Sommairede l'article: Étape 1 : S’assurer que l’embauche d’un intĂ©rimaire est la rĂ©ponse adaptĂ©e au besoin de main-d’Ɠuvre. Étape 2 : Choix d’une entreprise de travail temporaire, signature du contrat de mise Ă  disposition et lancement de la procĂ©dure d’embauche. Étape 3 : Signature du contrat de mission.

Le contrat de travail temporaire est un contrat qui est Ă©tabli entre l’ETT et le salariĂ© intĂ©rimaire. Il doit ĂȘtre adressĂ© au salariĂ© intĂ©rimaire dans les 2 jours ouvrables qui suivent sa mise Ă  disposition sinon le salariĂ© intĂ©rimaire est requalifiĂ© en CDI. La durĂ©e maximale d’un CTT, en prenant en compte des renouvellements est de 18 mois. Si l’ETT rompt un contrat hors faute grave ou cas de force majeure, elle se doit de proposer un nouveau contrat Ă  l’intĂ©rimaire dans un dĂ©lai de 3 jours ouvrables. Si l’ETT et l’EU ne suivent pas les dispositions lĂ©gales, elles encourent des sanctions pĂ©nales. contrat A/Mentions obligatoires du contrat Le CTT doit comporter les mentions suivantes CT Celles qui figurent sur le contrat de mise Ă  disposition notamment motif, terme, caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste, lieu, horaire, nature des EPI, rĂ©munĂ©ration de la mission ; La qualification professionnelle ainsi que le statut cadre» du salariĂ© intĂ©rimaire et du permanent en cas de remplacement mars 2007, n° ; Les modalitĂ©s de la rĂ©munĂ©ration due au salariĂ© salaire de base, primes, IFM, ICCP, frais professionnels ; Une clause de rapatriement du salariĂ© Ă  la charge de l’ETT, si la mission est exĂ©cutĂ©e hors mĂ©tropole. Cette clause devient caduque lorsque le salariĂ© rompt le CTT ; Le nom et l’adresse de la caisse de retraite complĂ©mentaire et de l’organisme de prĂ©voyance ; La mention selon laquelle l’embauche du salariĂ© par l’EU Ă  l’issue de la mission n’est pas interdite ». En cas de non respect de ces formalitĂ©s par l’ETT, le CTT se transforme en CDI car il ne fait plus parti de la lĂ©gislation du travail temporaire. B/Mentions facultatives du contrat Les mentions facultatives Ă  notifier par exemple La pĂ©riode d’essai ; La possibilitĂ© pour le salariĂ© de se faire livrer une attestation PĂŽle emploi ; L’URSSAF auprĂšs de laquelle est adressĂ©e la dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche DPAE ». C/Signature du contrat L’ETT peut envoyer le CTT par mail si elle souhaite garder un preuve supplĂ©mentaire mais il est prĂ©fĂ©rable qu’un contrat au format papier soit aussi envoyĂ© car la jurisprudence impose la signature du CTT par le salariĂ© intĂ©rimaire ». Si le contrat n’est pas signĂ©, le salariĂ© intĂ©rimaire peut demander Ă  ĂȘtre requalifiĂ© en CDI. en pratique de contrat A/DĂ©but du contrat Lorsque le CTT a pour but de remplacer un salariĂ© absent ou si un contrat a Ă©tĂ© suspendu, le CTT peut prendre effet avant l’absence de la personne remplacĂ©e afin de lui communiquer certaines consignes. B/PĂ©riode d’essai La pĂ©riode d’essai d’un CTT ne peut dĂ©passer 2 jours pour un contrat infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  1 mois ; 3 jours pour un contrat compris entre 1 et 2 mois ; 5 jours pour un contrat supĂ©rieur Ă  2 mois ; Lorsqu’un CTT est conclu sans terme prĂ©cis, la pĂ©riode d’essai est calculĂ©e sur la durĂ©e minimale fixĂ©e dans le contrat ». Les jours d’essai sont comptĂ©s en jour ouvrĂ©s donc travaillĂ©s et rĂ©munĂ©rĂ©s. C/Report du terme Lorsqu’un salariĂ© a Ă©tĂ© remplacĂ© ou dont le contrat a Ă©tĂ© suspendu, le terme du contrat peut ĂȘtre reportĂ© jusqu’au surlendemain du retour du salariĂ© qui a Ă©tĂ© absent afin que le salariĂ© intĂ©rimaire puisse communiquer toutes les consignes nĂ©cessaires pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Cette clause doit ĂȘtre notifiĂ©e dans le contrat de mise Ă  disposition et le CTT ou dans les avenants de renouvellement. Le salariĂ© intĂ©rimaire Ă  la fin de sa mission a droit Ă  une IFM Ă©gale Ă  10% de sa rĂ©munĂ©ration totale brute. Ă  terme prĂ©cis A/DurĂ©e du contrat La durĂ©e maximale du contrat est de 18 mois ou renouvelĂ©e deux fois maximum. Cette durĂ©e maximale ne s’applique pas Ă  certains recours qui ont des durĂ©es diffĂ©rentes 3 mois, en cas de conclusion d’un CTT pour accroissement temporaire d’activitĂ© ATA sur des postes de travail concernĂ©s par un licenciement Ă©conomique dans un Ă©tablissement. 8 mois, en cas d’emploi Ă  caractĂšre saisonnier ; 9 mois, en cas d’attente de l’entrĂ©e en service effective d’un salariĂ© recrutĂ© par CDI pour la rĂ©alisation de travaux urgents nĂ©cessitĂ©s par des mesures de sĂ©curitĂ© ; 24 mois, en cas de mission exĂ©cutĂ©e Ă  l’étranger en cas de remplacement d’un salariĂ© dont le dĂ©part dĂ©finitif prĂ©cĂšde la suppression de son poste ; en cas de survenance d’une commande exceptionnelle Ă  l’exportation dont l’importance nĂ©cessite la mise en Ɠuvre de moyens quantitativement ou qualitativement exorbitants de ceux que l’EU utilise ordinairement. Dans ce cas, la durĂ©e minimale du CTT est de 6 mois ». Les conditions de renouvellement doivent ĂȘtre stipulĂ©es dans le contrat. Le salariĂ© a le droit de refuser le ou les renouvellements. L’IFM est due sauf si les modalitĂ©s du renouvellement ont Ă©tĂ© notifiĂ©es dans le contrat. B/La souplesse La souplesse doit ĂȘtre prĂ©vue dans le contrat de mise Ă  disposition et le CTT ou, le cas Ă©chĂ©ant, dans son avenant de renouvellement ». art. CT. Si la souplesse est prĂ©vue dans le contrat et que le salariĂ© intĂ©rimaire rompt son contrat durant la pĂ©riode de souplesse, c’est une rupture anticipĂ©e du contrat et l’IFM n’est pas due. Ă  terme imprĂ©cis ou Ă  durĂ©e minimale » A/DurĂ©e du contrat Un CTT Ă  terme imprĂ©cis peut ĂȘtre conclu dans les cas suivants art. CT Remplacement d’un salariĂ© absent ou dont le contrat de travail est suspendu ; Attente de l’entrĂ©e en service effective d’un salariĂ© recrutĂ© par CDI 9 mois