂšs aux ƒuvres de Mgr LefebvreJ'accuse le Concile - Chapitre IRĂ©sumĂ© En 1976, Mgr Marcel Lefebvre faisait paraĂźtre aux Ă©ditions Saint-Gabriel, en Suisse, un petit livre aujourd’hui introuvable J’accuse le Concile ! ». Il y prĂ©sentait les documents qu’il avait rĂ©digĂ©s au cours des quatre sessions de Vatican II. Dans une note introductive, il expliquait son propos “Il est indispensable de dĂ©mythiser ce Concile qu’ils les responsables de Vatican II ont voulu pastoral en raison de leur horreur instinctive pour le dogme, et pour faciliter l’introduction officielle dans un texte d’Eglise des idĂ©es libĂ©rales. Mais l’opĂ©ration terminĂ©e, ils dogmatisent le Concile, le comparent Ă  celui de NicĂ©e, le prĂ©tendent semblable aux autres sinon supĂ©rieur !”PrĂ©faceRien ne semble plus opportun en ces jours oĂč l’affaire d’EcĂŽne » pose le grave problĂšme des intentions du Concile Vatican II et de son influence sur l’autodestruction de l’Eglise, que de publier des documents rĂ©digĂ©s au cours du documents manifesteront avec Ă©vidence que des orientations libĂ©rales et modernistes se firent jour et eurent une influence prĂ©pondĂ©rante, grĂące au vĂ©ritable complot des cardinaux des bords du Rhin, malheureusement soutenus par le pape Paul Ă©quivoques et ambiguĂŻtĂ©s de ce Concile pastoral contenaient le poison qui s’est rĂ©pandu dans toute l’Eglise par l’intermĂ©diaire des rĂ©formes et applications conciliaires. De ce Concile est nĂ©e une nouvelle Eglise rĂ©formĂ©e que Mgr Benelli appelle lui-mĂȘme l’Eglise bien comprendre et mesurer la nocivitĂ© de ce Concile il faut l’étudier Ă  la lumiĂšre des Documents pontificaux qui mettent les Ă©vĂȘques, les clercs et les fidĂšles en garde contre la conjuration des ennemis de l’Eglise agissant Ă  travers le libĂ©ralisme et le modernisme, et cela depuis bientĂŽt deux faut aussi connaĂźtre les documents des adversaires de l’Eglise et spĂ©cialement des sociĂ©tĂ©s secrĂštes prĂ©parant ce Concile depuis plus d’un il sera trĂšs instructif de suivre les rĂ©actions des protestants, des maçons et des catholiques libĂ©raux, pendant et aprĂšs ce conclusion s’impose, surtout aprĂšs l’immense dĂ©sastre que subit l’Eglise depuis ce Concile ; cet Ă©vĂ©nement ruineux pour l’Eglise catholique et toute la civilisation chrĂ©tienne n’a pas Ă©tĂ© dirigĂ© et conduit par l’Esprit rendre Ă  l’Eglise de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ et au salut des Ăąmes un immense service que de dĂ©noncer publiquement les agissements des hommes d’Eglise qui ont voulu faire de ce Concile la paix de Yalta de l’Eglise avec ses pires ennemis, soit dans la rĂ©alitĂ© une nouvelle trahison de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ et de son Eglise.+Marcel LefebvreEcĂŽne, le 18 aoĂ»t 1976Notes Ă  propos du titrePourquoi ce titre J’accuse le Concile » ? Parce que nous sommes fondĂ©s Ă  affirmer, par des arguments tant de critique interne que de critique externe, que l’esprit qui a dominĂ© au Concile et en a inspirĂ© tant de textes ambigus et Ă©quivoques et mĂȘme franchement erronĂ©s n’est pas l’Esprit Saint, mais l’esprit du monde moderne, esprit libĂ©ral, teilhardien, moderniste, opposĂ© au rĂšgne de Notre-Seigneur les rĂ©formes et orientations officielles de Rome sont demandĂ©es et imposĂ©es au nom du Concile. Or ces rĂ©formes et orientations sont toutes de tendances franchement protestantes et dĂšs le Concile que l’Eglise, ou du moins les hommes d’Eglise occupant les postes-clĂ©s, ont pris une orientation nettement opposĂ©e Ă  la Tradition, soit au MagistĂšre officiel de l’ se sont pris pour l’Eglise vivante et maĂźtresse de vĂ©ritĂ©, libre d’imposer aux clercs et aux fidĂšles de nouveaux dogmes soit le progrĂšs, l’évolution, la mutation et une obĂ©issance aveugle et inconditionnelle. Ils ont tournĂ© le dos Ă  la vĂ©ritable Eglise de toujours, lui ont donnĂ© de nouvelles institutions, un nouveau sacerdoce, un nouveau culte, un nouvel enseignement toujours en recherche, et cela toujours au nom du est aisĂ© de penser que quiconque s’opposera au Concile, leur nouvel Ă©vangile, sera considĂ©rĂ© comme hors de la communion de l’Eglise. On peut leur demander de quelle Eglise ? Ils rĂ©pondent de l’Eglise est donc indispensable de dĂ©mythiser ce Concile qu’ils ont voulu pastoral en raison de leur horreur instinctive pour le dogme, et pour faciliter l’introduction officielle dans un texte d’Eglise des idĂ©es libĂ©rales. Mais l’opĂ©ration terminĂ©e, ils dogmatisent le Concile, le comparent Ă  celui de NicĂ©e, le prĂ©tendent semblable aux autres sinon supĂ©rieur !Heureusement cette opĂ©ration de dĂ©mythisation du Concile commence et a bien commencĂ© avec le travail de M. le professeur Salet dans le Courrier de Rome » sur la dĂ©claration de La libertĂ© religieuse ». Il en conclut que cette dĂ©claration est de sujets Ă  bien Ă©tudier et analyser par exemple - ce qui concerne les rapports des Ă©vĂȘques et du pape, dans la constitution de l’Eglise », des Ă©vĂȘques », des missions » ;- le sacerdoce des prĂȘtres et des fidĂšles dans les prĂ©liminaires de Lumen gentium » ;- les fins du mariage dans Gaudium et spes » ;- la libertĂ© de la culture, de la conscience et le concept de la libertĂ© dans Gaudium et spes »;- l’ƓcumĂ©nisme et les relations avec les religions non chrĂ©tiennes, avec les athĂ©es, y dĂ©cĂšlerait rapidement un esprit non catholique. De ces recherches le lien se ferait naturellement avec les rĂ©formes issues du Concile. Alors une singuliĂšre lumiĂšre Ă©claire le Concile. Elle provoque nĂ©cessairement la question ceux qui ont rĂ©ussi cette admirable manƓuvre l’avaient-ils prĂ©mĂ©ditĂ©e avant le Concile ? Qui sont-ils ? Se sont-ils rĂ©unis avant le Concile ?Peu Ă  peu les yeux s’ouvrent sur une conjuration stupĂ©fiante prĂ©parĂ©e de longue date. Cette dĂ©couverte oblige Ă  se demander quel a Ă©tĂ© en toute cette Ɠuvre le rĂŽle du pape ? Sa responsabilitĂ© ? En vĂ©ritĂ©, elle paraĂźt accablante, malgrĂ© le dĂ©sir de l’innocenter de cette affreuse trahison de l’ si nous laissons Ă  Dieu et aux futurs vrais successeurs de Pierre de juger de ces choses, il n’en est que plus certain que le Concile a Ă©tĂ© dĂ©tournĂ© de sa fin par un groupe de conjurĂ©s et qu’il nous est impossible d’entrer dans cette conjuration, quand bien mĂȘme il y aurait beaucoup de textes satisfaisants dans ce Concile. Car les bons textes ont servi pour faire accepter les textes Ă©quivoques, minĂ©s, nous reste une seule solution abandonner ces tĂ©moins dangereux pour nous attacher fermement Ă  la Tradition, soit au MagistĂšre officiel de l’Eglise pendant vingt espĂ©rons que les pages qui suivent jetteront une lumiĂšre de vĂ©ritĂ© sur les entreprises subversives des adversaires de l’Eglise, conscients ou que les apprĂ©ciations des clercs et des catholiques libĂ©raux, des protestants, des francs-maçons sur le Concile ne font que confirmer nos apprĂ©hensions. Le cardinal Suenens affirmant que ce Concile a Ă©tĂ© 89 dans l’Eglise n’aurait-il pas raison !Alors notre devoir est clair prĂȘcher le rĂšgne de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ contre celui de la dĂ©esse raison.+Marcel LefebvreParis, le 27 aoĂ»t 1976Violaine PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2215 Si je puis donner mon avis........Pour le pape FrançoisOn va rester trĂšs prudent car il y a prĂ©somption d'hĂ©rĂ©sie, comme l'enfer qui n'est plus Ă©ternel, Dieu qui veut toutes les religions etc...D'autant plus que le CEC nous apprend que l'Eglise devra passer par une imposture spirituelle. MAIS, il incombe aux cardinaux ou un futur pape de le dĂ©clarer ou non antipape. Pour le concileLa rĂ©ponse a Ă©tĂ© donnĂ© par JĂ©sus Ă  Marguerite la messagĂšre du mouvement des petites Ăąmes quand il lui a dit "Le concile ne portera pas autant de fruits que l'on en espĂšre".Et avant sa renonciation, Ă  propos du concile Benoit XVI parlait d'une "rĂ©forme de la rĂ©forme".==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2232 violaine a Ă©crit Azaisje n'ai pas Ă©tudiĂ© la thĂ©ologie comme vous et tout ce que vous Ă©crivez est un peu ardue pour moi et sans vouloir noyer le poisson c'est tellement plus simple de lire les vĂ©ritables causes et les dommages causĂ©s par ce concile, les Ă©crits de Monseigneur Lefebvre sont trĂšs comprĂ©hensifs et je sais que c'est la vĂ©ritĂ©, je n'ai jamais voulu changer ma religion, ma foi , ce que mes parents m'ont appris, ce que mon catechisme m'a appris c'est ce que Dieu Ă  enseignĂ©, il n'existe qu'un seul Dieu et qu'une seule religion, l'unique et qu'une seule Ă©glise et nous chrĂ©tiens nous dĂ©fendre et ne pas accepter les autres religions qui sont des fausses religions, JĂ©sus n'a t-il pas dit " allez enseigner les nations , baptiser les au nom du PĂšre , du Fils et du Saint Esprit. Les autres religions n'ont pas le meme Dieu que nous et c'est ce que l'on apprend aux enfants dans les catĂ©chĂšses un extrait de ce que dit Monseigneur LĂ©fĂ©bvre de ce concile puisqu'il y Ă©tait J'accuse le Concile - Chapitre I Violaine Merci Violaine je vois que tu evoques la libertĂ© de religion ... mais oĂč vois tu que les textes du Concile disqualifient le commandement que JĂ©sus lui donne par ses derniĂšres Paroles donnĂ©es sur la terre Mathieu 28 ? OĂč vois tu que l'Eglise ait interrompu sa mission partout oĂč elle peut ? Le nombre de baptisĂ©s dans le monde depuis 50 ans n'a cessĂ© de grandir considĂ©rablement , ce malgrĂ© la persĂ©cution et les martyres au contraire les martyres pretres et consacrĂ©s et fidĂšles n'a JAMAIS ete si considĂ©rable ... Donc je ne comprends pas cette accusation dans les faits . D'accord en France les vocations se sont effondrĂ©es . Le shisme et tentative de shisme menĂ©e par Mgr lefebvre n'y aura pas ete pour rien , et encore moins je le pense volontiers les desobeissances systĂ©matiques des eveques français qui ont detournĂ© le Concile de sa finalitĂ© .... apostolique , ce dans un contexte d'infestation ideologique en occident je n'ai pas fait de theologie mais je grandis dans la foi et la priĂšre et l'approfondissement de la vie chrĂ©tienne et spirituelle ... toujours dans la fidelitĂ© Ă  l4Eglise et Ă  L4esprits sait qui est donnĂ© personnellement a chaque fidĂšle qui prie surtout s'il fait oraison quotidienne . Marthe Robin n'a pas cessĂ© de le dire Avant Vatican l'Eglise n'Ă©tait pas si parfaite un nonce en France il y a 100 ans et transmettait les avis canoniques sur les consacrĂ©s "dĂ©viants" Ă  Rome car il y a une rote expliquait que un tiers Ă©taient toxiques avĂ©rĂ©s