maximum ; Emplois Ă  caractĂšre saisonnier ou d’usage constant ; Remplacement du chef d’entreprise ». Une durĂ©e minimale doit ĂȘtre notifiĂ©e dans un contrat Ă  terme imprĂ©cis. Le CTT prend fin lorsque le motif pour lequel le contrat a Ă©tĂ© conclu prend fin. Par exemple, lorsque la personne qui devait ĂȘtre remplacĂ©e reprend son poste. B/La souplesse Il n’y a pas de pĂ©riode de souplesse pour les contrats Ă  terme imprĂ©cis. Lors d’un remplacement, il est possible de reporter le terme jusqu’au surlendemain du jour du retour de la personne remplacĂ©e pour les CTT conclus Ă  terme imprĂ©cis. des contrats Au terme d’un CTT ou d’un CDD, le salariĂ© intĂ©rimaire ne peut travailler pour un mĂȘme poste avant l’expiration d’un dĂ©lai de carence. Le dĂ©lai de carence s’applique uniquement si les successions de contrats portent sur le mĂȘme poste de travail. Le changement de motif, de qualifification ou de lieu de travail ne permet pas d’ĂȘtre dispensĂ© d’un dĂ©lai de carence ». Calcul du dĂ©lai de carence DurĂ©e totale du CDD renouvellements inclus DurĂ©e du dĂ©lai de carence < Ă  14 jours la moitiĂ© de la durĂ©e du CDD Ă  partir de 14 jours 1/3 de la durĂ©e du CDD Le non respect du dĂ©lai de carence peut entraĂźner une amende de 3 750€ Ă  la charge de l’EU art. L1255-9 CT d’un contrat A/Rupture du contrat par l’ETT Hors pĂ©riode d’essai ou de souplesse, l’ETT ne peut pas rompre le CTT avant le terme prĂ©vu, sauf faute grave ou lourde du salariĂ©, ou force majeure » art. CT. Force majeure La force majeure est un Ă©vĂšnement Ă  la fois imprĂ©visible, irrĂ©sistible insurmontable, et extĂ©rieur aux personnes concernĂ©es elles ne sont responsables. La maladie du salariĂ©, l’ouverture d’une procĂ©dure collective dans l’entreprise, la rupture d’un contrat de mise Ă  disposition ainsi que les difficultĂ©s Ă©conomiques rencontrĂ©es par l’EU ne sont pas considĂ©rĂ©es comme un cas de force majeure. Faute grave et lourde En cas de rupture du contrat pour faute grave ou lourde du salariĂ©, l’ETT doit respecter la procĂ©dure disciplinaire. Celle-ci consiste Ă  convoquer le salariĂ© intĂ©rimaire Ă  un entretien prĂ©alable et de notifier la rupture anticipĂ©e pour faute grave. La notification de la rupture anticipĂ©e ne peut intervenir moins de deux jours ouvrables aprĂšs le jour de l’entretien. Le salariĂ© intĂ©rimaire ne peut se faire assister d’un conseiller extĂ©rieur Ă  l’ETT car la rupture n’est pas un licenciement. Autres causes de rupture La rupture anticipĂ©e du contrat entraĂźne certaines obligations pour l’ETT telles qu’un nouveau contrat prenant effet dans un dĂ©lai maximum de 3 jours ouvrables, rĂ©munĂ©rĂ©s, et d’une durĂ©e au moins Ă©quivalente Ă  celle qui restait Ă  courir au titre du contrat prĂ©cĂ©dent art. L. 1251-26 CT ». Aucune modification ne doit ĂȘtre portĂ©e Ă  ce nouveau contrat concernant, la qualification, le salaire, les horaires de travail ou le temps de transport. B/Rupture du contrat par le salariĂ© intĂ©rimaire Le salariĂ© intĂ©rimaire peut rompre lĂ©gitimement son contrat de mission avant le terme prĂ©vu, s’il justifie d’une embauche en CDI art. CT ». La rupture Cette rupture de contrat par le salariĂ© doit ĂȘtre notifiĂ©e par Ă©crit. Le prĂ©avis Le prĂ©avis doit ĂȘtre effectuĂ© Ă  compter de la notification de la rupture du contrat. Pour les contrats de date Ă  date », le prĂ©avis est fixĂ© Ă  un jour par semaine. Pour les contrats sans terme prĂ©cis, la durĂ©e du contrat Ă  prendre en compte est celle relative Ă  la pĂ©riode de travail dĂ©jĂ  effectuĂ©e ». Le prĂ©avis d’un salariĂ© intĂ©rimaire ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  un jour et supĂ©rieur Ă  deux semaines. L’IFM Lorsqu’un salariĂ© intĂ©rimaire rompt son contrat, l’IFM n’est pas due. L’abandon de poste Un abandon de poste ne caractĂ©rise pas une dĂ©mission. L’ETT peut sanctionner l’absence en notifiant une mise Ă  pied, un blĂąme, un avertissement
 ou en engageant une procĂ©dure de rupture anticipĂ©e de CTT pour faute grave. sanctions concernant la requalifacation en CDI L’ETT et l’EU sont liĂ©es concernant le CTT et encourent des sanctions civiles et pĂ©nales lors du non respect des contrats des salariĂ©s intĂ©rimaires.

Lecontrat est obligatoirement Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e : il peut durer entre 1 jour et 18 mois (ou 24 mois cas trĂšs exceptionnel) maximum, renouvellement compris. La date de fin de mission est indiquĂ©e dans le contrat d’intĂ©rim, et donc dans le contrat de mise Ă  disposition et le contrat de mission. Le contrat prend fin Ă  cette date. Si l Embaucher un intĂ©rimaire, quelles sont les Ă©tapes Ă  suivre ? Vous avez besoin de recruter un salariĂ© de maniĂšre ponctuelle, pour une mission de quelques jours, semaines ou mois ? Vous ne disposez pas ou ne souhaitez pas utiliser vos ressources internes pour le recrutement et le suivi administratif de ce salariĂ© ? Vous pouvez faire appel Ă  une entreprise de travail temporaire pour recruter un salariĂ© en intĂ©rim le temps de cette mission. Le travail temporaire met en jeu 3 acteurs l’entreprise de travail temporaire ETT, le salariĂ© en mission intĂ©rimaire et l’entreprise utilisatrice, c’est-Ă -dire vous. Dans ce cadre, 2 contrats doivent ĂȘtre conclus quasi-simultanĂ©ment un contrat de mise Ă  disposition contrat commercial conclu entre vous et l’entreprise de travail temporaire ; un contrat de travail contrat de mission, conclu entre l’entreprise de travail temporaire et le travailleur intĂ©rimaire. Plusieurs questions se posent alors Vous trouvez-vous dans un cas autorisĂ© de recours au travail temporaire ? Devez-vous respecter un dĂ©lai de carence entre deux contrats d’intĂ©rim ? Quels Ă©lĂ©ments doivent figurer dans le contrat de mise Ă  disposition ? Pouvez-vous renouveler ou amĂ©nager le terme du contrat de mission ? Comment rĂ©agir si l’intĂ©rimaire ne donne pas satisfaction ?