et impĂ©nitents . un tiers de saints pretres et un tiers susceptibles de le devenir ... Aujourd'hui malgrĂ© ce que les medias veulent donner comme image des pretres abuseurs, refoulĂ©s ces malheureux sans femme ! et mĂȘme pedophiles ... alors que 90% des abus sur les enfants est le fait de "familles" , 10% d'Ă©ducateurs fonctionnaires ou associatifs , restent 0% avec bien des 0 derriĂšre la virgule pour les consacrĂ©s . Bref une inversion accusatoire injuste et Ă  pleurer . J'ai tendance Ă  estimer que les attaques contre le contenu des textes du Vatican , Ă  l'instar de ceux citĂ©s ci dessus par Mgr lefebvre et ses supporters surtout qui en ont fait leur nouveau Moise ... ce qui relĂšve d'une religion vetero testamentaire relĂšvent d'intoxication dans l'Ă©crit que tu transmets c'est suggĂ©rĂ© par des verbes conjuguĂ©s au conditionnel, ça ne s'appuie pas sur des textes concrets, mais la critique porte sur l'interpretation qui en est parfois et en a Ă©tĂ© donnĂ©e par la pastorale episcopale - en particulier en France oĂč elle a Ă©tĂ© la plus violente rapidement suivie d'ailleurs par d'autres - dont on sait qu'ils ont dĂ©sobĂ©i au pape Paul VI , par exemple en matiĂšre de communion et ce n'est pas Mgr Schneider qui me contredira il a fait tout une lettre lĂ  dessus depuis son diocĂšse du Kazakstan, sans y voir de sa part une telle intention de nuire aux fidĂšles catholiques au contraire, je pense de bonne foi mĂȘme , mais les pires predateurs sont toujours convaincus de leur bonne foi St Paul en est la figure la plus connue , c'est vrai aussi mĂȘme d'islamistes djiadistes aujourd'hui convertis Ă  la foi chrĂ©tienne et baptisĂ©s dont on voit de plus en plus les temoignages ... Peut ĂȘtre aurait il ete preferable de denoncer ces comportements pastoraux plutot que ...le concile Vatican II et le pape Paul VI et Ă  laisser ceux qui poussaient dans son sillage Ă  ne pas cibler correctement le mal La rupture avec le Vatican n'a pas portĂ© sur la liturgie mais sur le refus de rester dans la communion avec le pape malgrĂ© les inombrables tentatives dans cette perspectives y compris par Jean Paul II et par Benoit XVI . C'est avec le pepe François qu'on voit quelques breches s'ouvrir dans ce mur finalement malsain et nocif azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2304 concernant la Mission d'Ă©vangeliser de l'Eglise de toujours et donc d'aujourdhui dit ceci source. mission – une exigence de la catholicitĂ© de l’Église856 La tĂąche missionnaire implique un dialogue respectueux avec ceux qui n’acceptent pas encore l’Évangile cf. RM 55. Les croyants peuvent tirer profit pour eux-mĂȘmes de ce dialogue en apprenant Ă  mieux connaĂźtre" tout ce qui se trouvait dĂ©jĂ  de vĂ©ritĂ© et de grĂące chez les nations comme par une secrĂšte prĂ©sence de Dieu " AG 9. S’ils annoncent la Bonne Nouvelle Ă  ceux qui l’ignorent, c’est pour consolider, complĂ©ter et Ă©lever la vĂ©ritĂ© et le bien que Dieu a rĂ©pandus parmi les hommes et les peuples, et pour les purifier de l’erreur et du mal " pour la gloire de Dieu, la confusion du dĂ©mon et le bonheur de l’homme " AG 9.Trouve moi Violaine quelque chose qui soit heretique lĂ  dedans, notamment en ce qui concerne ce qu 'elle dit Ă  propos du dialogue avec les autres religions et non-religion aussi d'ailleurs nota la reference RM se refĂšre Ă  l'Encyclique Redemptoris Mater et AG Ă  l'Encyclique Ad Gentes , toutes les deux de Jean Paul II violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2349 AzaisJe pense qu'il est inutile de continuer ce dialogue de sourd, il n'a pas pire que celui qui ne veut pas entendre,de plus vous lire n'est pas facile, je n'ai pas la science infuse mais ce que je connais me suffit pour savoir que je suis dans le bon chemin et dans la vĂ©ritĂ©Violaine azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Lun 18 Mar - 052 Que chacun juge de l'Ă©coute et du dĂ©sir de comprendre et rechercher la verite et ce qui contribue a la paix ...... Bonne route Ă  toi vers PĂąques ! PhilippeconsacrĂ©Messages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Lun 18 Mar - 1217 Faut il se culpabiliser d'avoir quelques rĂ©ticences ? Histoire du PĂšre Steven Scheier jugĂ© par la MisĂ©ricorde du Christ - 17 DĂ©cembre 2015PubliĂ© le 21 septembre 2017 par monSeigneur et monDieuJe m'appelle Steven suis nĂ© le 3 mai Ă©tĂ© ordonnĂ© prĂȘtre le 26 mai 1973au Kansas États-Unis d'AmĂ©rique dans le diocĂšse catholique de Wichita. Le 18 octobre 1985 sera une date dont je me souviendrai jusqu'au dernier jour de ma vie. A ce moment-lĂ , j'Ă©tais prĂȘtre dans une petite ville du sud-est du Kansas appelĂ©e Fredonia. J'Ă©tais curĂ© de la paroisse du SacrĂ© CƓur. Ce jour-lĂ , j'avais dĂ©cidĂ© d'aller Ă  Wichita Kansas, Ă  environ 140 km, auprĂšs de l'un de mes confrĂšres prĂȘtres pour obtenir des conseils Ă  propos d'un problĂšme paroissial. L'AccidentJe devais me rendre Ă  Wichita par une autoroute nationale appelĂ©e Autoroute 96. Cette route est trĂšs vallonnĂ©e et traverse les Flint Hills Grandes plaines nord-amĂ©ricaines. Elle est parcourue par de nombreux gros camions et semi remorques, ce qui la rend assez dangereuse. La derniĂšre chose dont je me souviens est le retour de Wichita tard dans l'aprĂšs midi. J'ai Ă©tĂ© impliquĂ© dans une collision frontale avec un semi-remorque de Hutchison, Kansas. Il y avait trois personnes dans ce vĂ©hicule. Personne n'a Ă©tĂ© tuĂ© dans l'accident grĂące Ă  Dieu ! Pendant le choc, je fus projetĂ© hors de mon vĂ©hicule je ne portais pas ma ceinture de sĂ©curitĂ© Ă  l'Ă©poque et j'ai atterri sur le sol. Je souffrais d'une forte commotion cĂ©rĂ©brale et le cuir chevelu sur le cĂŽtĂ© droit de ma tĂȘte a Ă©tĂ© n'est pas prĂ©vu que je surviveJuste derriĂšre moi, voyageant sur la mĂȘme route se trouvait une infirmiĂšre mennonite de Fontenac, Kansas, qui s'est arrĂȘtĂ©e. Elle est restĂ©e avec moi jusqu'Ă  ce que l'ambulance vienne me chercher. Ce fut grĂące Ă  son expertise qu'on a dĂ©couvert que je souffrais d'une fracture au cou. Elle a informĂ© les ambulanciers qui m'ont traitĂ© en consĂ©quence. Si ma tĂȘte avait Ă©tĂ© bougĂ©e, mĂȘme lĂ©gĂšrement juste aprĂšs l'accident, je serais mort d'asphyxie. J'appris plus tard que je souffrais de deux fractures au cou, dont une rupture sur la C-2 seconde vertĂšbre cervicale qu'on appelle "la fracture du pendu", parce que c'est la rupture au cou qui se produit quand une personne est suspendu par le cou, ce qui provoque normalement une paralysie. On m'a emmenĂ© en ambulance Ă  une ville voisine appelĂ©e Eureka, qui avait un petit hĂŽpital. Le mĂ©decin en charge a recousu mon cuir chevelu Ă  l'arriĂšre de mon crane, puis se rendant compte qu'il ne pouvait rien d'autre pour moi, a appelĂ© l'hĂ©licoptĂšre Lifewatch de l'hĂŽpital Wesley Ă  Wichita, Kansas, pour me transfĂ©rer dans une plus grande que l'hĂ©licoptĂšre quittait l'hĂŽpital d'Eureka, le mĂ©decin disait Ă  une infirmiĂšre, qu'il pensait que je ne survivrai pas au voyage entre Eureka et Wichita, qui pourtant n'Ă©taient pas trĂšs Ă©loignĂ©es.A l'arrivĂ©e Ă  Wichita, l'hĂ©licoptĂšre a atterri au-dessus de l'hĂŽpital Wesley, hĂŽpital mĂ©thodiste, et l'on m'a admis en urgence vers le centre de traumatologie oĂč j'ai Ă©tĂ© soignĂ©, puis Ă  l'hĂŽpital principal dans l'unitĂ© de soins intensifs. J'Ă©tais seulement Ă  environ dix minutes de chez moi Ă  Wichita ; alors ma mĂšre, qui Ă©tait encore de ce monde, est venue Ă  l'hĂŽpital cette nuit lĂ  et est restĂ©e avec moi. Un neurochirurgien m'a pris en charge. J'ai beaucoup souffert. Je n'ai pas subi d'intervention chirurgicale, mais l'on m'a mis en traction et Ă©quipĂ© d'un casque. Le terme technique pour cet appareil orthĂ©tique est "orthĂšse thoracique cervicale". Ce dispositif orthĂ©tique est utilisĂ© pour traiter un grand nombre de blessures au cou. Cette espĂšce de casque entourait ma tĂȘte, et Ă©tait attachĂ©e avec 4 vis, deux Ă  l'avant et deux Ă  l'arriĂšre, vissĂ©es dans mon crĂąne, de sorte que je ne pouvais pas plier ni mĂȘme dĂ©placer mon cou d'aucune maniĂšre possible. Ce dispositif a Ă©tĂ© montĂ© sur une veste qui Ă©tait inamovible. J'ai portĂ© deux appareils pendant prĂšs de 8 mois. Je me souviens qu'un jour, une des vis est sortie de ma tĂȘte. Je n'ai jamais ressenti une telle douleur de ma vie ! Apparemment, ce dispositif orthĂ©tique me permettait aussi d'ĂȘtre en traction de sorte que les os des vertĂšbres pouvaient ĂȘtre alignĂ©s et recommencer un processus de guĂ©rison. Je ne souhaite ce traitement Ă  personne ! Les mĂ©decins m'avaient dit qu'Ă  la suite de cet accident, ils s'attendaient Ă  ce que je reste couchĂ© sur le dos, regardant le plafond pour le reste de ma vie, complĂštement paralysĂ© Ă  partir du cou. Mais Dieu avait d'autres plans !Les priĂšres des fidĂšlesLe soir de l'accident, un de mes paroissiens tĂ©lĂ©phone Ă  l'hĂŽpital et s'informe auprĂšs d'une infirmiĂšre de mon Ă©tat de santĂ© ! Celle-ci en service ce soir lĂ  lui a dit que les mĂ©decins me donnaient 15 % de chance de survie. Cela Ă©tait donc trĂšs grave ! Plus tard, j'ai entendu dire que le soir mĂȘme, les portes de mon Ă©glise du SacrĂ© CƓur, ont Ă©tĂ© ouvertes Ă  tous ceux qui souhaitaient venir prier pour moi. L'Ă©glise chrĂ©tienne et l'Ă©glise mĂ©thodiste de Fredonia ont Ă©galement ouvert leurs portes ce soir-lĂ . Des participants de ces assemblĂ©es m'ont dit plus tard que beaucoup ont passĂ© toute la nuit en priĂšre pour moi. J'Ă©tais aussi dans les priĂšres de l'Ă©glise Mennonite. J'avais donc beaucoup de soutien par la priĂšre. J'ai su par la suite que mes paroissiens ont priĂ© le Rosaire deux fois par jour pour moi une fois le matin, puis de nouveau dans la convalescenceVers la fin de ma pĂ©riode de convalescence Ă  l'hĂŽpital, mon neurochirurgien m'a affectĂ© Ă  un psychologue clinique pour un traitement appelĂ© Syndrome Cervical Post-traumatique. Cette thĂ©rapie m'a Ă©tĂ© grandement nĂ©cessaire et apprĂ©ciable. Je peux dire qu'il ne me reste que trĂšs peu de traumatisme Ă©motionnel. Il Ă©tait bon de pouvoir parler Ă  une personne qui semblait savoir ce que je vivais et ce dont j'avais besoin. Je suis sorti de l'hĂŽpital le 2 dĂ©cembre 1985 et suis rentrĂ© Ă  la maison, chez ma mĂšre, pour rĂ©cupĂ©rer au mieux, et puis chez mon petit frĂšre qui ne vivait pas trop loin Ă  Wichita. Un de mes autres frĂšres, travaillant dans la marine, en congĂ©, Ă©tait jour et nuit Ă  la maison - ce qui Ă©tait important pour moi. Mon mĂ©decin a constatĂ© un rĂ©tablissement en un temps record de ma blessure, cependant il ne pouvait utiliser le mot miracle» dans le rapport final mais on arriverait inĂ©vitablement Ă  la conclusion que cela Ă©tait un miracle».Mon Ă©vĂȘque, celui du diocĂšse de Wichita, a laissĂ© ma paroisse Ă  Fredonia vacante dans la mesure oĂč un prĂȘtre permanent, c'est Ă  dire moi-mĂȘme, n'Ă©tait plus en service. Un autre prĂȘtre a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  la paroisse pour cĂ©lĂ©brer la liturgie pendant le week-end, et dans une autre ville, Neodesha, jusqu'Ă  ce que je sois complĂštement Ă©tĂ© de retour dans ma paroisse en mai 1986. Je me souviens avoir achetĂ© une automobile d'occasion, puis parcourir la route jusqu'Ă  ma paroisse. Je suis heureux de l'avoir fait mais je me souviens que cela a Ă©tĂ© une expĂ©rience assez difficile Ă  l'Ă©poque. J'Ă©tais revenu dans mon Ă©glise en avril de la mĂȘme annĂ©e pour une PremiĂšre Communion. Un autre prĂȘtre du diocĂšse m'avait conduit ce week-end lĂ  pour que je puisse ĂȘtre prĂ©sent Ă  cet Ă©vĂšnement Ă©tĂ© trĂšs bien accueilli lors de mon retour Ă  la paroisse du SacrĂ©-CƓur. Mes paroissiens m'ont trĂšs rapidement parlĂ© de leurs prĂ©occupations, et des priĂšres qu'ils ont faites pour mon rĂ©tablissement et mon retour ici. Les habitants de Fredonia, Kansas, et surtout les paroissiens, ont une grande crainte de Dieu. Quand je suis revenu, il Ă©tait clair qu'ils m'ont mĂ©nagĂ© Ă  cause de mon Ă©tat de santĂ©. Je l'ai beaucoup apprĂ©ciĂ© et cela a fait une grande diffĂ©rence sur mon activitĂ© Ă  la paroisse du SacrĂ©-CƓur et Ă  celle de Saint-Ignace Ă  fait surnaturelUn jour, peu de temps aprĂšs mon retour, je cĂ©lĂ©brais la messe le matin comme Ă  mon habitude, quand quelque chose d'extrĂȘmement surnaturel est arrivĂ©. J'Ă©tais sur le point de lire l'Ă©vangile de ce jour-lĂ , un Ă©vangile que nous avons tous entendu Ă  maintes reprises tout au long de notre vie. C'est l’Évangile selon Saint Luc. Pour ĂȘtre exact, c'est le chapitre 13 de Luc, versets 6 Ă  9 "Et Il leur dit cette parabole Un homme avait un figuier plantĂ© dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva pas. Alors il dit au vigneron VoilĂ  trois ans que je viens chercher du fruit Ă  ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui rĂ©pondit Seigneur, laisse-le encore cette annĂ©e ; je creuserai tout autour et j'y mettrai du fumier. Peut-ĂȘtre Ă  l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon tu le couperas».Quand j'ai lu ce passage de l’Écriture, c'Ă©tait comme si je me souvenais trĂšs clairement d'une conversation. En plus de cela, la page elle-mĂȘme, est devenue lumineuse, s'est agrandie et est sortie du Lectionnaire vers moi. Je me suis mis Ă  trembler et je transpirais. Ma pulsation cardiaque a dĂ» monter Ă  plus de 200. Je me devais de terminer la messe le plus "normalement que je le pouvais. Quand la messe a Ă©tĂ© terminĂ©e, je suis allĂ© rapidement dans mon presbytĂšre, m'asseoir dans une chaise longue pour rĂ©cupĂ©rer de cet Ă©vĂšnement ; et j'ai essayĂ© de comprendre ce qui m'Ă©tait arrivĂ© et pourquoi cet Ă©vangile particulier m'a ramenĂ© des souvenirs - et surtout lesquels et concernant quels Ă©vĂšnements ?Quelques minutes plus tard, je me suis souvenu de tout, mais ce n'Ă©tait pas du tout agrĂ©able, pour ne pas dire effrayant, car les sentiments que j'avais Ă©prouvĂ©s Ă  ce moment-lĂ  jugementCe qui va suivre a semblĂ© se produire immĂ©diatement aprĂšs l' me suis retrouvĂ© devant le TrĂŽne du Jugement de Dieu ! JĂ©sus-Christ Ă©tait le je ne le voyais pas, je L'ai seulement qui s'est passĂ© Ă©tait instantané» selon notre notion du temps. Il a parcouru toute ma vie sur terre, et m'a accusĂ© de pĂ©chĂ©s d'action, d'omission qui Ă©taient inavouĂ©s, et donc non repentis et non chaque offense, j'ai rĂ©pondu Oui, Seigneur !».J'avais prĂ©vu que lorsque cela arriverait je pourrais inventer toutes sortes d'excuses pour me justifier auprĂšs du Seigneur. Comme par exemple Eh bien, Seigneur, tu sais, cette femme avait beaucoup de caractĂšre et comme je perdais patience avec elle trĂšs facilement, et bien je m'Ă©nervais et cela arrivait tout le temps !».Eh bien, quand vous parlez Ă  la VĂ©ritĂ© en personne, vous n'avez aucune excuse possible, donc tout ce que vous pouvez rĂ©pondre est oui, Seigneur !» MĂšre, il est Ă  toi».Le Christ est arrivĂ© Ă  la fin de mon jugement et Il m'a dit Ce que tu mĂ©rites pour l’ÉternitĂ© est l'Enfer».Encore une fois, j'ai dit Oui Seigneur, je sais...». Ce fut la seule conclusion logique qu'Il pouvait donner en voyant toute mon existence. Ce ne fut mĂȘme pas un choc pour moi ! C'Ă©tait comme s'il devait honorer mon choix, ma dĂ©cision. En fait j'avais choisi ma propre condamnation ; Il a simplement respectĂ© mon Ă  ce moment-lĂ , que j'entendis la voix d'une femme "Mon Fils, voudrais-tu bien Ă©pargner sa vie, et son Ăąme immortelle ?"Le Seigneur a dit MĂšre, il a Ă©tĂ© prĂȘtre pendant 12 annĂ©es pour lui-mĂȘme et non pour moi ; en consĂ©quence, laisse-le rĂ©colter ce qu'il mĂ©rite ! »Mais Elle a rĂ©pondu Mon Fils, pourquoi ne pas lui donner des grĂąces et des forces particuliĂšres, puis voir s'il porte du fruit. Si cela n'est pas le cas, que Ta volontĂ© soit faite ! ».Il y a eu une courte pause, puis je L'ai entendu dire MĂšre, il est Ă  toi».Alors j'ai su qu'Elle m'avait sauvĂ© et je suis certain que le lieu oĂč j'aurai dĂ» aller est le seul endroit oĂč je ne souhaiterai jamais mettre les peux vous dire que tout ceci est bien rĂ©el. Cette expĂ©rience Ă©tait aussi rĂ©elle que lorsque je vous parle appartenu Ă  la fois naturellement et surnaturellement Ă  Marie. Je ne crois pas que j'aurais pu survivre sans la protection de notre MĂšre du Ciel. Pourtant durant des 12 annĂ©es, par ma faute, Elle Ă©tait absente de ma vie et de ma spiritualitĂ©. Mais par la VolontĂ© de Son Fils, la Sainte Vierge ne m'a pas partir de ce moment-lĂ , je me suis converti. Converti en tant que prĂȘtre, car auparavant, j'avais un ministĂšre presque professionnel, froid, sans priĂšre du cƓur, sans foi vĂ©ritable... sans dĂ©votion. En fait je ne regrette profondĂ©ment qu'une chose toutes ces annĂ©es passĂ©es Ă  ne pas avoir aimĂ© Dieu en vĂ©ritĂ© c'est Ă  dire Ă  ne pas avoir appris Ă  Le connaĂźtre et Ă  L'aimer, mais Ă  m'ĂȘtre intĂ©ressĂ© Ă  des choses qui ne concernaient pas Dieu ou Ses fidĂšles. Mais depuis, j'ai compris...Aujourd'hui je suis la preuve vivante de la Justice de Dieu et de Sa MisĂ©ricorde grĂące Ă  l'intervention de Sa beaucoup de me disent Mais mon PĂšre avec ce qui vous est arrivĂ©, vous deviez avoir auparavant une dĂ©votion particuliĂšre envers la Sainte Vierge ! » En vĂ©ritĂ©, je dois avouer que non ! En tant que prĂȘtre ceci est un acte d'accusation envers moi-mĂȘme, mais je dois dire que je croyais aux vĂ©ritĂ©s spirituelles telles que les anges, les saints et la Sainte Vierge, mais uniquement avec ma tĂȘte - c'est-Ă -dire que ma connaissance n'Ă©tait qu'intellectuelle» - et pas avec mon cƓur. Les anges et les saints Ă©taient pour moi comme des amis imaginaires. Je croyais en eux, mais ils n'Ă©taient pas rĂ©els !Par cet accident j'ai dĂ©couvert Ă  quel point ils existent ! Il m'a fallu cela pour revenir au Seigneur !On doit se rappeler le jour oĂč JĂ©sus est mort sur le Calvaire. Marie, Sa mĂšre et le disciple qu'Il aimait, Jean, Ă©tait au pied de la croix, quand JĂ©sus leva les yeux sur eux et avec amour dit Femme, voici ton fils ! Fils, voici ta mĂšre ! ». C'est Ă  ce moment que JĂ©sus a donnĂ© Sa mĂšre Ă  nous tous, Ses fils et filles pour qu'Elle nous aime comme Ses enfants ! La Sainte Vierge prend cela trĂšs au sĂ©rieux ! Elle vient en aide Ă  tout le monde, intercĂšde pour tous, comme Elle a intercĂ©dĂ© pour moi. Je ne suis pas quelqu'un de privilĂ©giĂ© !Depuis l'accident, j'ai appris une vĂ©ritĂ© trĂšs importante concernant la bienheureuse Vierge Marie et concernant le PĂšre, le Fils et le Saint-Esprit. En fait quelle que soit la demande de la Saint MĂšre ; Dieu - PĂšre, Fils ou Saint-Esprit ne peut la lui refuser. Il Lui est impossible de ne pas l'exaucer !L'enfer existeJe me suis vraiment rendu compte que j'ai Ă©tĂ© sauvĂ© de la mort physique et spirituelle. Mais aussi, que l'Enfer existe et que les prĂȘtres peuvent y aller. Par les temps actuels, beaucoup de gens pensent Ă  tort, que Dieu est amour et qu'Il ne pourrait pas punir une personne pour l’ÉternitĂ©. Ceci est une erreur ! Nous sommes nous tous responsables de garder les commandements de Dieu et d'utiliser le Sacrement de RĂ©conciliation pour que nos pĂ©chĂ©s soient pardonnĂ©s. Si nous pensons que nous ne pĂ©chons pas, alors peut-ĂȘtre que nous ferions mieux de faire un examen plus complet de notre conscience. L'une des vĂ©ritĂ©s que j'ai apprise dans mon expĂ©rience est le fait que Dieu n'envoie personne au Ciel ou en Enfer, mais que c'est nous qui choisissons. C'est nous qui prenons cette dĂ©cision, Il honore simplement et confirme notre choix, en le faut dire la vĂ©ritĂ© ce n'est pas parce qu'un prĂȘtre porte un morceau de plastique blanc Ă  son col le col romain ou une Ă©tole, que le Ciel lui est assurĂ©. Un prĂȘtre est tout aussi responsable et peut-ĂȘtre mĂȘme plus que tout laĂŻc Ă  garder les commandements de Dieu et Il est ordonnĂ© prĂȘtre pour les fidĂšles et pour JĂ©sus Christ. Notre Sainte MĂšre, Marie, a dit Ă  plusieurs reprises que nous devons prier pour les prĂȘtres et non pas les critiquer. Maintenant, plus que jamais, Ă  l'Ă©poque oĂč nous vivons, il est facile de critiquer un prĂȘtre ou un Ă©vĂȘque qui nous semble ĂȘtre hors de la voie traditionnelle ! Il faut se rappeler que la Sainte Vierge Marie nous envoie tous en mission !L'expĂ©rience m'a changĂ©On m'a demandĂ© plusieurs fois "Comment cette expĂ©rience vous a t'elle changĂ© ? Je ne peux pas rĂ©pondre complĂštement Ă  cette question. Je dois dire que pendant toutes ces annĂ©es, j'Ă©tais prĂȘtre pour moi-mĂȘme, je ne me prĂ©occupais que de moi-mĂȘme. Je n'Ă©tais jamais rĂ©ellement entrĂ© dans le sacerdoce, en tant que tel ! Je n'Ă©tais pas trĂšs spirituel et ma vie de priĂšre Ă©tait pratiquement nulle. Bien sĂ»r, beaucoup d'autres paroissiens et confrĂšres croyaient tout le contraire. J'ai plutĂŽt bien cachĂ© ces vĂ©ritĂ©s problĂ©matiques Ă  tout le Ă©tĂ© trĂšs surpris lors de mon jugement personnel que JĂ©sus n'a pas fait un sondage de popularitĂ©. C'Ă©tait strictement entre Lui et moi, et Il me connaissait mieux que mille autres personnes. J'ai rĂ©alisĂ© alors que j'avais seulement essayĂ© de Lui plaire et que ma prĂ©occupation de bien paraĂźtre ou du moins