LeContrat de Travail Temporaire (CTT) est par consĂ©quent la combinaison de deux contrats : le contrat de mission et le contrat de mise Ă  disposition. Le contrat de mise Ă  disposition est conclu entre l’agence d’intĂ©rim et l’entreprise oĂč l’intĂ©rimaire effectue sa mission ; Le contrat de mission est, quant Ă  lui, conclu entre l
Le salariĂ© intĂ©rimaire peut, dans certains cas, exercer une action devant le Conseil de Prud’hommes en requalification de ses contrats de mission en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Le Code du travail n’envisage expressĂ©ment la requalification qu’auprĂšs de l’entreprise utilisatrice. Toutefois, la jurisprudence lui permet Ă©galement de l’invoquer, dans certaines circonstances, auprĂšs de l’entreprise de travail temporaire. Voici un rĂ©capitulatif des cas dans lesquels la relation contractuelle peut ĂȘtre requalifiĂ©e en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, tant auprĂšs de l’utilisateur qu’auprĂšs de l’entreprise de travail temporaire, et les consĂ©quences de la requalification. 1- Cas de requalification en CDI devant le Conseil de Prud’hommes. a. Requalification auprĂšs de l’entreprise utilisatrice [1]. Lorsqu’une entreprise utilisatrice a recours Ă  un salariĂ© d’une entreprise de travail temporaire en violation caractĂ©risĂ©e des dispositions des articles L1251-5 Ă  L1251-7, L1251-10 Ă  L1251-12, L1251-30 et L1251-35, ce salariĂ© peut faire valoir auprĂšs de l’entreprise utilisatrice les droits correspondant Ă  un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e prenant effet au premier jour de sa mission. Les circonstances dans lesquelles cette facultĂ© lui est offerte sont les suivantes conclusion d’un contrat de mission ayant pour objet ou pour effet de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise, conclusion d’un contrat de travail temporaire en dehors des cas de recours limitativement Ă©numĂ©rĂ©s par la loi, conclusion d’un contrat de travail temporaire pour remplacer un salariĂ© grĂ©viste, un mĂ©decin du travail ou pour effectuer des travaux dangereux, inobservation des rĂšgles concernant la fixation du terme, la durĂ©e et le renouvellement du contrat ainsi que celles relatives Ă  l’amĂ©nagement du terme du contrat. Le fait que l’article L1251-40 du Code du travail Ă©numĂšre les cas de violation de la rĂ©glementation du travail temporaire permettant au salariĂ© de se prĂ©valoir d’un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e chez l’utilisateur, exclut que la requalification puisse ĂȘtre demandĂ©e dans d’autres cas non prĂ©vus par la loi. Ainsi, la Cour de cassation a-t-elle rejetĂ© l’action en requalification formĂ©e Ă  l’encontre de l’entreprise utilisatrice, fondĂ©e sur le dĂ©faut de remise d’une contrat de mission Ă©crit, prĂ©vue par les articles L1251-16 et L1251-17 du Code du travail, sur la violation des dispositions relatives au contrat de mise Ă  disposition, rĂ©glementĂ© par les articles L1251-42 Ă  L1251-44 du Code du travail, ou encore sur le non-respect du dĂ©lai de carence entre deux contrats successifs, prĂ©vu par l’article L1251-36 du Code du travail, ces textes n’étant pas visĂ©s par l’article L1251-40 du mĂȘme Code [2]. Selon l’article L1251-40 du Code du travail, lorsqu’une entreprise utilisatrice a recours Ă  un salariĂ© d’une entreprise de travail temporaire en mĂ©connaissance des dispositions relatives aux conditions de recours au travail temporaire, ce salariĂ© peut faire valoir auprĂšs de l’entreprise utilisatrice les droits correspondant Ă  un contrat de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e prenant effet au premier jour de sa mission. Il en rĂ©sulte que le dĂ©lai de prescription de 2 ans prĂ©vu par l’article 2224 du Code civil ne court qu’à compter du terme du dernier contrat de mission [3]. b. Requalification auprĂšs de l’entreprise de travail temporaire. La possibilitĂ© pour le travailleur temporaire de faire valoir les droits affĂ©rents Ă  un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e auprĂšs de l’entreprise de travail temporaire n’est pas prĂ©vue par la loi, celle-ci n’envisageant cette possibilitĂ© qu’auprĂšs de l’utilisateur. Cependant, la Cour de cassation admet cette facultĂ©, lorsque l’entreprise de travail temporaire, en ne respectant pas les conditions Ă  dĂ©faut desquelles toute opĂ©ration de prĂȘt de main-d’Ɠuvre est interdite, s’est placĂ©e en dehors du champ d’application du travail temporaire. La formalitĂ© d’un contrat Ă©crit, imposĂ©e par la loi dans les rapports entre l’entreprise de travail temporaire et le salariĂ©, est destinĂ©e Ă  garantir qu’ont Ă©tĂ© observĂ©es les diverses conditions Ă  dĂ©faut desquelles toute opĂ©ration de prĂȘt de main-d’Ɠuvre est interdite. Cette prescription Ă©tant d’ordre public, son omission entraĂźne, Ă  la demande du salariĂ©, la requalification en contrat de droit commun Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Faute de comporter la signature de l’intĂ©ressĂ©, un contrat de mission ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme ayant Ă©tĂ© Ă©tabli par Ă©crit, et l’employeur, en ne respectant pas les dispositions de l’article L1251-16 du Code du travail, s’est placĂ© hors du champ d’application du travail temporaire, et s’est trouvĂ© liĂ© au salariĂ© par un contrat de droit commun Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e [4]. Il sera prĂ©cisĂ© que les deux actions exercĂ©es, l’une contre l’entreprise de travail temporaire en application de l’article L1251-16 du Code du travail, l’autre contre l’entreprise utilisatrice en application de l’article L1251-40 du mĂȘme Code ayant des fondements diffĂ©rents, rien n’interdit qu’elles puissent ĂȘtre exercĂ©es concurremment [5]. L’intĂ©rimaire peut agir en requalification de son contrat contre l’entreprise utilisatrice puis l’ETT [6]. Autre cas possible pour agir devant le Conseil de Prud’hommes contre l’entreprise de travail temporaire si celle-ci n’a pas mentionnĂ© la qualification des salariĂ©s remplacĂ©s dans les contrats de mission ni adressĂ© ces contrats au salariĂ© dans les deux jours ouvrables suivant sa mise Ă  disposition, il en rĂ©sulte que cet employeur s’est placĂ© hors du champ d’application du travail temporaire et que la relation contractuelle de travail avec le salariĂ© relĂšve du droit commun [7]. De mĂȘme, si l’entreprise de travail temporaire a conclu avec un mĂȘme salariĂ© sur le mĂȘme poste de travail des contrats de mission successifs hors des cas limitativement Ă©numĂ©rĂ©s par l’article L 1251-37 du Code du travail exemple en cas d’accroissement temporaire d’activitĂ© [8]. L’ETT et utilisateur peuvent ĂȘtre condamnĂ©s in solidum suite Ă  la rupture d’un contrat requalifiĂ©, les fondements juridiques Ă©tant toujours distincts [9]. Les deux actions peuvent Ă©galement ĂȘtre exercĂ©es concurremment dans le cadre de deux actions devant le Conseil de Prud’hommes [10]. 