essayer Ă  quantitĂ© d'autres personnes, Ă©taient une perte totale de temps et d'Ă©nergie. Je m'attache maintenant Ă  ĂȘtre un meilleur prĂȘtre que je ne l'Ă©tais auparavant. Je remercie constamment le Seigneur et sa Sainte MĂšre de m'avoir donnĂ© une seconde chance. J'essaie de me centrer toujours sur la seule chose qui compte et que j'avais presque perdue pour toute l’ÉternitĂ© la chance d'aller au ciel et de rejoindre Dieu, les Anges et les Saints pour l’ÉternitĂ© !Aujourd'huiAvant de commencer mes remarques, je voudrais bien prĂ©ciser Ă  ceux, pour qui s'applique ce qui va suivre, que je les aime en tant que frĂšres prĂȘtres et comme mes frĂšres en JĂ©sus que je vais dire ne signifie pas que je n'ai jamais Ă©tĂ© coupable dans les domaines que je vais aborder. Cela indique plutĂŽt des erreurs qui sont encore faites aujourd'hui dans l’Église de JĂ©sus-Christ par ses ministres et disciples. Aujourd'hui il y a beaucoup de domaines dans lesquels je peux honnĂȘtement apporter mon expertise, grĂące au fait que j'ai Ă©tĂ© jugĂ© par le Dieu Tout Puissant et Ă©pargnĂ© par Sa Divine deuxiĂšme partie qui suit est la plus importante de mon expĂ©rience que je dois adresser Ă  l’Église catholique du monde de la confessionLe premier point essentiel, partout dans le monde, est celui de la confession. Il suffit d'aller dans une paroisse durant le week-end pour voir la chute et l'effondrement de ce grand sacrement instituĂ© par le Christ Lui-mĂȘme. JĂ©sus a instituĂ© ce sacrement lors de Sa premiĂšre apparition Ă  ses ApĂŽtres aprĂšs Sa rĂ©surrection d'entre les morts. Les premiers mots qu'Il a prononcĂ©s aprĂšs ĂȘtre entrĂ© par la porte verrouillĂ©e Ă©taient La paix soit avec vous». Puis Il leur dit de nouveau La paix soit avec vous. Comme le PĂšre M'a envoyĂ©, Moi aussi Je vous envoie». Et quand Il eut dit cela, Il souffla sur eux et poursuivit Recevez l'Esprit Saint. Ceux Ă  qui vous remettrez les pĂ©chĂ©s seront pardonnĂ©s, et ceux Ă  qui vous les retiendrez seront retenus» Jean 20,21-22. VoilĂ  l'importance de la confession le sacrement de la RĂ©conciliation et la raison pour laquelle les prĂȘtres sont les bĂ©nĂ©ficiaires de ce pouvoir de pardonner ou de refuser l' quel est le problĂšme ?Le problĂšme est qu'il y a de moins en moins de personnes qui ont un sentiment de culpabilitĂ© et par consĂ©quent, ces personnes ne pensent pas avoir commis de pĂ©chĂ© ! Ainsi on ne se sent pas coupable, il n'y a pas besoin d'aller Ă  la sociĂ©tĂ© d'aujourd'hui en a t'elle conscience ?Je reproche Ă  beaucoup de psychologues et de psychiatres d'avoir dit aux gens et parfois publiquement qu'ils ne doivent pas se sentir coupable de ceci ou cela, et qu'ils devraient accuser leurs parents de les avoir Ă©levĂ©s comme ils l'ont fait, ou culpabiliser l'environnement les facteurs externes qui a contribuĂ© au problĂšme auquel est confrontĂ© leur client - la solution qu'ils proposent est d'effacer complĂštement la culpabilitĂ© chez une personne. Ceci est l'un des plus grands phĂ©nomĂšnes qui a contribuĂ© Ă  la baisse des confessions aujourd' autre raison de cette baisse rĂ©side dans le fait que certains» prĂȘtres, quelque soient leurs bonnes intentions, conseillent au pĂ©nitent qu'il ou elle n'a pas Ă  se confesser trop souvent ; et puis, quand le pĂ©nitent confesse un pĂ©chĂ©, le confesseur rĂ©pond au pĂ©nitent que tel acte n'est pas toujours un pĂ©chĂ©, mais le rĂ©sultat de tension, d'anxiĂ©tĂ© ou de fatigue. Par consĂ©quent le pĂ©nitent ressent ou pense que la plupart de ses pĂ©chĂ©s n'en sont pas vraiment, mais sont seulement des faiblesses humaines dues Ă  une anomalie ou Ă  un phĂ©nomĂšne physique. ***Lire la note Ă  la fin du tĂ©moignage.La plupart des catholiques ne disposent pas d'un grand choix de confesseurs. Certains vont Ă  d'autres paroisses que la leur, oĂč il y a un prĂȘtre qui est plus traditionnel dans l'administration du Sacrement de rĂ©conciliation. Mais d'autres estiment qu'ils doivent accepter les limites de leur paroisse et bien qu'ils soient dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  la recherche de la paix de l'Ăąme, ne veulent pas aller recevoir le sacrement auprĂšs d'un autre prĂȘtre. Le rĂ©sultat alors est que les gens ne ressentent plus le besoin d'aller se confesser ; et souvent ils estiment que leur confesseur n'est pas aussi compatissant et comprĂ©hensif que les prĂȘtres doivent des plus grandes atrocitĂ©s de la prĂȘtrise aujourd'hui, et qui Ă  l'heure actuelle fait rage de maniĂšre endĂ©mique dans toutes les rĂ©gions des États-Unis, est le fait que des prĂȘtres donnent leur avis aux laĂŻcs sur la doctrine de l’Église. Les prĂȘtres oublient parfois qu'ils sont ordonnĂ©s en tant que reprĂ©sentants de l’Église, et, par consĂ©quent, doivent prĂȘcher ce que l’Église enseigne. Si un prĂȘtre veut donner son opinion personnelle sur une question qui a Ă©tĂ© strictement dĂ©finie par le MagistĂšre de l’Église, il devrait enlever son col blanc, son aube et son Ă©tole, et prĂ©venir les personnes auxquelles il s'adresse que, ce qu'il va dire est son opinion personnelle sur le sujet en question. Cela vaut pour la pratique confessionnelle et pour l'homĂ©lie. Il faut se rappeler que les prĂȘtres sont ordonnĂ©s ministres» de l’Église !Un des plus grandes omissions dans la vie paroissiale de ces 25 derniĂšres annĂ©es, est le fait que les prĂȘtres dans leurs homĂ©lies n'ont pas abordĂ© ou expliquĂ© les thĂšmes de l'enfer» et de la damnation Ă©ternelle». Si c'est le cas, et ça l'est, alors le sentiment d'un paroissien qui penserait qu'il doit venir se confesser, n'est plus du tout prĂ©sent dans son esprit. Nous n'avons pas voulu troubler nos paroissiens ! Nous ne voulons surtout pas dĂ©ranger ou bouleverser les riches paroissiens qui donnent de gros chĂšques Ă  la paroisse, et qui sont de bons donateurs.... ; par consĂ©quent ce qui a Ă©tĂ© abordĂ© dans les sermons a Ă©tĂ© tournĂ© vers la paix, l'amour et la joie. Ainsi cela ne va dĂ©ranger personne, et par consĂ©quent, le prĂȘtre aura donnĂ© un "bon" sermon ce week-end lĂ  ! LĂ  encore, s'il n'y a pas de culpabilitĂ©, il n'y a pas de pĂ©chĂ© ; alors pourquoi un paroissien irait-il se confesser ?La rĂ©alitĂ©, aussi, est que le curĂ© de paroisse veut souvent ĂȘtre populaire» et apprĂ©ciĂ©. Il veut que les gens qui sortent de son Ă©glise se sentent bien et non empreints de culpabilitĂ©. Il souhaite surtout que les gens lui disent aprĂšs son homĂ©lie PĂšre, vous avez donnĂ© un sermon fantastique. Cela m'a plu»Qu'est-il arrivĂ© Ă  notre priĂšre ?Le second point qui doit ĂȘtre abordĂ© dans mon tĂ©moignage sur les malheurs de l’Église d'aujourd'hui est relatif Ă  la priĂšre ou plutĂŽt Ă  la non-priĂšre !Une Ă©vidence d'un dysfonctionnement dans les paroisses aujourd'hui, sont les documents ou tracts que vous trouvez au fond des Ă©glises vous informant de toutes les organisations de la paroisse, qui sont lĂ  pour aider Ă  trouver une solution, quel que soit le problĂšme rencontrĂ©. Il y a des organisations pour les divorcĂ©s rĂ©cents, les veufs, les cĂ©libataires, les parents, etc. Le fait est que la plupart de ces organisations ne sont rien de plus que sociales», oĂč une personne peut en rencontrer d'autres qui seraient susceptibles de l'aider dans sa situation car elles ont Ă©tĂ© confrontĂ©es Ă  la Vatican II, qui a Ă©tĂ© trĂšs mal interprĂ©tĂ© et mal compris, beaucoup de services para liturgiques» ont Ă©tĂ© abusivement retirĂ©s des paroisses du monde entier, Ă  la discrĂ©tion du curĂ© d'Ă©glise ! Comme par exemple des veillĂ©es de priĂšres telles que les neuvaines et les Heures Saintes, la simple BĂ©nĂ©diction et mĂȘme l'Adoration perpĂ©tuelle du Saint Sacrement. Il semble que c'est comme si nous disions "la priĂšre est inutile, nous allons trouver une autre maniĂšre de rĂ©soudre nos problĂšmes ou une organisation pour remĂ©dier Ă  la situation ! ».La priĂšre Ă©tait "nĂ©cessaire" dans le passĂ©, pourquoi ne l'est-elle plus maintenant ?L'autre raison qui pourrait expliquer la disparition de la priĂšre est que prier prend du temps, et le prĂȘtre ne veut pas imposer cela Ă  ses paroissiens. Les temps de priĂšres du prĂȘtre peuvent lui enlever de son temps libre, qu'il pourrait passer devant la tĂ©lĂ©vision, ou en moments de dĂ©tente avec des amis paroissiens ou d'autres amis que beaucoup de prĂȘtres donnent Ă  leurs paroissiens ou d'autres amis prĂȘtres est Je suis fatiguĂ©, s'il vous plaĂźt, ne demandez pas de faire plus». En consĂ©quence, le curĂ© a de plus en plus de temps pour ne faire absolument rien... L’Église doit se dĂ©pouiller» ?Un autre domaine oĂč nous assistons Ă  une nette diminution de la spiritualitĂ© est dans ce qui se passe, ou ce qui est dĂ©jĂ  arrivĂ©, Ă  l'intĂ©rieur de beaucoup de nos nom de l'ƓcumĂ©nisme, beaucoup a Ă©tĂ© fait pour nous dĂ©pouiller de notre foi catholique et nous enlever ce pour quoi nous avons Ă©tĂ© baptisĂ©s. Combien d'Ă©glises aujourd'hui n'ont plus d'agenouilloirs, de grands siĂšges de théùtre sont suffisants ! Il n'y a plus aucune station du chemin de Croix, peu ou pas de statues, pas de lampions ou de bougies, pas d'image de JĂ©sus, de Marie ou d'un Saint, et plus de Crucifix il peut y avoir une Croix, mais le Crucifix en gĂ©nĂ©ral est retirĂ©....La perte du sens du sacrĂ©De plus, le fauteuil prĂ©sidentiel» de l'autel a remplacĂ© le tabernacle au centre de l'Ă©glise. Le prĂȘtre est maintenant le point central, plus que le tabernacle qui contient des galettes de pain» comme disent certains.... Le tabernacle est maintenant mis sur le cĂŽté», ou mĂȘme malheureusement parfois dans une autre piĂšce de l'Ă©glise, mais certainement non visible ! Ce que font les croyants dĂ©montre l'ambiance, ou l'absence d'ambiance Ă  l'intĂ©rieur des Ă©glises. Au lieu de faire une gĂ©nuflexion devant le Saint-Sacrement, le prĂȘtre et les paroissiens ont une petite courbette. La gĂ©nuflexion est tellement dĂ©passĂ©e, c'est bien connu non ? Les paroissiens ont Ă©tĂ© encouragĂ©s voir parfois forcĂ©s, Ă  rester debout pendant la pourrait parler aussi de la maniĂšre dont certains paroissiens s'habillent de nos jours Ă  la messe ; trĂšs dĂ©contractĂ©, si ce n'est presque dĂ©braillĂ© !... et des rĂŽlesEncore aujourd'hui dans certaines paroisses, des ministres laĂŻcs ont Ă©tĂ© chargĂ©s de faire presque tout, exceptĂ© de cĂ©lĂ©brer la messe, d'entendre les confessions, de baptiser et de marier. Je connais une paroisse dans l’État de Washington, oĂč le prĂȘtre laisse une femme laĂŻque donner l'homĂ©lie durant les messes dominicales, trois week-ends