2- ConsĂ©quences demandes Ă  formuler devant le Conseil de Prud’hommes. Il ressort de l’article L1251-40 du Code du travail que le contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e rĂ©sultant de la requalification chez l’utilisateur prend effet au premier jour de la mission du salariĂ©. C’est donc depuis cette date que le contrat se trouve soumis au rĂ©gime des contrats Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e et que se calcule l’anciennetĂ© du salariĂ©. Bien que la jurisprudence n’ait pas encore eu, Ă  notre connaissance, Ă  se prononcer sur la question, on peut supposer que la mĂȘme rĂšgle trouvera Ă  s’appliquer en cas de requalification dans l’entreprise de travail temporaire. La rupture du contrat de mission requalifiĂ© en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e dans les faits la date du terme du dernier contrat de mission entraĂźne la possibilitĂ© de demander les condamnations suivantes indemnitĂ© de requalification mais uniquement contre l’entreprise utilisatrice, prĂ©avis, versement de l’indemnitĂ© de licenciement, indemnitĂ© pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse notamment. Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă  5 Ă  cet article L’avez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] C. trav. art. L1251-40. [2] Cass. soc. 18-10-2006 n° Cass. soc. 17-9-2008 n° Cass. soc. 17-3-2010 n° [3] Cass. soc. 13-6-2012 n° ; Cass. soc. 31-3-2016 n° [4] Cass. soc. 7-3-2000 n° Dans le mĂȘme sens, sur la sanction de l’absence d’écrit Cass. soc. 17-9-2008 n° [5] Cass. soc. 13-6-2012 n° [6] Cass. soc. 10-4-2019 no [7] Cass. soc. 19-6-2002 n° Cass. soc. 8-4-2009 n° [8] Cass. soc. 12-6-2014 n° [9] Cass. soc. 20-12-2017 no Cass. soc. 12-11-2020 no [10] Cass. soc. 20-5-2009 n° Lecontrat de mise Ă  disposition est un contrat de prestation de service qui lie l’agence d’intĂ©rim (entreprise de travail temporaire – ETT) et l’entreprise utilisatrice pour l’accomplissement d’une mission par un travailleur temporaire au profit de cette derniĂšre. Ce contrat peut ĂȘtre dans des cas Ă©numĂ©rĂ©s par la loi. Quel que soit son motif, il ne peut Page not found Back to the home page Nuxt
Lecontrat de mise Ă  disposition est la partie d’un contrat d’intĂ©rim qui dĂ©termine les clauses de l’accord entre l’agence d’emploi et l’entreprise utilisatrice pour la mise Ă  disposition d’un salariĂ© intĂ©rimaire. Ce contrat doit ĂȘtre obligatoirement rĂ©digĂ© de maniĂšre Ă©crite et certaines mentions obligatoires doivent

Vous souhaitez faire appel Ă  un intĂ©rimaire ? Focus sur les Ă©lĂ©ments obligatoires Ă  faire apparaĂźtre dans votre contrat. Le contrat d'intĂ©rim, un Ă©lĂ©ment important Ă  bien connaitre pour mieux recruter ! Vous souhaitez faire appel Ă  un intĂ©rimaire ? Focus sur les Ă©lĂ©ments Ă  faire apparaĂźtre dans votre contrat. Le contrat d'intĂ©rim, un Ă©lĂ©ment important Ă  connaitre pour mieux recruter ! Pour avoir recours Ă  l’intĂ©rim, il est impĂ©ratif de rĂ©aliser un contrat de mise Ă  disposition, que vous signerez avec une agence d’intĂ©rim. Voici les Ă©lĂ©ments obligatoires Ă  inscrire dans ce contrat ‱ La raison pour laquelle il est rĂ©alisĂ© ce peut ĂȘtre par exemple le remplacement d’un salariĂ© ou un accroissement temporaire d’activitĂ©, ‱ Les mentions liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© telles que l’indication de pĂ©nibilitĂ© et l’éventuel suivi individuel renforcĂ©, ‱ Si le poste est considĂ©rĂ© Ă  risques pour la santĂ© ou la sĂ©curitĂ©, ‱ La souplesse Ă©ventuelle de la mission si elle peut ĂȘtre avancĂ©e ou reportĂ©e, ‱ Le lieu et les horaires de la mission, ‱ Les caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste de travail, ‱ La qualification professionnelle, ‱ La rĂ©munĂ©ration de rĂ©fĂ©rence avec ses diffĂ©rentes composantes, ‱ La nature des Ă©quipements de protection individuelle, ‱ L’inclusion ou non du poste de travail dans la liste des postes Ă  risques, ‱ L’adresse du Centre de MĂ©decine du Travail de votre entreprise et de l’agence d’intĂ©rim. Retrouvez la liste complĂšte de ces mentions obligatoires en consultant notre guide "Les 140 questions sur l'intĂ©rim" . Mais pas de panique, les experts Adecco sont lĂ  pour vous accompagner sur ce volet lĂ©gal et administratif ! En cas de besoin de recrutement, rendez-vous sur le portail entreprise pour renforcer votre Ă©quipe ! Menez Ă  bien votre projet d’embauche en prenant rendez-vous avec nos conseillers en agence. Consultez le Livre Blanc 140 questions » sur l’intĂ©rim

Lecontrat de mise Ă  disposition est signĂ© entre l'agence intĂ©rimaire et l'entreprise-employeur. Ces contrats ont une durĂ©e variable comprise entre un jour et 18 mois.Depuis quelques annĂ©es, les agences intĂ©rim peuvent Ă©galement proposerdes postes en CDD ou CDI des CDII (ou CDI intĂ©rimaire, voire CD2I), Sommaire 1/ Forme et mentions du contrat de mise Ă  disposition 2/ Rupture anticipĂ©e du contrat de mise Ă  disposition 3/ Motifs de recours au contrat de mission 4/ Cas interdisant le recours au travail temporaire Il s’agit du contrat conclu entre l’entreprise utilisatrice et l’entreprise de travail temporaire mettant Ă  disposition un salariĂ© comme son pendant, le contrat de mission, conclu entre l’intĂ©rimaire et l’agence d’intĂ©rim, le contrat de mise Ă  disposition doit respecter certaines formes. pour voirPlan de l’article Mentions obligatoires du contrat de mise Ă  dispositionRupture du contrat de mise Ă  dispositionCas de recours au contrat de missionCas interdisant le recours au travail temporaire 1/ Forme et mentions du contrat de mise Ă  disposition Il doit ĂȘtre conclu par Ă©crit et ce dans les deux jours ouvrables suivant la mise Ă  certain nombre de mentions doivent obligatoirement figurer sur le contrat de mise Ă  disposition pour un accroissement temporaire d’activitĂ©, la nature de l’activitĂ© doit ĂȘtre prĂ©cisĂ©epour un remplacement de salariĂ© absent, le nom et la qualification du salariĂ© doivent ĂȘtre prĂ©cisĂ©sla date de fin de mission avec l’éventuelle clause de renouvellement, de report ou d’amĂ©nagement du termeles caractĂ©ristiques du poste de travail, le lieu et horaires de la mission ainsi que la qualification professionnelle requisela rĂ©munĂ©ration, salaire de base et primes. Il s’agit du salaire nominal dans l’entreprise utilisatrice sur ce poste de travail et Ă  qualification Ă©galeles Ă©ventuels Ă©quipements de protection individuelle que l’intĂ©rimaire devra utiliser casques, chaussures de sĂ©curité les coordonnĂ©es de la garantie financiĂšre ainsi qu’une rĂ©fĂ©rence Ă  l’article L. 124-8 du code du travailD’autres mentions pouvant figurer sur le contrat de mise Ă  disposition mais n’ayant pas un caractĂšre obligatoire les informations relatives Ă  la pĂ©riode d’essailes dĂ©tails de la prise en charge de la participation financiĂšre du comitĂ© d’entreprise de l’EU pour certains Ă©quipements collectifsles coordonnĂ©es des services mĂ©dicaux de l’ETT et de l’EUA contrario, il est interdit de faire figurer sur un contrat de mise Ă  disposition toute clause interdisant l’embauche, Ă  l’issue de la mission, de l’intĂ©rimaire par l’entreprise utilisatrice. 2/ Rupture anticipĂ©e du contrat de mise Ă  disposition Le contrat de mise Ă  disposition Ă©tant un contrat de nature commerciale entre la sociĂ©tĂ© de travail temporaire et l’entreprise utilisatrice, en cas de rupture de celui-ci par l’EU, l’ETT n’aura pour recours qu’une action en responsabilitĂ© contractuelle pour inexĂ©cution du contrat. si la rupture n’est pas motivĂ©e par un cas de force majeure ou une faute grave du salariĂ©En consĂ©quence de la rupture du contrat de mise Ă  disposition intervient la rupture du contrat de mission liant l’intĂ©rimaire Ă  l’agence d’intĂ©rim. Cette rupture Ă©tant le fait de l’ETT et n’étant pas dĂ» Ă  un cas de force majeure, son obligation envers l’intĂ©rimaire de lui proposer un nouveau contrat de travail Ă©quivalent sous trois jours doit ĂȘtre honorĂ©e. 3/ Motifs de recours au contrat de mission Le remplacementremplacement d’un salariĂ© absent, Ă  temps partiel provisoirement ou dont le contrat de travail est suspendu. Par exemple congĂ©s congĂ©s payĂ©s, congĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiaux, parental, maladie