sur quatre !Dans certaines paroisses, le curĂ© sera assis dans le fauteuil au moment de la communion tandis qu'un ministre extraordinaire distribuera la Sainte Communion sous l'une des deux espĂšces. Ceci est interdit ! Mais il semble que le prĂȘtre ait mieux Ă  faire !Manque de solidaritĂ©Dans les annĂ©es 1950, on disait qu'il n'y avait pas de meilleure fraternitĂ© qu'entre prĂȘtres. A cette Ă©poque, c'Ă©tait probablement vrai. Mais les choses ont changĂ© depuis. Les prĂȘtres ne sont maintenant plus aussi attentifs Ă  leurs confrĂšres. Dans un diocĂšse aux États-Unis, et je suppose qu'il en est de mĂȘme pour tous les diocĂšses Ă  travers le monde ; les prĂȘtres peuvent voir leurs confrĂšres de deux façons si l'un d'eux fait un travail spirituel profond dans une paroisse, alors ils diront Mais qu'est ce qu'il essaie de prouver ? »; ou bien au contraire si un autre curĂ© a commis certaines erreurs, alors ils diront Vous voyez, je vous l'avais dit. Mais qu'est ce que vous attendiez de quelqu'un comme ça ? ».Cela est triste ! OĂč est le prĂȘtre Ă  qui l'on peut demander de l'aide ? Si l'on va Ă  la rencontre d'un confrĂšre pour obtenir de l'aide spirituellement ou matĂ©riellement, l'entrevue se transformera automatiquement Ă  prendre un verre» ou Ă  discuter de football». AprĂšs tout, quand les prĂȘtres se rĂ©unissent, ils ne devraient pas parler boulot», mais ils devraient profiter de leur sport prĂ©fĂ©rĂ© ou de leur dĂźner, et ne pas retourner cette situation en une sĂ©ance de conseil. Mais, assez ironiquement, nous avons encore dans nos diocĂšses des prĂȘtres qui sont dĂ©signĂ©s comme prĂȘtre d'un prĂȘtre». Ceux-ci sont vus comme des exemples, chargĂ©s d'ĂȘtre une aide et une Ă©coute pour leurs confrĂšres. Normalement, nous devrions pouvoir aller rencontrer, si nĂ©cessaire, n'importe quel prĂȘtre dĂšs que nous avons des catĂ©chisme et la pratique religieuseLe dernier domaine de prĂ©occupation de nos objectifs porte sur les classes de cours de catĂ©chisme. Au moins depuis le dĂ©but des annĂ©es 70, nos cours de religion catholique ont Ă©tĂ© quasi vidĂ©s du point de vue de la doctrine et du dogme catholique. J'ai vu des textes du catĂ©chisme primaire qui avaient une image d'un JĂ©sus souriant sur une page et sur l'autre, une phrase en gras qui disait JĂ©sus vous aime» ! VoilĂ  ce que nos enfants ont appris toutes ces derniĂšres annĂ©es. On a dĂ©laissĂ© l'apprentissage des Commandements de Dieu, des lois de l'Eglise, du pĂ©chĂ© mortel et vĂ©niel, et de la diffĂ©rence entre les deux. Les enfants n'apprennent plus Ă  faire une bonne confession en examinant leur conscience. Ils ne connaissent plus la VĂ©ritĂ© de la PrĂ©sence RĂ©elle de JĂ©sus dans le Saint maniĂšre ultra-dĂ©contractĂ©e des fidĂšles de recevoir la Sainte Communion a amplifiĂ© ce de parents ne vont plus Ă  la confession ainsi leurs enfants n'y vont pas non plus. Ils ne les inscrivent plus au cours de catĂ©chisme. Ils veulent que leurs enfants les aiment donc, ils ne les forcent pas !La liste des incohĂ©rences - ou monstruositĂ©s dans certains cas - pourrait continuer, cela donne au prĂȘtre et aux laĂŻcs une idĂ©e de la direction que prend l'Eglise aujourd' tout cela va t'il nous mener ? Je ne suis pas un prophĂšte, mais je sais que cela n'est trĂšs certainement pas ce que Notre Seigneur attend de son Eglise !Est-il trop tard pour changer ? Encore une fois, JĂ©sus nous dit qu'il n'est jamais trop devons tirer parti de Sa MisĂ©ricorde pendant qu'il en est encore temps. Quand il viendra en tant que Juge, il sera trop tard pour en bĂ©nĂ©ficier ! Dieu a annoncĂ© Ă  Sainte Faustine Kowalska qu'il allait revenir non comme roi de MisĂ©ricorde, mais comme juste Juge.Il est patient, Il est misĂ©ricordieux et Il est affectueux ! Sachons nous ouvrir Ă  Son Amour si bon, au travers de Son Ă©glise, de Ses ministres choisis, de Sa Parole de Vie et de Ses Steven Scheier *** Note de l’Éditeur Certains prĂȘtres disent aux personnes mariĂ©es uniquement civilement ou encore aux personnes vivant en concubinage ou pacsĂ©es ou encore divorcĂ©es et remariĂ©es qu'elles peuvent communier sans se repentir et se confesser. En cela, ces prĂȘtres sont justiciables et devront rĂ©pondre Ă  Dieu au jour du jugement de la perte de ces Ăąmes qui auraient dĂ» se repentir s'ils leur avaient expliquĂ© que Dieu ne permet les rapports sexuels entre hommes et femmes que s'ils sont mariĂ©s Ă  l’Église et qu'ils ne peuvent communier tant qu'ils ne s'engagent pas Ă  une continence complĂšte. On parle aujourd'hui de la communion au cas par cas pour les personnes en situation d'irrĂ©gularitĂ© Amoris Laetitia et c'est pourquoi tant d'Ăąmes et de prĂȘtres vont perdre leur Ăąme. Personne n'a le droit d'ajouter ou de retrancher un seul mot Ă  la Parole de Dieu. Un adultĂšre est un pĂ©chĂ© mortel et le restera toujours. Certains prĂȘtres n'avertissent mĂȘme pas ceux qui prennent des moyens de contraception alors que c'est un pĂ©chĂ© mortel, mĂȘme si certains, dans l’Église, disent que de nos jours ceci est permis. C'est faux ! Dieu va en demander compte. D'autres prĂȘtres, alors qu'ils connaissent le pĂ©chĂ© de certaines Ăąmes leur donnent la Communion alors que ces Ăąmes pratiquent le Nouvel Âge, le Yoga, le Reiki ou appartiennent Ă  des sectes telles que la Franc-maçonnerie, la Rose-Croix ou autre ramification de la BĂȘte. Dieu ne plaisante pas quand Il dit dans l’Évangile Allez loin de moi, maudits, dans le feu Ă©ternel qui a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© pour le diable et ses anges. » MT Ceci s'applique aux prĂȘtres infidĂšles qui passeront l’ÉternitĂ© loin de Lui. Beaucoup de prĂȘtres trahissent la doctrine et sont coupables de la perdition des Ăąmes. Le PĂšre JosĂ© Maniyangat de Floride qui a un grand ministĂšre de guĂ©rison, aprĂšs son expĂ©rience de mort imminente a expliquĂ© qu'il a Ă©tĂ© surpris lorsqu'il a vu en enfer mĂȘme des prĂȘtres et des Ă©vĂȘques qu'il ne s'attendait pas Ă  trouver lĂ . Il raconte que plusieurs d'entre eux y Ă©taient parce qu'ils avaient trompĂ© les gens avec leurs faux enseignements et leur mauvais exemple. Certains prĂȘtres sont en enfer pour avoir eu des relations sexuelles avec des femmes sans repentir, pour des pĂ©chĂ©s de masturbation qu’ils n’ont pas confessĂ©s, d'autres prĂȘtres y sont Ă  cause de l'homosexualitĂ© ou de la pĂ©dophilie. S'ils s'Ă©taient confessĂ©s et repentis ils seraient peut-ĂȘtre au purgatoire, mais ils ne seraient pas dans les flammes Ă©ternelles de l’enfer. MĂȘme si on en parle dans l’Église, Dieu n'admettra jamais le mariage d'un prĂȘtre car le prĂȘtre doit ĂȘtre Ă  l'image du Christ et non Ă  celle d'un homme mariĂ©. Il y aussi malheureusement des prĂȘtres en enfer pour avoir acceptĂ© la franc-maçonnerie dans leur vie. S'ils s'Ă©taient repentis et confessĂ©s, Dieu les aurait sauvĂ©s. Et nous savons aussi que des essais techniques ont eu lieu en Espagne pour la Messe unifiĂ©e Protestants-Catholiques Une abomination pour Dieu qui n'acceptera jamais de telles messes et les prĂȘtres qui y participeront devront rĂ©pondre sĂ©vĂšrement Ă  Dieu. Nous sommes trĂšs proches de la prophĂ©tie de Dan. 9, 26-27 Et aprĂšs les soixante-deux semaines un messie supprimĂ©, -et
ne sera pas Ă  lui, – la ville et le sanctuaire dĂ©truits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu’à la fin, la guerre et les dĂ©sastres dĂ©crĂ©tĂ©s. Et il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine; et le temps d’une semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la dĂ©solation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assignĂ© pour le dĂ©solateur. »[size] Du blog Voir du PĂšre JosĂ© Maniyangat[/size]==================================================================================== FrançoiseconsacrĂ©Messages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mar 19 Mar - 1343 Bien humblement, merci Ă  tous les intervenants sur ce fil ouvert par Violaine. Vos contributions ont Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fiques ET Ă©clairantes. Cela montre que la boite de Pandore a Ă©tĂ© ouverte en voulant s'ouvrir au monde et au fameux "oecumĂ©nisme" lors de ce concile Vatican retrouvĂ© "L'accord de Metz", le livre de Jean confirme bien qu'un accord secret a Ă©tĂ© conclu dĂšs 1962 entre Moscou et Rome. Des nĂ©gociations secrĂštes ont eu lieu entre le cardinal Tisserant, reprĂ©sentant du saint siĂšge et Mgr. NicodĂšme, reprĂ©sentant du patriarcat de Moscou et, en rĂ©alitĂ©, du Kremlin. Ces nĂ©gociations se dĂ©roulent dans le diocĂšse de Mgr. Schmitt, Ă©vĂȘque de Metz. On ne pouvait pas mieux choisir car c'est l'Ă©vĂȘque qui professe que puisque le monde change, la conception du salut apportĂ© par JĂ©sus-Christ doit changer elle aussi. L'accord de Metz va projeter son ombre, ombre puissante, sur tout l'aspect temporel du changement avoir voulu s'ouvrir au monde, on n'a pas vu venir le piĂšge. En contre partie de la prĂ©sence de l'Eglise orthodoxe russe, Rome s'engage qu'au cours du concile, il n'y aurait aucune attaque contre le communisme, ni contre la patrie russe. Le concile Vatican II s'ouvre le 11 octobre 1962, les observateurs orthodoxes russes arrivent Ă  Rome le lendemain. Cet accord secret, le refus de condamner le communisme - alors que le concile prĂ©tendait s'occuper des grands problĂšmes de ce temps - fut trĂšs mal vu et a renforcĂ© les mouvements progressistes Ă  l'intĂ©rieur du catholicisme. D'ailleurs, plusieurs centaines d'Ă©vĂȘques, lors de la quatriĂšme session, discutent du "schĂ©ma XIII" qui traite de "L'Eglise dans le monde", cela deviendra la constitution pastorale "Gaudium et spes". En novembre 1965, ils sont plusieurs centaines Ă  rĂ©clamer par Ă©crit le renouvellement solennel de la condamnation du communisme marxiste-lĂ©niniste et stalinien. Le 9 septembre 1965, Mgr. Marcel Lefebvre fait une intervention Ă©crite " page 18 et 19 du schĂ©ma 13 il s'agit - en fait - du communisme sous le seul aspect de l'athĂ©isme, sans aucune mention particuliĂšre du communisme. De ce texte, on peut dĂ©duire que le communisme est condamnĂ© uniquement pour son athĂ©isme, ce qui est Ă©videmment contraire Ă  la doctrine enseignĂ©e constamment par l'Eglise." Bernard Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, une vie, Edit° Clovis 2002, p. 321.Comme on le sait, la pĂ©tition Carli avec 454 signatures ne sera pas retenue quand vient en discussion la partie du schĂ©ma concernant l' dira que Paul VI n'est pas responsable de l'accord de Metz conclu par JEAN sĂ»r, je vous conseille de lire le livre de Jean Madiran. LĂ , je vous fais un rĂ©sumĂ© succinct pour montrer que cet "Ă©lĂ©ment" oubliĂ© de l'histoire a son importance. Le diable se cache dans les moindres dĂ©tails, un curieux Ă©vĂšnement qui m'avait Ă©chappĂ© L'agent soviĂ©tique, Mgr. NicodĂšme, qui avait nĂ©gociĂ© pour Moscou l'accord de Metz, meurt d'une attaque cardiaque le 5 septembre 1978 - lors d'une entrevue - entre les bras de Jean-Paul Ier pape du 26 aoĂ»t au 28 septembre 1978... Bizarre, vous avez dit bizarre !!!! Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Se tromper avec le pape plutĂŽt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Page 1 sur 1