, absence pour cause de JRTTremplacement en attendant l’entrĂ©e en fonction effective d’un salariĂ© recrutĂ© avec un Accroissement temporaire d’activitĂ©Une augmentation temporaire de l’activitĂ© habituelle d’une entreprise peut Ă©galement ĂȘtre un motif valable pour le recours aux contrats d’ Ă©galement considĂ©rĂ©s comme une augmentation temporaire d’activitĂ© les tĂąches ponctuelles, non durables hors de l’activitĂ© principale de l’entrepriseles travaux urgents nĂ©cessaire pour des raisons de sĂ©curitĂ©la rĂ©ception d’une commande exceptionnelle Ă  l’ Travaux par nature temporaireComme les emplois saisonniers. 4/ Cas interdisant le recours au travail temporaire Si, lors des 12 derniers mois, un licenciement pour motif Ă©conomique a eu lieu dans l’établissement, le recours Ă  l’intĂ©rim est interdit dans les 6 mois suivant ce licenciement sur un motif d’accroissement temporaire d’activitĂ©, sauf si ce contrat n’excĂšde pas 3 contrat de travail temporaire ne peut ĂȘtre conclu pour remplacer un salariĂ© suspendu au motif d’un conflit collectif du la mĂȘme façon, on ne peut embaucher un intĂ©rimaire pour la rĂ©alisation de travaux particuliĂšrement dangereux, sauf pour certains secteurs dits Ă  risques »
Entant qu’agence d’intĂ©rim europĂ©enne, notre sociĂ©tĂ© se charge de toutes les formalitĂ©s d’embauche d’un employĂ© intĂ©rimaire Roumain: recrutement et sĂ©lection d’embauche du personnel, contrat de travail et contrat de mise Ă  disposition, dossier du personnel, dĂ©marches administratives et sociales auprĂšs des autoritĂ©s
Contrat de travail temporaire intĂ©rim relation triangulaire Le travail temporaire, Ă©galement dĂ©nommĂ© intĂ©rim » dans le langage courant, se caractĂ©rise par l’établissement d’une relation triangulaire entre l’employeur, le salariĂ© et l’entreprise utilisatrice. Il y a donc un interlocuteur supplĂ©mentaire par rapport Ă  un contrat de travail ordinaire. La relation est tripartite. Deux contrats sont conclus Un contrat de mise Ă  disposition entre l’entreprise utilisatrice et l’entreprise de travail temporaire ETT Un contrat de travail temporaire ou contrat de mission entre le salariĂ© et l’ETT. Pour aller plus loin, tĂ©lĂ©chargez notre fiche conseil sur le travail temporaire. Les cas de recours autorisĂ©s au travail temporaire Le contrat de travail temporaire doit rester un contrat d’exception. L’employeur doit absolument motiver le recours au contrat de travail temporaire. Il permet de faire appel Ă  un salariĂ© temporaire pour une mission tĂąche prĂ©cise et temporaire uniquement dans les cas suivants Remplacement d’un salariĂ© ou d’un chef d’entreprise Accroissement temporaire de l’activitĂ© de l’entreprise Emplois Ă  caractĂšre saisonnier ou emplois d’usage dans certains secteurs dĂ©finis par dĂ©cret ou par voie conventionnelle ou d’accord collectif Ă©tendu. ComplĂ©ment de formation professionnelle, embauche de personnes rencontrant des difficultĂ©s sociales et professionnelles particuliĂšres et apprentissage Important Le contrat de mission, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise utilisatrice. Le contrat de mission est cantonnĂ© aux cas Ă©numĂ©rĂ©s. Tout recours Ă  un salariĂ© dont le contrat a un autre objet peut ĂȘtre puni d’une amende de euros ou d’un emprisonnement de six mois et d’une amende de euros en cas de rĂ©cidive. Les cas de recours interdits Le recours au travail temporaire est interdit dans les situations suivantes Remplacement de grĂ©vistes AprĂšs un licenciement Ă©conomique Travaux dangereux Remplacement d’un mĂ©decin du travail Le contrat de mise Ă  disposition L’entreprise de travail temporaire a pour activitĂ© exclusive la mise Ă  disposition temporaire de salariĂ©s auprĂšs d’entreprises utilisatrices. Selon la qualification convenue, il procĂšde au recrutement et Ă  la rĂ©munĂ©ration des salariĂ©s. Toute activitĂ© de travail temporaire exercĂ©e en dehors d’une telle entreprise est interdite. Un contrat Ă©crit par salariĂ© recrutĂ© doit ĂȘtre conclu, entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise utilisatrice, au plus tard dans les deux jours ouvrables suivant la mise Ă  disposition d’un salariĂ©. Important AprĂšs avoir terminĂ© sa mission, le salariĂ© temporaire ne peut poursuivre son activitĂ© dans l’entreprise utilisatrice sans un nouveau contrat de mise Ă  disposition Ă©crit et conclu dans les deux jours ouvrables suivant le dĂ©but de la nouvelle mission. Dans le cas contraire, le salariĂ© est rĂ©putĂ© liĂ© Ă  l’utilisateur par un contrat de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Cette prĂ©somption ne peut ĂȘtre Ă©cartĂ©e par l’entreprise utilisatrice mĂȘme si elle apporte la preuve de l’existence d’un contrat verbal ou de la signature tardive du contrat de mise Ă  disposition. Le contrat de mission, contrat de travail avec le salariĂ© Le contrat de mission est un contrat Ă©crit et signĂ©, entre l’entreprise de travail temporaire et le salariĂ©, qui doit ĂȘtre transmis au salariĂ©, au plus tard dans les deux jours ouvrables suivant sa mise Ă  disposition. Le contrat de mission contient impĂ©rativement un terme fixĂ© avec prĂ©cision dĂšs la conclusion du contrat de mise Ă  disposition. Cependant, dans certains cas, le contrat peut valablement ne pas comporter de terme prĂ©cis. Il indique ainsi une durĂ©e minimale qui a pour terme la fin de l’absence de la personne remplacĂ©e ou la rĂ©alisation de l’objet pour lequel il a Ă©tĂ© conclu. Le renouvellement du contrat de travail temporaire Pour les contrats de mission conclus depuis le 24 septembre 2017, la convention ou l’accord de branche Ă©tendu de l’entreprise utilisatrice peut fixer le nombre maximal de renouvellements possibles pour un contrat de mission. Ce nombre ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise. A dĂ©faut de stipulation conventionnelle, ou pour les contrats de mission conclus avant le 24 septembre 2017, la loi prĂ©voit que le contrat de mission est renouvelable 2 fois pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e qui, ajoutĂ©e Ă  la durĂ©e du contrat initial, ne peut pas excĂ©der la durĂ©e maximale de 18 mois ; 9 ou 24 mois selon les cas. Le renouvellement et ses conditions sont inscrits dans le contrat ou font l’objet d’un avenant qui est exposĂ© au salariĂ© avant la fin prĂ©vue du contrat. Contrat de travail temporaire rĂ©munĂ©ration Le salariĂ© temporaire obtient une rĂ©munĂ©ration qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  celle indiquĂ©e dans le contrat de mise Ă  disposition. Les jours fĂ©riĂ©s sont rĂ©munĂ©rĂ©s lorsque les salariĂ©s de l’entreprise utilisatrice en bĂ©nĂ©ficient. Le salariĂ© temporaire perçoit en outre une indemnitĂ© compensatrice de congĂ© payĂ© pour chaque mission, peu importe la durĂ©e. Son montant ne peut ĂȘtre infĂ©rieur au dixiĂšme de la rĂ©munĂ©ration totale brute obtenue pendant la mission.