Textepar : Pauline ROUQUETTE Suivre. 4 mn. Un hommage national à Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération, présidé par Emmanuel Macron, a été rendu, vendredi, dans la cour des
"Dieu fixe de nouveau un jour - aujourd'hui - en disant dans David si longtemps aprĂšs, comme il est dit plus haut Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cƓurs." HĂ©breux Certains enfants de Dieu se trouvent aujourd’hui dans une situation semblable Ă  celle des IsraĂ©lites. Ils sont sur le point de recevoir une rĂ©compense ! Ils sont sur le point d’obtenir une bĂ©nĂ©diction, une grĂące, un exaucement
 Mais Ă  cause du pĂ©chĂ©, Dieu retient sa main
 il retient la bĂ©nĂ©diction ! Le pĂ©chĂ© disqualifie. Il met le chrĂ©tien "Hors Service".Quand le peuple d’IsraĂ«l prit la route pour le pays promis, dĂšs le dĂ©but, il montra de l’endurcissement Ă  l’égard de l’Éternel. Il s’agit de l’épisode biblique bien connu de Massa et MĂ©riba. Ces deux noms signifient respectivement "RĂ©volte" et "Tentation". Un esprit de rĂ©volte gagna le cƓur du peuple pendant ces quarante annĂ©es passĂ©es dans le dĂ©sert Exode Nous courons les mĂȘmes risques que les IsraĂ©lites ! Ne reproduisons pas les mĂȘmes erreurs qu’eux. Si nous nous laissons gagner par le pĂ©chĂ©, nous encourons la disqualification. Car Dieu rĂ©siste au cƓur endurci. Exhortons-nous donc chaque jour ! HĂ©breux Un coureur n’a pas gagnĂ© tant qu’il n’a pas franchi la ligne d’arrivĂ©e ; il peut courir en tĂȘte, avoir dĂ©passĂ© tous les concurrents mais, pour gagner
 il faut franchir la ligne. Trop de chrĂ©tiens se sont arrĂȘtĂ©s trop tĂŽt
 Ils n’ont pas achevĂ© leur course. Ils se sont arrĂȘtĂ©s Ă  quelques centimĂštres seulement de la bĂ©nĂ©diction, Ă  quelques centimĂštres de la source qui aurait pu les dĂ©saltĂ©rer et les sauver. Bien-aimĂ©, il ne faut pas qu’il en soit de mĂȘme pour vous. Ne jouez pas avec votre glorieuse destinĂ©e ! Ne laissez pas le pĂ©chĂ© endurcir votre cƓur. Une dĂ©cision pour aujourd’hui Je choisis d'aligner mes pensĂ©es sur celles de Dieu, afin que ma gĂ©nĂ©ration ne se retrouve pas dans un dĂ©sert spirituel. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous !
Iln’y a pas de fraternitĂ© possible sans une mort Ă  son Ă©go, sans le don d’une vie, sans le pardon. La fĂ©conditĂ© d’une Vie Religieuse dĂ©pend de la vie fraternelle menĂ©e en commun, elle est la force transformatrice de la Bonne Nouvelle. La communautĂ© est un facteur de fidĂ©litĂ© car elle m’aide Ă  rester fidĂšle Ă  mes engagements.
Il n’y a pas de rĂ©alitĂ© plus universelle que la mort. Nous devons faire face Ă  la mort de personnes qui nous sont trĂšs chĂšres, et chacun de nous doit faire face Ă  la certitude de sa propre mort. Dans certaines cultures on Ă©vite Ă  tout prix d’en parler ou d’y penser. C’est un sujet qui met beaucoup de gens mal Ă  l’aise. La mort provoque souvent la peur, le dĂ©sespoir, la tristesse profonde et un sens de futilitĂ©. MĂȘme ceux dont l’existence sur terre est devenue trĂšs pĂ©nible Ă  cause de la douleur, la solitude, ou d’autres circonstances difficiles souhaitent rarement que la mort vienne plus vite. Ils s’accrochent Ă  la vie de façon tenace. Et quand la mort frappe nos bien-aimĂ©s, on rĂ©agit tantĂŽt avec des pleurs et d’autres manifestations de dĂ©tresse Ă©motionnelle, tantĂŽt dans l’engourdissement, tantĂŽt dans la colĂšre ou l’indignation. Sur le plan Ă©motionnel, le chrĂ©tien peut ressentir dans un premier temps les mĂȘmes Ă©motions que quiconque lorsque la mort le menace ou lui arrache, surtout de façon inattendue, une personne qu’il aime. Mais quand sa foi aura repris le dessus, quelle sera son attitude Ă  l’égard de la mort? JĂ©sus-Christ a-t-il changĂ© de façon fondamentale notre maniĂšre de penser et mĂȘme de rĂ©agir Ă©motionnellement Ă  cette rĂ©alitĂ© universelle qu’est la mort? Sa rĂ©surrection a tout changĂ© L’apĂŽtre Paul affirma que notre Sauveur JĂ©sus-Christ
 a dĂ©truit la mort et a mis en Ă©vidence la vie et l’immortalitĂ© par l’Évangile» 2 TimothĂ©e Le Christ a dĂ©truit, ou aboli, la mort, non en faisant que les hommes ne meurent plus, mais en dĂ©montrant que la mort n’est pas l’état final de l’homme. La rĂ©surrection de JĂ©sus garantit la nĂŽtre 1 Corinthiens JĂ©sus s’est montrĂ© plus puissant que la mort, et il nous dit que le jour vient oĂč tous ceux qui sont dans les sĂ©pulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement» Jean Ceux qui vĂ©curent sous l’Ancien Testament n’avaient pas cette conception claire et certaine de la vie aprĂšs la mort. La souffrance de Job Ă©tait aggravĂ©e par son ignorance sur ce point. Il dit Un arbre a de l’espĂ©rance Quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons; quand sa racine a vieilli dans la terre, quand son tronc meurt dans la poussiĂšre, il reverdit Ă  l’approche de l’eau, il pousse des branches comme une jeune plante. Mais l’homme meurt, et il perd sa force; l’homme expire, et oĂč est-il? Les eaux des lacs s’évanouissent, les fleuves tarissent et se dessĂšchent; ainsi l’homme se couche et ne se relĂšvera plus, il ne se rĂ©veillera pas tant que les cieux subsisteront, il ne sortira pas de son sommeil
 Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon Ă©tat vĂźnt Ă  changer.» Job Job dit que l’homme n’est pas comme l’arbre qu’on abat et qui peut Ă©ventuellement repousser. Il ne croyait ni Ă  la rĂ©surrection ni Ă  la rĂ©incarnation. Il ne croyait pas non plus que l’homme cesse d’exister lorsqu’il meurt, mais que son existence triste dans le sĂ©jour des morts, un monde d’ombres, ne permettrait pas la sorte d’activitĂ© qui glorifie Dieu voir ÉsaĂŻe Dieu n’avait pas clairement rĂ©vĂ©lĂ© au temps de Job l’idĂ©e de la rĂ©surrection, telle que nous la connaissons dans le Nouveau Testament. L’idĂ©e s’éclaircissait quand mĂȘme au cours des siĂšcles de l’histoire juive Daniel et au premier siĂšcle beaucoup de Juifs, tels les pharisiens, croyaient fermement Ă  la rĂ©surrection des morts Actes Jean Les sadducĂ©ens contestaient cette idĂ©e Luc mais l’Évangile et la rĂ©surrection de JĂ©sus lui-mĂȘme ont mis fin Ă  ce dĂ©bat pour toujours JĂ©sus notre Seigneur a mis en Ă©vidence la vie et l’immortalitĂ© par l’Évangile» 2 Tim. Il est clair que le chrĂ©tien est trĂšs bĂ©ni par la victoire de JĂ©sus sur la mort. En parlant de notre rĂ©surrection future, l’apĂŽtre Paul Ă©crit en 1 Corinthiens Lorsque ce corps corruptible aura revĂȘtu l’incorruptibilitĂ©, et que ce corps mortel aura revĂȘtu l’immortalitĂ©, alors s’accomplira la parole qui est Ă©crite La mort a Ă©tĂ© engloutie dans la victoire. Ô mort, oĂč est ta victoire? Ô mort, oĂč est ton aiguillon? L’aiguillon de la mort, c’est le pĂ©chĂ©; et la puissance du pĂ©chĂ©, c’est la loi. Mais grĂąces soient rendues Ă  Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur JĂ©sus-Christ!» Puisqu’il en est ainsi, il y a certaines rĂ©actions Ă  la mort qui sont trĂšs rĂ©pandues parmi les gens du monde, mais qui ne sont pas trĂšs raisonnables chez le chrĂ©tien. Ed Ritchie exprime cette idĂ©e dans le cantique, Seigneur, dans ma souffrance», oĂč le chrĂ©tien s’adresse Ă  lui-mĂȘme en ces termes Âme faible et craintive, Pourquoi donc te troubler? Quand tu n’es plus captive, Comment peux-tu trembler? Laisse aux enfants du monde Les soucis et les pleurs; Voyons donc trois attitudes ou comportements, qui n’ont plus vraiment de place en nous qui sommes en JĂ©sus-Christ. Ne pas craindre Avant la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus, Satan avait comme arme la puissance de la mort», mais JĂ©sus est venu dans le monde afin qu’il dĂ©livrĂąt tous ceux qui, par crainte de la mort, Ă©taient toute leur vie retenus dans la servitude» HĂ©breux La peur de mourir opprime les hommes, mais elle les fait tomber dans de nombreux pĂ©chĂ©s, aussi. Parce qu’on a peur de mourir, on se tait quand il faudrait Ă©lever la voix pour s’opposer Ă  l’injustice; on reste au loin quand la compassion devrait motiver Ă  s’approcher pour servir les malades, les prisonniers, ou ceux qui se trouvent en divers dangers. Parce qu’on a peur de la mort, on a recours aux praticiens occultes – les marabouts en Afrique de l’ouest, les guĂ©risseurs paĂŻens en divers pays, les houngans en HaĂŻti – et l’on commet ainsi une grave infidĂ©litĂ© contre Dieu. Par peur de la mort, on renie son Seigneur, comme l’apĂŽtre Pierre l’a fait Luc Toutes sortes de tentations perdent leur force quand l’homme n’a plus peur de la mort. D’oĂč vient cette crainte de la mort? Peut-ĂȘtre qu’on a peur de l’inconnu; peut-ĂȘtre qu’on a peur de perdre ce qu’on aime ses conforts, ses proches, son activitĂ© dans le monde, les choses pour lesquelles on a tant luttĂ© pendant sa vie; peut-ĂȘtre qu’on a peur de la condamnation au dernier jugement. Le chrĂ©tien fidĂšle sait que, grĂące au Seigneur JĂ©sus, il a la promesse de la vie Ă©ternelle avec Dieu. Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en JĂ©sus-Christ» Romains JĂ©sus dit En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous dis, celui qui Ă©coute ma parole, et qui croit Ă  celui qui m’a envoyĂ©, a la vie Ă©ternelle et ne vient point en jugement sous la condamnation, mais il est passĂ© de la mort Ă  la vie» Jean Si nous croyons vraiment Ă  cette bonne nouvelle que nous prĂȘchons, nous pourrons avoir l’attitude exprimĂ©e par l’apĂŽtre Paul Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Mais s’il est utile pour mon Ɠuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois prĂ©fĂ©rer. Je suis pressĂ© des deux cĂŽtĂ©s; j’ai le dĂ©sir de m’en aller et d’ĂȘtre avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; mais Ă  cause de vous il est plus nĂ©cessaire que je demeure dans la chair» Philippiens Paul n’avait peur ni de ce que la vie lui rĂ©servait, ni de la mort. Mais Ă  cause de sa foi aux promesses de Dieu, il Ă©tait convaincu que la mort Ă©tait prĂ©fĂ©rable. Au lieu de l’éviter Ă  tout prix, il Ă©tait prĂȘt Ă  accueillir la mort avec joie quand le Seigneur dĂ©ciderait que le moment Ă©tait venu. Dans un autre passage il exprime la mĂȘme confiance, celle que tout chrĂ©tien fidĂšle devrait dĂ©montrer dans sa vie Nous savons, en effet, que, si cette tente ou nous habitons sur la terre notre corps est dĂ©truite, nous avons dans le ciel un Ă©difice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure Ă©ternelle qui n’a pas Ă©tĂ© faite de main d’homme. Aussi nous gĂ©missons dans cette tente, dĂ©sirant revĂȘtir notre domicile cĂ©leste
 Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu’en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur» 2 Corinthiens Ne pas s’affliger comme les autres Quand une personne que nous avons aimĂ©e vient Ă  mourir, il est normal de ressentir de la tristesse, car nous Ă©prouvons une sorte de perte. MĂȘme si nous ne connaissions pas intimement le dĂ©funt, la douleur que nous lisons dans les visages de ses proches peut nous toucher et faire couler quelques larmes. Quand JĂ©sus se trouvait devant le tombeau de son ami, Lazare, bien qu’il sache fort bien qu’il allait ressusciter Lazare quelques instants aprĂšs, le Seigneur pleura Jean C’était normal JĂ©sus Ă©tait plein de compassion. Quand Étienne, le premier martyr chrĂ©tien, fut lapidĂ© Ă  mort, la Bible dit que des hommes pieux ensevelirent Étienne, et le pleurĂšrent Ă  grand bruit» Actes C’était un homme de bien, et il avait Ă©tĂ© tuĂ© par une foule en furie pour avoir eu le courage de dire la vĂ©ritĂ©. Il Ă©tait normal d’avoir un sentiment navrĂ© et amer devant une telle injustice, devant la mort gratuite d’un tel homme. MalgrĂ© la tristesse naturelle que nous ne voulons pas rejeter, il devrait y avoir une diffĂ©rence profonde entre la rĂ©action des chrĂ©tiens Ă  l’égard de la mort de l’un des leurs, et la rĂ©action des non-chrĂ©tiens face Ă  la mort. Paul dit en 1 Thessaloniciens Nous ne voulons pas, frĂšres, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont pas d’espĂ©rance.» AprĂšs avoir rassurĂ© ses lecteurs qu’au retour de JĂ©sus-Christ les morts ressusciteront et que nous serons toujours avec le Seigneur, il ajoute Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles» 1 Thessaloniciens La mort ne reprĂ©sente pour nous chrĂ©tiens qu’une sĂ©paration temporaire de nos bien-aimĂ©s en Christ. En plus, nous trouvons du rĂ©confort dans la confiance que ceux qui nous ont devancĂ©s ne souffrent pas; au contraire, ils sont bĂ©nis Heureux dĂšs Ă  prĂ©sent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs Ɠuvres les suivent» Apocalypse Tout comme notre espĂ©rance chrĂ©tienne vainc la peur, elle adoucit la tristesse. Ne pas se fĂącher Une autre rĂ©action Ă  la mort qui ne devrait pas caractĂ©riser le chrĂ©tien, c’est la colĂšre contre Dieu. Il est vrai qu’il y a des situations oĂč Dieu fait ou permet des choses que nous ne comprenons pas, des choses qui suscitent en nous une forte douleur Ă©motionnelle. Nous lui avons priĂ© d’épargner la vie de notre enfant, mais l’enfant est quand mĂȘme dĂ©cĂ©dĂ©. Un dĂ©sastre, tel qu’une inondation ou un tremblement de terre, ou bien une guerre, a provoquĂ© la mort de quelques dizaines de milliers de personnes, et nous nous demandons pourquoi Dieu n’est pas intervenu pour les sauver. Un conducteur soĂ»l provoque un accident dans lequel un chrĂ©tien fidĂšle perd la vie, tandis que celui qui Ă©tait en faute en sort indemne. Celui qui ne mĂ©rite» pas la mort est fauchĂ© par elle; quant Ă  celui qui ne mĂ©rite pas de vivre ou qui n’a plus vraiment envie de vivre, il survit. Certaines personnes qui sont touchĂ©es par ces situations qui nous semblent tellement injustes, se rebellent contre Dieu. Elles se fĂąchent contre lui et l’accusent. Une femme m’a dit tout rĂ©cemment qu’elle avait perdu son pĂšre quand il n’avait que 39 ans et qu’elle Ă©tait encore petite trois ans. On lui avait dit que le Seigneur avait pris» son papa, ce qui l’avait rendu amĂšre envers Dieu pendant des annĂ©es. Elle me disait qu’on pouvait dire que le dĂ©funt Ă©tait avec le Seigneur» mais qu’on ne devait jamais dire que le Seigneur avait pris» la personne. Elle peut trĂšs bien avoir raison de ne pas employer certains termes avec de jeunes enfants qui, bien sĂ»r, ne sont pas en mesure de comprendre comme des adultes. Mais une grande personne devrait reconnaĂźtre ce que dit le CrĂ©ateur et le Souverain de l’univers Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu, et qu’il n’y a point de dieu prĂšs de moi; je fais vivre et je fais mourir, je blesse et je guĂ©ris, et personne ne dĂ©livre de ma main» DeutĂ©ronome Gardons-nous de condamner les dĂ©cisions de l’Omniscient. Nous ne savons pas ce qu’il sait. Qu’il condamne ou qu’il pardonne, qu’il bĂ©nisse ou qu’il envoie l’épreuve, nous ne sommes pas qualifiĂ©s pour lui dire qu’il a mal fait. Sa parole nous rappelle Car mes pensĂ©es ne sont pas vos pensĂ©es, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont Ă©levĂ©s au-dessus de la terre, autant mes voies sont Ă©levĂ©es au-dessus de vos voies, et mes pensĂ©es au-dessus de vos pensĂ©es» ÉsaĂŻe Non seulement Dieu est omniscient, mais il est le CrĂ©ateur de toutes choses et de plein droit le MaĂźtre incontestĂ© de l’univers. Plus que quiconque, nous les chrĂ©tiens devrions accepter son autoritĂ© et nous soumettre humblement Ă  ses dĂ©cisions. Dans un autre numĂ©ro nous avons paraphrasĂ© ce que Dieu dit Ă  Job, qui, dans sa souffrance avait dit des choses trĂšs osĂ©es Job, le fait que tu souffres ne te donne pas le droit de me blĂąmer, et ne te dispense pas du devoir de t’approcher de moi dans l’humilitĂ© et la soumission. Je n’ai aucun besoin de me justifier devant un ĂȘtre humain, et je ne te donnerai pas d’explications simplement parce que tu en as rĂ©clamĂ©es.» La Bible dit en Actes David, aprĂšs avoir en son temps servi au dessein de Dieu, est mort [et] a Ă©tĂ© rĂ©uni Ă  ses pĂšres.» C’est Dieu qui dĂ©cide quand une personne a fini de servir Ă  son dessein et peut s’en aller pour recevoir sa rĂ©compense Ă©ternelle. Mais ce n’est pas simplement parce que nous reconnaissons l’autoritĂ© de Dieu que nous pouvons accepter ses dĂ©cisions concernant la vie et la mort; nous avons, en plus, l’assurance de sa justice et de son amour. En Romains Paul dit Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous Ă©tions encore des pĂ©cheurs, Christ est mort pour nous.» Quoiqu’il arrive dans notre vie, nous pouvons ĂȘtre certains d’une chose Dieu nous aime. Quand le malheur frappe, on est tentĂ© de dire Pourquoi Dieu ne m’aime-t-il pas? S’il m’aimait, il ne permettrait pas une telle tragĂ©die dans ma vie.» Il se peut que nous ne comprenions jamais pourquoi tel Ă©vĂ©nement douloureux s’est produit, mais une chose est sĂ»re Si Dieu ne nous aimait pas, il n’aurait jamais envoyĂ© son Fils unique pour qu’on le maltraite et l’humilie, pour qu’il souffre et meure sur une croix Ă  notre place. Un tel amour est insondable et indĂ©niable. Dieu a le droit d’appeler en jugement n’importe qui Ă  n’importe quel moment. Il n’agit pas injustement quand il le fait. Supposez que Dieu fait mourir» un jeune chrĂ©tien qui avait devant lui, Ă  nos yeux, toute une vie de joie et de service Ă  rendre dans l’Église. Nous pouvons ĂȘtre sĂ»rs que ce jeune ne se lamentera pas dans l’au-delĂ  de tout ce qu’il n’a pas eu l’occasion de vivre ici sur la terre. Comme Paul l’a dit J’ai le dĂ©sir de m’en aller et d’ĂȘtre avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur» Phil. PĂšlerins sur cette terre Une idĂ©e qui revient souvent dans la Parole de Dieu est que nous sommes de passage dans ce monde et que nous ne devons pas trop nous y attacher. Bien-aimĂ©s, je vous exhorte, comme Ă©trangers et voyageurs sur la terre, Ă  vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre Ă  l’ñme» 1 Pierre Car nous n’avons point ici-bas de citĂ© permanente, mais nous cherchons celle qui est Ă  venir» HĂ©breux Ils ne pensent qu’aux choses de la terre. Mais notre citĂ© Ă  nous est dans les cieux, d’oĂč nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur JĂ©sus-Christ» Philippiens Ne vous amassez pas des trĂ©sors sur la terre, oĂč la teigne et la rouille dĂ©truisent, et oĂč les voleurs percent et dĂ©robent; mais amassez-vous des trĂ©sors dans le ciel
 Car lĂ  oĂč est ton trĂ©sor, lĂ  aussi sera ton cƓur» Matthieu Nous rappeler que nous sommes lĂ  pour peu de temps nous aide Ă  fixer les yeux sur notre destination finale et Ă  supporter les difficultĂ©s et les privations de cette vie, sachant que les souffrances du temps prĂ©sent ne sauraient ĂȘtre comparĂ©es Ă  la gloire Ă  venir qui sera rĂ©vĂ©lĂ©e pour nous» Romains Conclusion Parfois, on entend quelqu’un parler d’une situation oĂč une vie a Ă©tĂ© en danger. Si la personne n’est pas morte, mĂȘme si elle a Ă©tĂ© blessĂ©e ou doit se contenter d’une santĂ© qui sera toujours fragile, on se console en disant qu’elle a pu Ă©viter le pire». Certes, il y a dans une telle situation de quoi remercier Dieu. En mĂȘme temps, le chrĂ©tien devrait reconnaĂźtre que la mort n’est pas du tout le pire» qui puisse arriver; au contraire, elle permet au fidĂšle d’entrer dans un bonheur parfait et Ă©ternel. Le pire, c’est le fait de mourir dans un Ă©tat de rĂ©bellion contre son Dieu. Ce n’est que dans le cas oĂč il vit dans l’infidĂ©litĂ© que le chrĂ©tien devrait craindre la mort. Ce n’est donc pas la mort qui est l’ennemi; c’est le pĂ©chĂ©. La rĂ©alitĂ© de la mort tout autour de nous devrait nous amener Ă  vivre de telle maniĂšre que nous soyons prĂȘts pour le jugement. La philosophie du monde est Mangeons et buvons, car demain nous mourrons» 1 Cor. La philosophie des chrĂ©tiens est que la mort est pour eux un gain, mais elle leur rappelle aussi l’urgence de la mission que Dieu leur confie tant qu’ils sont sur la terre Nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprĂšs du Seigneur. C’est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui ĂȘtre agrĂ©ables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaĂźtre devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, Ă©tant dans son corps. Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons Ă  convaincre les hommes» 2 Corinthiens KarlThomas (Gauthier Baillot) est foudroyĂ© par la nouvelle. Huit ans d'asile. Et Ă  la sortie, une sensation d'Ă©trangetĂ©. Ses ex-camarades ont trouvĂ© leur rĂŽle. Ils sont dans le cadre, mĂȘme quand ils le contestent, comme Eva (Pauline MoulĂšne) qui enfiĂšvre Karl.