Cecontrat de mise à disposition est un « contrat de prestation de services de nature commerciale ». Il doit comporter le motif précis du recours au travail temporaire, le poste occupé et la qualification, la durée
Le recrutement en intĂ©rim permet Ă  l’entreprise d’expĂ©rimenter de nouvelles missions de travail ou de combler temporairement des besoins de main d’Ɠuvres pour rĂ©pondre Ă  un surcroit d’activitĂ©. Pour autant, si le salariĂ© en intĂ©rim n’est pas intĂ©grĂ© pleinement Ă  l’effectif de l’entreprise, le processus de recrutement ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ© par l’entreprise pour rĂ©pondre Ă  ses besoins spĂ©cifiques de qualification professionnelle. Les acteurs de l’intĂ©rim Le principe de l’intĂ©rim repose sur la relation tripartite entre une entreprise de travail temporaire, un salariĂ© et une entreprise utilisatrice. L’agence de travail temporaire embauche le salariĂ© intĂ©rimaire pour une mission d’une durĂ©e bien prĂ©cise. Cette relation de travail est formalisĂ©e par un contrat de mission. L’agence met alors l’intĂ©rimaire Ă  la disposition de l’entreprise utilisatrice. Pour cela, elles concluent le contrat de mise Ă  disposition. Ensuite, l’agence rĂ©cupĂšre chez l’entreprise utilisatrice la rĂ©munĂ©ration due Ă  l’intĂ©rimaire. Cette refacturation se fait sur les heures travaillĂ©es de l’intĂ©rimaire basĂ©e sur un coefficient. Les contrats d’intĂ©rim Deux contrats doivent ĂȘtre conclus pour toute prestation de travail d’un travailleur intĂ©rimaire dans une entreprise cliente de la sociĂ©tĂ© de travail temporaire. Il s’agit du Contrat de mise Ă  disposition conclu entre la sociĂ©tĂ© d’intĂ©rim et l’entreprise cliente qui utilise l’intĂ©rimaire Contrat de mission conclu entre l’intĂ©rimaire et la sociĂ©tĂ© d’intĂ©rim. Le contrat de mise Ă  disposition Le contrat de mise Ă  disposition est un accord de prestation conclu entre l’entreprise utilisatrice et l’entreprise de travail temporaire. Il dĂ©finit les modalitĂ©s de cet accord pour chaque salariĂ© intĂ©rimaire que l’agence d’intĂ©rim met Ă  sa disposition. Ce contrat doit mentionner les informations suivantes Le motif justifiant la mise Ă  disposition La date de fin de la mission ou le cas Ă©chĂ©ant, la clause qui prĂ©voit la possibilitĂ© de la modifier Les contours du poste le lieu de la mission, les horaires de travail, la qualification professionnelle requise, les Ă©ventuels risques pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© La liste des EPI ou Ă©quipements de sĂ©curitĂ© qui peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires et si l’agence de travail temporaire les fournit Le montant de la rĂ©munĂ©ration incluant les primes et les accessoires de salaire. Le contrat de mission Le contrat de mission formalise la relation entre l’agence d’intĂ©rim et le salariĂ© intĂ©rimaire. Il comporte des modalitĂ©s qui s’apparentent Ă  celles de tout contrat de travail. Il doit ĂȘtre adressĂ© au salariĂ© dans les deux jours qui suivent le dĂ©but de la mission. La pĂ©riode d’essai La pĂ©riode d’essai pour un contrat de mission est fixĂ©e par convention ou accord. Toutefois, la durĂ©e de l’essai est de 2 jours maximum pour un contrat de moins d’un mois 3 jours au plus pour un contrat de 1 Ă  2 mois Moins de 5 jours pour un contrat de 2 mois et plus. La durĂ©e du contrat En gĂ©nĂ©ral, le contrat de mission est conclu pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e, le temps d’accomplir la mission ponctuelle. Cette durĂ©e peut varier de 1 Ă  18 mois, renouvellement compris. Cependant, il peut ne pas comporter d’échĂ©ances prĂ©cises quand il est conclu Pour remplacer un salariĂ© absent ou dont le contrat est suspendu Dans le cadre d’Emplois Ă  caractĂšre saisonnier ou assimilĂ©s Dans l’attente de la prise de fonction effective d’un salariĂ© embauchĂ© en CDI Pour remplacer un chef d’entreprise ou son conjoint Dans ce cas, le terme du contrat de mission est le retour en poste du salariĂ© remplacĂ©. Le contrat prend aussi fin quand l’objet pour lequel il a Ă©tĂ© conclu est rĂ©alisĂ©. Dans certains cas, la durĂ©e maximale du contrat peut ĂȘtre RĂ©duite Ă  9 mois quand le contrat est conclu dans l’attente de la prise de poste effective d’un salariĂ© embauchĂ© en CDI RallongĂ©e jusqu’à 24 mois lorsqu’il s’agit d’effectuer une mission Ă  l’étranger, remplacer un salariĂ© dont le poste va ĂȘtre supprimĂ©, pour faire face Ă  une commande exceptionnelle Ă  l’exportation Avance ou report du terme L’employeur peut avancer ou reporter la fin de la mission, Ă  raison d’un jour pour cinq jours de travail sans toutefois dĂ©passer dix jours. Pour les missions d’une durĂ©e de moins de dix jours, ce dĂ©lai de report est de deux jours. Les mentions obligatoires du contrat de mission Le contrat de mission doit comporter Les mentions figurant sur le contrat de mise Ă  disposition La qualification professionnelle de l’intĂ©rimaire Les modalitĂ©s de la rĂ©munĂ©ration Ă  devoir au salariĂ© incluant l’indemnitĂ© de fin de mission Une clause prĂ©cisant que l’entreprise utilisatrice peut embaucher sans interdiction le salariĂ© intĂ©rimaire Ă  l’issue du terme de la mission. La durĂ©e de la pĂ©riode d’essai L’identitĂ© nom et adresse de la caisse de retraite complĂ©mentaire ainsi que celle de l’organisme de prĂ©voyance dont relĂšve l’agence de travail temporaire La clause de rapatriement du salariĂ© en cas de mission Ă  effectuer Ă  l’étranger La rĂ©munĂ©ration en contrat d’intĂ©rim La rĂ©munĂ©ration d’un salariĂ© intĂ©rimaire est au moins Ă©quivalente Ă  la rĂ©munĂ©ration perçue par un salariĂ© de l’entreprise utilisatrice, de mĂȘme qualification et occupant le mĂȘme poste. Le montant de ce salaire inclut les primes et accessoires de salaire. Le paiement des jours fĂ©riĂ©s est dĂ» aux salariĂ©s intĂ©rimaires sont quelle que soit leur anciennetĂ© et si les salariĂ©s de l’entreprise utilisatrice en sont Ă©galement bĂ©nĂ©ficiaires. L’indemnitĂ© de fin de mission Le salariĂ© intĂ©rimaire perçoit une indemnitĂ© Ă  la fin de sa mission afin de compenser la prĂ©caritĂ© du travail en intĂ©rim. Le montant de cette indemnitĂ© de fin de mission correspond Ă  10% de la rĂ©munĂ©ration brute totale. Cependant, cette indemnitĂ© n’est pas due dans les cas suivants Ă  l’issue de la mission, l’entreprise utilisatrice embauche le salariĂ© en CDI la mission concerne des emplois saisonniers ou assimilĂ©s la mission d’intĂ©rim concerne une action de formation rupture anticipĂ©e du contrat Ă  l’initiative du salariĂ© faute grave du salariĂ© intĂ©rimaire Les congĂ©s payĂ©s Le salariĂ© intĂ©rimaire ne peut pas partir en congĂ© quand il est effectue une mission d’intĂ©rim. Ses droits de congĂ©s payĂ©s sont remplacĂ©s par une IndemnitĂ© Compensatrice de CongĂ©s PayĂ©s ICCP. Cette indemnitĂ© est due Ă  la fin de la mission. Elle correspond Ă  10% de la rĂ©munĂ©ration brute totale, y compris les indemnitĂ©s de fin de mission. Cas particulier de l’entreprise de bĂątiment Dans le cas d’une entreprise du bĂątiment ou des travaux publics, l’arrĂȘt de travail occasionnĂ© par des intempĂ©ries fait bĂ©nĂ©ficier aux salariĂ©s intĂ©rimaires d’une indemnitĂ© dĂšs lors que les salariĂ©s de l’entreprise utilisatrice en bĂ©nĂ©ficient. Rupture du contrat de mission La rupture du contrat de mission peut ĂȘtre Ă  l’initiative du salariĂ© intĂ©rimaire ou celle de l’entreprise de travail temporaire. Si la rupture est Ă  l’initiative du salariĂ©, il est tenu de verser Ă  l’agence temporaire des dommages et intĂ©rĂȘts, sauf si la rupture est justifiĂ©e par son embauche en CDI par l’entreprise utilisatrice. Si l’entreprise de travail temporaire est Ă  l’origine de la rupture anticipĂ©e du contrat d’intĂ©rim, elle doit proposer un nouveau contrat au salariĂ© intĂ©rimaire. Ce dernier doit prendre effet au maximum dans les trois jours ouvrables qui suivent la rupture du prĂ©cĂ©dent contrat. Aucune modification d’un Ă©lĂ©ment essentiel du contrat ne doit ĂȘtre apportĂ©e dans le nouveau contrat de mission. Ces Ă©lĂ©ments concernent la rĂ©munĂ©ration, la qualification professionnelle, le temps de transport et les horaires de travail. De mĂȘme, la rĂ©munĂ©ration prĂ©vue pour le nouveau contrat doit ĂȘtre similaire Ă  celle que le salariĂ© intĂ©rimaire aurait touchĂ© s’il avait exĂ©cutĂ© sa premiĂšre mission jusqu’à son terme normal. L’embauche du salariĂ© intĂ©rimaire Ă  l’issue de la mission Le travail temporaire reprĂ©sente un moyen efficace pour prouver ses capacitĂ©s dans une entreprise. Il arrive frĂ©quemment qu’elle embauche le salariĂ© intĂ©rimaire une fois la mission arrivĂ©e Ă  son terme. Dans ce cas, la durĂ©e de la mission dĂ©duite de la pĂ©riode d’essai est dĂ©comptĂ©e dans le calcul de l’anciennetĂ© du travailleur intĂ©rimaire. Cette anciennetĂ© est limitĂ©e Ă  3 mois. En outre, le salariĂ© embauchĂ© Ă  l’issue de la mission n’a pas droit Ă  des indemnitĂ©s de fin de mission. La couverture santĂ© de l’intĂ©rim Le salariĂ© intĂ©rimaire relĂšve du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral de la sĂ©curitĂ© sociale car il est salariĂ© de l’agence de travail temporaire. Le salariĂ© doit accomplir un certain nombre d’heures de travail en intĂ©rim pour se faire rembourser sur les soins. Ainsi, il peut bĂ©nĂ©ficier de ce remboursement pendant un an en cas de maladie ou de maternitĂ© dans l’un des cas suivants oĂč le salariĂ© a travaillĂ© 60 heures au moins pendant un mois ou s’il a perçu un salaire Ă©gal Ă  60 fois le Smic horaire sur un mois soit 531,60 € au 1er janvier 2010 120 heures au moins pendant 3 mois ou s’il a perçu un salaire Ă©gal Ă  120 fois le Smic horaire sur 3 mois soit 1 063 € au 1er janvier 2010 800 heures au moins pendant 12 mois ou s’il a perçu un salaire Ă©gal Ă  2 030 fois le Smic horaire sur 12 mois soit 17 985,80 € au 1er janvier 2010 Les dĂ©marches de l’employeur Les employeurs qui souhaitent recruter des salariĂ©s en contrat d’intĂ©rim peuvent s’adresser aux entreprises de travail temporaire. De nombreux demandeurs d’emploi s’inscrivent auprĂšs de ces Ă©tablissements. Elles constituent alors de vĂ©ritables banques de candidatures pour les entreprises qui recherchent des mains d’Ɠuvre qualifiĂ©es pour combler des postes vacants. En effet, certaines se spĂ©cialisent par secteur d’activitĂ© tandis que d’autres sont spĂ©cialisĂ©es dans de domaines plus gĂ©nĂ©raux ou particuliers par exemple des personnes qui rencontrent des difficultĂ©s professionnelles ou sociales. De plus, ces agences de travail par intĂ©rim ont chacune leur mode de fonctionnement. Cependant, elles appliquent des mĂ©thodes et procĂ©dures de recrutement efficaces pour les missions dont elles sont spĂ©cialisĂ©es. Ainsi l’employeur peut y trouver le candidat idĂ©al correspondant au profil recherchĂ© par son entreprise. Cas des candidats mineurs l’employeur qui souhaite conclure un contrat d’intĂ©rim avec un mineur de 16 ans inscrit auprĂšs d’une sociĂ©tĂ© de travail temporaire ne peut l’employer Ă  des travaux pĂ©nibles, ni pour un travail de nuit, ni pour des heures supplĂ©mentaires. En outre, il doit vĂ©rifier que l’inscription auprĂšs de la sociĂ©tĂ© d’intĂ©rim a bien Ă©tĂ© autorisĂ©e par ses parents. Cas des personnes de nationalitĂ© Ă©trangĂšre les candidats Ă©trangers sont soumis aux mĂȘmes obligations que celles d’un contrat de travail classique. L’employeur doit notamment vĂ©rifier qu’ils sont titulaires de l’autorisation de travail. Les formations accessibles en intĂ©rim Le salariĂ© intĂ©rimaire peut accĂ©der Ă  plusieurs dispositifs de formation grĂące Ă  l’intĂ©rim DIF, CIF, VAE, plan de formation, congĂ© pour bilan de compĂ©tences, 