18 mars 2022 L'Ă©pĂźtre aux HĂ©breux Copyright © 2022, Bruce N. Cameron, Toutes les rĂ©fĂ©rences bibliques se rĂ©fĂšrent Ă  la version Nouvelle Français courant NFC, 2019, sauf indication contraire. Des rĂ©ponses suggĂ©rĂ©es sont placĂ©es entre parenthĂšses. Cette Ă©tude est publiĂ©e sur Internet Ă  l’adresse Priez pour ĂȘtre guidĂ©e par l’Esprit saint pendant que vous Ă©tudiez la Bible. Introduction Imaginez-vous ĂȘtre mourante et que vous dĂ©cidez d’écrire une derniĂšre lettre Ă  vos enfants. Qu’écririez-vous ? Il est probable qu’elle contiendrait des conseils de vie qui reflĂštent ce que vous avez appris au cours de votre vie. Vous voulez que vos enfants vivent bien, et Ă©vitent d’ĂȘtre blessĂ©s par de mauvaises dĂ©cisions. HĂ©breux 13, notre Ă©tude de cette semaine, ressemble Ă  une derniĂšre lettre. Ouvrons la Bible et voyons ce qu’elle nous donne comme conseil pour notre vie ! I. L’amour fraternel 1. Lisez HĂ©breux Quel genre d’amour est l’amour entre frĂšres » et sƓurs » ? Je pense que nous allons le dĂ©couvrir dans les versets qui suivent. 2. Lisez HĂ©breux De nos jours, les Ă©trangers peuvent ĂȘtre dangereux. Qu’est-ce que la lettre aux HĂ©breux nous demande de faire pour les Ă©trangers ? Faire preuve de bontĂ©. a. Nous devons faire preuve de bontĂ© envers notre famille et envers nous-mĂȘmes. Comment concilier cela avec le fait de tĂ©moigner de bontĂ© Ă  des Ă©trangers potentiellement dangereux ? Nous devons faire preuve de bon sens et rechercher la direction de l’Esprit saint. i. Devrions-nous ĂȘtre sans crainte parce que Dieu est aux commandes et que nous faisons sa volontĂ© ? J’avais un oncle qui Ă©tait officier dans l’Église de l’ArmĂ©e du Salut. Il n’avait aucune crainte des Ă©trangers, et il est mort de vieillesse plutĂŽt qu’à cause d’un Ă©tranger, mĂȘme s’il a connu de vrais dangers. b. Selon vous, que signifie la rĂ©fĂ©rence au fait d’accueillir des anges sans le savoir ? Il y a un cĂŽtĂ© excitant dans l’idĂ©e d’accueillir des inconnus. Vous pouvez avoir l’occasion unique de travailler avec des ĂȘtres surnaturels. 3. Lisez HĂ©breux Beaucoup pensent que Paul est l’auteur de la lettre aux HĂ©breux. Paul a Ă©tĂ© emprisonnĂ© Ă  plusieurs reprises. Pensez-vous que cela fasse rĂ©fĂ©rence Ă  ceux qui sont emprisonnĂ©s pour leur foi ? a. Ce verset nous demande de nous mettre Ă  la place des prisonniers. Qu’est-ce que cela suggĂšre sur le fait d’ĂȘtre emprisonnĂ© pour ĂȘtre restĂ© fidĂšle ? Nous devrions regarder cela comme si nous Ă©tions punis pour ĂȘtre restĂ©s fidĂšles. Que voudrions-nous que les autres fassent pour nous ? b. Notez la rĂ©fĂ©rence Ă  ceux qui sont maltraitĂ©s » et qui ont un corps exposĂ© Ă  la souffrance ». Que cela suggĂšre-t-il sur la nature des prisonniers ? Cela suggĂšre qu’ils sont injustement en prison maltraitĂ©s et qu’ils sont membres de l’Église faisant partie du corps. i. Cela signifie-t-il que lorsque nous rendons visite Ă  des personnes que nous ne connaissons pas et qui sont en prison, nous avons une mauvaise approche du ministĂšre dans les prisons ? Il est bon de partager l’Évangile avec ceux qui sont susceptibles de repenser leur approche de la vie. Mais dans la lettre aux HĂ©breux, ce conseil particulier sur l’amour fraternel semble faire rĂ©fĂ©rence aux membres de l’Église qui sont emprisonnĂ©s pour leur foi. 4. Lisez HĂ©breux La lettre aux HĂ©breux nous dit que le revers de la mĂ©daille du fait de ne pas honorer le mariage est le jugement de Dieu. D’aprĂšs votre expĂ©rience, est-ce lĂ  le seul problĂšme – que Dieu finira par juger ? a. Cela porte-t-il atteinte Ă  la justification par la foi seule ? Toute personne ayant dĂ©passĂ© l’ñge moyen sait que l’infidĂ©litĂ© dans le mariage entraĂźne une longue liste de malheurs. Vous blessez ceux que vous aimez le plus. Les pĂ©chĂ©s de cette nature sont certainement pardonnables, le problĂšme se pose lorsque vous dĂ©cidez de vous retourner contre Dieu et de devenir sujet au jugement. 5. Lisez HĂ©breux Ce conseil s’adresse-t-il principalement aux pauvres ou aux riches ? Cela s’applique Ă  tous, mais d’aprĂšs mon expĂ©rience, les pauvres sont le plus souvent insatisfaits. Certains riches semblent ne jamais avoir assez d’argent, mais je vois cela surtout Ă  la tĂ©lĂ©vision et pas chez les gens que je connais. a. Est-il logique que les pauvres soient le plus souvent insatisfaits ? Le livre Drive rapporte qu’il y a un seuil de revenu oĂč le fait d’ĂȘtre payĂ© davantage n’apporte pas une plus grande motivation au travail. Si le manque d’argent crĂ©e des problĂšmes constants dans la vie, cela et un manque de confiance en Dieu devient une source de mĂ©contentement. b. Qu’est-il dit ici ? Comptez sur Dieu. Votre vie est bouleversĂ©e si vous cherchez constamment Ă  avoir plus. La confiance dans le fait que Dieu pourvoit Ă  vos besoins vous apporte la tranquillitĂ© d’esprit. c. Quel est le remĂšde Ă  l’amour de l’argent ? Croire Dieu quand il dit Je ne te laisserai pas, je ne t’abandonnerai jamais ». 6. Lisez HĂ©breux Ce verset semble dĂ©placĂ©. Les versets prĂ©cĂ©dents nous disent de faire ou de ne pas faire quelque chose. Parle-t-il encore de ne pas aimer l’argent ? Ou alors, est-il liĂ© Ă  tous les versets prĂ©cĂ©dents d’HĂ©breux 13 ? Je pense que ce verset fait rĂ©fĂ©rence Ă  tous les versets prĂ©cĂ©dents. Ces derniers sont des exemples pratiques de ce que signifie suivre le commandement de Dieu d’aimer les autres comme nous nous aimons nous-mĂȘmes. Si nous suivons les commandements de Dieu, cela nous protĂšge des erreurs qui nous portent prĂ©judice. De cette façon, le Seigneur est celui qui vient Ă  mon aide ». a. Ce verset promet-il davantage que le simple fait d’avoir des conseils utiles de la part de Dieu ? Oui. Il nous rappelle que Dieu est plus grand que tout ennemi humain. Dieu nous sauvera. II. Regard sur le leadership 1. Lisez HĂ©breux Cela fait-il rĂ©fĂ©rence aux administrateurs de l’église ? Le texte dĂ©finit ces dirigeants comme ceux qui vous ont annoncĂ© la parole de Dieu ». Il s’agit d’une rĂ©fĂ©rence Ă  des personnes comme moi, qui vous rappellent les paroles de la Bible. a. Que veut dire la phrase pensez Ă  la façon dont ils ont vĂ©cu » ? Un enseignement correct se reflĂšte dans les rĂ©sultats pratiques. Vous pouvez tester l’enseignement par la vie de l’enseignant. i. Est-ce une façon diplomatique de dire d’éviter les enseignements de ceux qui ont de mauvais rĂ©sultats ? Je pense que oui. b. Lorsqu’il nous est dit "imitez leur foi", cela signifie-t-il qu’il faut imiter la vie de ces enseignants dont la foi donne un bon rĂ©sultat ? 2. Lisez HĂ©breux Mon Église a ce que j’appellerais un point de vue en Ă©volution » du peuple de Dieu. Les doctrines de notre Église sont la comprĂ©hension la plus approfondie de la Bible – supĂ©rieure aux croyances de ceux qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Quelle mise en garde ces versets suggĂšrent-ils relativement Ă  ce point de vue ? a. L’ironie est que certains, au sein de ma dĂ©nomination, disent Ă©galement, de maniĂšre incohĂ©rente, que l’ Ă©volution » devrait s’arrĂȘter Ă  nos doctrines originales. Nos fondements » devraient ĂȘtre observĂ©s. Est-ce de l’arrogance ou une comprĂ©hension approfondie de la Bible ? b. Que veut dire le verset 8 quand il dit que JĂ©sus ne change pas ? c. Les doctrines Ă©trangĂšres » semblent avoir un contexte spĂ©cifique. De quoi s’agit-il ? Il est question d’enseignements qui affaiblissent la grĂące et qui encouragent certaines pratiques alimentaires. Voyez-vous des choses de ce genre dans votre Ă©glise ? 3. Lisez HĂ©breux Qui sont ceux qui officient dans la tente de la rencontre » ? Il s’agit d’une rĂ©fĂ©rence aux lĂ©vites et au systĂšme du sanctuaire. a. Pourquoi n’ont-ils pas le droit de manger » de ce qui est sur notre autel ? Notre autel est notre croyance dans le sacrifice de JĂ©sus qui est mort Ă  notre place. Si vous n’acceptez pas JĂ©sus, alors vous n’avez pas le droit de manger Ă  cet autel. b. Remarquez que la lettre aux HĂ©breux en parle en termes de nourriture. Cela nous permet-il de mieux comprendre HĂ©breux et ses commentaires sur la grĂące par rapport aux aliments ? Je pense que oui. Bien que notre discussion prĂ©cĂ©dente soit une comprĂ©hension et qu’il y en a certainement d’autres, cela suggĂšre que le vrai conflit est entre la grĂące et l’approche de la nourriture qui est Ă©troitement liĂ©e au systĂšme du sanctuaire. 4. Lisez HĂ©breux Pourquoi devrions-nous ĂȘtre en dehors du camp » ? N’est-ce pas une dĂ©claration plutĂŽt Ă©trange ? L’idĂ©e est que nous ne sommes pas parmi les gens populaires, mais plutĂŽt parmi ceux qui souffrent de l’opprobre en tant que disciples de JĂ©sus. L’extĂ©rieur du camp est un bon endroit oĂč se trouver parce que notre vĂ©ritable objectif est de vivre Ă  l’intĂ©rieur de la nouvelle JĂ©rusalem. 5. Lisez HĂ©breux Quelle est l’importance de la gratitude ? Comment devrions-nous la pratiquer ? Le fait de louer Dieu et d’aider les autres reflĂšte notre gratitude. 6. Lisez HĂ©breux Ce conseil s’adresse-t-il principalement Ă  nous, ou aux dirigeants ? Aux dirigeants. Il leur dit qu’ils devront rendre compte Ă  Dieu » de leur leadership, et qu’ils doivent agir correctement. a. Cela exige-t-il une obĂ©issance inconditionnelle ? La rĂ©fĂ©rence au fait d’ĂȘtre tenu responsable, et la rĂ©fĂ©rence au fait de fournir des avantages aux membres nous indique que les dirigeants peuvent commettre des erreurs que nous ne devons pas cautionner. 7. Cher/Ăšre amie, voulez-vous prendre Ă  cƓur le dernier conseil de la lettre aux HĂ©breux ? Il vous apportera une vie en paix. III. La semaine prochaine Nous dĂ©buterons une nouvelle sĂ©rie d’études sur le livre de la GenĂšse.

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