. La gestion de ces dispositifs est assurĂ©e par le Fonds d’Assurance Formation du Travail IntĂ©rimaire Il s’agit Ă  la fois d’un Organisme Paritaire Collecteur Agréé OPCA et un Organisme Paritaire Agréé pour le CongĂ© Individuel de Formation OPACIF. Pour bĂ©nĂ©ficier d’un DIF Droit Individuel de Formation, le salariĂ© doit justifier de 2700 heures de travail en intĂ©rim au cours de 24 derniers mois dont 2100 heures dans l’agence de travail temporaire oĂč le salariĂ© est actuellement inscrit. Pour bĂ©nĂ©ficier d’un CIF Compte Individuel de Formation, le salariĂ© doit avoir effectuĂ© 1 600 heures d’intĂ©rim au cours des 18 derniers mois dont 600 heures dans l’agence de travail temporaire oĂč il fait actuellement sa demande. Le peut Ă©galement aider et conseiller les salariĂ©s intĂ©rimaires, notamment dans la constitution des dossiers de formation. Le Fonds d’Action Sociale du travail temporaire Fastt Le Fonds d’action sociale du travail temporaire Fastt est une association dont le financement est assurĂ© par les agences de travail temporaire. Il propose divers services et prestations pour faire face Ă  la prĂ©caritĂ© du travail temporaire. Ainsi, il permet aux intĂ©rimaires d’accĂ©der Ă  Des aides au crĂ©dit Des aides pour louer des biens mobiliers Une mutuelle spĂ©cialisĂ©e Diverses aides financiĂšres par exemple l’achat d’une voiture, le passage du permis de conduire La location d’une voiture pour pas cher en envoyant simplement le contrat de mission
Prestation Pour faire face Ă  l’accroissement temporaire ou saisonnier d’activitĂ© ou tout simplement pour organiser le remplacement des agents (titulaires ou contractuels) absents pour leurs congĂ©s annuels, les collectivitĂ©s ont la possibilitĂ© d’avoir recours au Service IntĂ©rim Territorial du centre de gestion du Doubs.
Le contrat de travail temporaire ou contrat d’intĂ©rim est un contrat de courte durĂ©e, comme le CDD, mais il contient ses propres spĂ©cificitĂ©s. DurĂ©e, rupture, renouvellement, obligations
 Retrouvez tout ce qu’il faut savoir sur le contrat d’intĂ©rim dans cet article. Qu’est-ce qu’un contrat d’intĂ©rim ? Un contrat d’intĂ©rim est un accord tripartite entre l’agence d’intĂ©rim, l’entreprise utilisatrice et l’intĂ©rimaire. Il est rĂ©digĂ© pour l’exĂ©cution d’une mission dĂ©finie dans le temps et nĂ©cessite un motif de recours qui doit ĂȘtre dĂ©terminĂ© en amont. Bien que l’intĂ©rimaire ne soit pas comptabilisĂ© dans les effectifs de l’entreprise, il bĂ©nĂ©ficie des mĂȘmes droits que ses salariĂ©s. Quelles sont les obligations rĂ©gies par le contrat d’intĂ©rim ? Le contrat de mission doit obligatoirement ĂȘtre fourni au plus tard dans les 48 heures qui suivent la mise Ă  disposition de l’intĂ©rimaire. La durĂ©e de la mission d’intĂ©rim maximale dĂ©pend de la nature de celle-ci. En gĂ©nĂ©ral, renouvellement compris, la durĂ©e Ă  ne pas dĂ©passer est de 18 mois. Un contrat de mission peut ĂȘtre renouvelĂ© jusqu’à deux fois, tant que la durĂ©e maximale de la mission ne dĂ©passe pas la durĂ©e maximale autorisĂ©e. Le contrat de travail temporaire donne lieu Ă  des indĂ©mnitĂ©s IndĂ©minitĂ© de fin de mission Ă  hauteur de 10% de la rĂ©munĂ©ration brute totale. IndemnitĂ©s de congĂ©s payĂ©s. L’intĂ©rimaire doit respecter un dĂ©lai de carence avant d’accepter un nouveau contrat de mission pour un mĂȘme poste de travail. Pour plus de facilitĂ©, l’application NOWJOBS, grĂące Ă  son algorithme, informe un candidat lorsqu’il postule Ă  une offre de mission pour un poste de travail pour lequel il est en dĂ©lai de carence. Peut-on rompre unilatĂ©ralement un contrat d’intĂ©rim ? En effet, le contrat de travail temporaire peut ĂȘtre rompu par l’intĂ©rimaire comme par l’entreprise utilisatrice. L’entreprise utilisatrice peut rompre un contrat si Le candidat est toujours en pĂ©riode d’essai, sans justification prĂ©cise. Le candidat commet une faute grave violation des obligations du contrat de travail ou des relations de travail. En cas de force majeure Ă©vĂ©nement irrĂ©sistible, imprĂ©visible et qui Ă©chappe au contrĂŽle des parties prenantes. Dans les cas dĂ©crits, l’agence d’intĂ©rim n’est pas dans l’obligation de retrouver une mission Ă  l’intĂ©rimaire. Pour tout autre cas de figure, l’entreprise utilisatrice doit avertir l’agence de travail temporaire. Cette derniĂšre doit alors trouver Ă  l’intĂ©rimaire une mission semblable au niveau du salaire, des horaires, de la localisation par rapport Ă  son domicile et des qualifications professionnelles. Cela doit se faire sous 3 jours, autrement une indemnitĂ© est versĂ©e Ă  l’intĂ©rimaire. L’intĂ©rimaire peut rompre son contrat de mission si La pĂ©riode d’essai n’est pas terminĂ©e, sans justificatif prĂ©cis Il est embauchĂ© en CDI, contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e En cas de force majeure Tout autre motif de rupture prĂ©alable de contrat de mission est nul. Un travailleur temporaire qui rompt son contrat de mission aprĂšs la pĂ©riode d’essai et sans l’un des motifs prĂ©cĂ©demment Ă©noncĂ© peut ĂȘtre jugĂ© et devoir verser des dommages et intĂ©rĂȘts Ă  son employeur. Vous savez Ă  prĂ©sent tout ce qu’il faut savoir sur le contrat d’intĂ©rim, mais si vous vous posez toujours des questions, essayez NOWJOBS ! Les contrats sont Ă©tablis automatiquement et vous indique si vous devez respecter un dĂ©lai de carence. Les conseillers sont aussi disponibles pour rĂ©pondre Ă  toutes vos questions. TĂ©lĂ©chargez gratuitement NOWJOBS ! xRSxhls.
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